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la direction d'un jury consultatif, composé de MM. Bérard, Bréguet, Forbin (le comte de), Fourier, Larochefoucault - Liancourt (le duc de), Méchin, Perrier (Casimir), Roard, Salleron (Claude); avec cette épigraphe: Plus de secret dans les arts pour celui qui sait lire. Chaque profession sera l'objet d'un traité particulier, qui se vendra séparément ou en collection. L'ouvrage paraîtra par livraisons d'un volumne in-8°, orné de planches. Le prix de chaque livraison est de sept francs cinquante centimes pour les souscripteurs, et de neuf francs pour les personnes qui n'auront pas souscrit. Ou souscrit dès à-présent, pour la collection complète ou pour les traités séparés, sans rien payer d'avance, chez les principaux libraires et banquiers de l'Europe; à Paris, chez E. Babeuf, libraire-éditeur, rue Saint-Honoré, no 123, hôtel d'Aligre ; et à Bruxelles, chez le même, rue de la Montagne, no 307, section 7, quartier du Parc. Les personnes qui souscriront pour la collection complète, jouiront de la remise d'une livraison gratis sur douze. Les volumes suivans sont en vente ou sous presse. 1o L'art du marchand de bois à brûler, de charpente, de sciage, charronnage, etc. etc. 2o L'art du boulanger. 3° L'art de l'imprimeur. 4o L'art du libraire, ou manuel de l'amateur de livres, contenant une bibliographie raisonnée de tous les livres rares et précieux, avec les prix des ventes; accompagné d'un recueil des lois et ordonnances sur la librairie. 5o L'art de la perspective. 6. L'art du teinturier en fils et en tissus. 7° L'art de faire les vins, cidres, hydromels, etc., d'après les meilleures méthodes. 8° Manuel complet d'économie domestique, 2o édition. Ce traité se délivre gratis, dès-à-présent, aux personnes qui souscriront pour douze livraisons.

- M. Charles Botta, auteur de l'Histoire de la guerre pour l'indépendance des États-Unis d'Amérique, et d'autres ouvrages de divers genres, va faire imprimer une nouvelle histoire qui, par son sujet, doit intéresser davantage l'Europe, et surtout les Français et les Italiens. C'est l'Histoire des guerres que les Français ont faites dernièrement dans l'Italie, de leurs conquêtes, de l'influence qu'ils y ont exercée, et des changemens qu'ils ont causés. L'impression de cet ouvrage est confié à M. Didot ; il aura 4 vol. in-4°.

-Roman.-On annonce comme devant paraître à la fin de novembre, chez Renouard, libraire, rue Saint-André-des-Arcs, no 55, un nouveau roman en 4 vol. in-12, intitulé Jacques Fauvel, et qui est dû à MM. PiCARD, de l'Académie française, et JOSEPH DROZ, auteur de l'Essai sur l'art d'être heureux, etc.

On va mettre en vente le second volume de la nouvelle édition des Mille et une Nuits, que publie la Société de traduction, et que nous

avous annoncée à nos lecteurs. Nous rendrons compte des améliorations que M. E. Gaultier s'est chargé d'y apporter, et surtout des contes nouveaux qu'il y a ajoutés.

– Lettre à M. Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres, relatives à l'ALPHABEt des hiéroglypheS PHONÉTIQUES, employés par les Égyptiens pour inscrire sur leurs manuscrits les lettres, les noms et les surnoms des souverains grecs et romains; par M. Champollion le jeunc. Paris, Didot, 1822. In-8° avec 4 planches (Prix, 4 fr.)-C'est dans cet extrait de son grand travail sur les écritures égyptiennes, que M. Champollion le jeune expose sa découverte de l'Alphabet des hieroglyphes phonétiques, et qu'il montre ses nombreuses applications aux cartouches hieroglyphiques qui se trouvent sur les divers monumens de l'Égypte. Ce travail, si important par ses résultats inattendus, a obtenu la sanction de nos savans les plus célèbres, et il ouvre déjà une carrière nouvelle aux recherches relatives à l'ancienne Égypte, en nous donnant les moyens de lire avec certitude sur ses monumens, les noms des souverains qui les fondèrent ou les réparèrent, et sur lesquels ils prirent le soin de se faire inscrire. Nous reviendrons sur cet ouvrage si fécond en données historiques; nous ajouterons que la quatrième des planches qui l'accompagnent, contient l'alphabet des hieroglyphes phonétiques, mis en concordance avec l'alphabet grec; les trois autres planches présentent une foule de noms hiéroglyphiques tirés des monumens, et dont l'explication de ces planches donne la lecture en lettres grecques. L'auteur n'a aussi rien négligé pour joindre à sa théorie tout ce qui peut lui servir de démonstration. Cet ouvrage, qui ne peut manquer d'exciter une vive curiosité, sera mis en vente dans les premiers jours de novembre.

-

NECROLOGIE.-Galin. Les sciences et les arts ont à déplorer la perte de M. Galin, inventeur de la méthode du méloplaste, membre de la société philharmonique d'Amsterdam, etc., mort à Paris, le 31 août 1822. Né à Bordeaux, en 1786, d'une famille obscure, c'est à lui seul qu'il dut toute son instruction. Il s'occupa très-jeune des sciences exactes, et fut ́ professeur de mathématiques transcendantes au lycée de Bordeaux, puis à l'institution des sourds-muets de cette même ville. Nous avons fait connaître (T. XII, p. 20), sa méthode pour l'enseignement de la musique. L'ouvrage qu'il a publié sur ce sujet, en 1818 (et nou en 1820, comme nous l'avons indiqué par erreur), est aussi remarquable par la clarté du style que par la profondeur des connaissances qu'il suppose. La méthode du méloplaste a obtenu beaucoup de succès en Hollande et à Paris. Les élèves que M. Galin a formés dans cette ville, ne font pas moins d'éloge de son caractère que de ses talens. Ce qui peut adoucir les

justes regrets que leur cause la mort de leur professeur, c'est de savoir qu'on s'occupe de faire imprimer un grand ouvrage relatif à la musique, qu'il a laissé en état d'être mis au jour (1).

Madame de Condoroet, veuve de l'illustre secrétaire de l'académie des sciences, est morte, à Paris, le dimanche 6 septembre 1822. La fin de sa vie a donné de nouvelles preuves de cette philosophie pure et sublime, dont elle était pénétrée. Malgré les douleurs aiguës et presque continuelles de sa longue et dernière maladie, les besoins et le sort futur de ceux qu'elle secourait l'occupaient sans cesse; et lors même que sa voix devint embarrassée, c'étaient les noms de ces personnes que sa langue articulait le mieux et le plus souvent. Le même sentiment de philantropie lui a fait exiger d'être inhumée de la manière la plus simple.—Cette dame, si recommandable par la bonté de son cœur et par les lumières de son esprit, justement chérie et regrettée de tous ceux qui avaient le bonheur de l'approcher et d'avoir quelque part dans ses affections, s'était fait connaître, dans le monde littéraire, par une élégante traduction de la Théorie des sentimens moraux d'Adam Smith.

(1) Les cours que faisait M. Galin n'ont éprouvé aucune interruption. MM. GUÉRARD et LEMOINE, ses meilleurs élèves, qu'il avait jugés dignes de lui succéder pendant sa maladie, les continuent toujours. Le premier a ouvert, le 1er octobre, deux cours, l'un rue Louis-le-Grand, n° 3, et l'autre rue de Seine, no 31. Le second a ouvert également deux cours différens, l'un rue de Touraine, no 6, et l'autre rue Montmartre, no 120.

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CONTENUS

DANS LE QUARANTE-SIXIÈME CAHIER.

OCTOBRE 1822.

I. MÉMOIRES, NOTICES ET MÉLANGES.

2.

Notice sur la prison de New-York.

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9. Les Machabées, tragédie.

Léon Thiessé.

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tiques.

IV. NOUVELLES SCIENTIFIQUES ET LITTÉRAIRES.

AMÉRIQUE. — États-Unis. - Philadelphie.

-

AFRIQUE, Nubie.

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92

IMPRIMERIE D'ABEL LANOE.

AVIS

POUR LES AMATEURS DE LA LITTÉRATURE ANGLAISE.

Un Anglais, homme de lettres, établi à Paris, devenu l'un des collaborateurs de la Revue Encyclopédique, dési rant, d'après le plan et le but de ce Recueil, faciliter les communications scientifiques et littéraires entre l'Angleterre et la France, offre de faire parvenir à Paris tous les livres anglais qui lui seront demandés, aux prix auxquels ils sevendent à Londres, augmenté de 10 pour 100 pour frais de port, et de les fournir du 14 au ao de chaque mois, pourvu que les demandes aient été faites avant le ao du mois précédent. Les personnes qui voudront se procurer des livres anglais par cette voie, devront joindre à leur demande, adressée au Bareau central de la Revue Encyclopédique, rue d'Enfer-SaintMichel, no 18, le montant des ouvrages, et les faire réclamer à la même adresse, dans le terme indiqué ; dans le cas où les ouvrages demandés ne seraient point arrivés, l'argent déposé serait rendu, à moins qu'on ne voulût attendre l'envoi du mois suivant.

On peut se procurer, au Bureau Central de la Revue Ency clopédique, la nouvelle édition des PATRIARCHES, ouvrage traduit de l'anglais, de miss O'Keeff, dont nous avons rendu compte (Voy. T. XIII, p. 446); prix, 5 ft.; l'HISTOIRE DE LA VIE ET DES OUVRAGAS DE J. J. ROUSSEAU (Voy.T. XI, pag.102), prix, 14 fr.; et le COUP D'ŒIL SUR SAINT-Pétrasbourg (Voy. T. IX, p. 586), prix, 3 fr. 50 c.

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