Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Opseg 2

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Stranica 222 - ... et le reçussent d'une manière conforme à sa dignité, (i) Frédéric , averti de ces mouvemens , refusa d'abord de signer les deux traités qu'on lui présentoit ; mais lorsqu'il apprit , peu de temps après, que le pape et les ambassadeurs siciliens, craignant son arrivée , se préparaient à quitter la ville , il donna son consentement aux articles arrêtés, par ses plénipotentiaires.
Stranica 331 - Les palais florentins sont des masses carrées , pesantes , inébranlables , dont la force fait le principal ornement ' : ce sont d'épaisses murailles embossées , des portes élevées au-dessus du sol , et auxquelles il faut toujours monter en venant de la rue; de larges anneaux de fer ou de bronze, où l'on plaçait les cierges dans les illuminations publiques, et auxquels on suspendait aussi les drapeaux d'un parti : d'autre part , on n'y voit aucune colonnade , aucun péristyle , aucun détail...
Stranica 21 - V étant mort sans enfants en ia35, la diète des princes allemands assemblés à Mayence pour nommer son successeur, avait été partagée entre deux maisons dès long-temps rivales, dont les divisions bouleversèrent l'Italie et l'Allemagne et dont les noms même devinrent dans la suite des distinctions de parti. Les quatre derniers empereurs étaient sortis d'une maison qui gouvernait le duché de Franconie qu'on désignait tantôt par le nom de Salique et tantôt par celui de Gueibelinga ou Waiblinga,...
Stranica 335 - Syrie, profitèrent de la tolérance des kalifes, égale envers toutes les sectes chrétiennes, pour porter leurs opinions iivec leur commerce en Afrique , en Espagne , et enfin dans l'Albigeois , partie de la France la plus rapprochée de la domination des Maures. Cette croyance, une fois établie en Languedoc , fit des prosélytes dans tous les pays où la langue provençale étoit cultivée, des extrémités de la Catalogne à celles de la Lombardie.( Foyei l'Histoire des Français, T.
Stranica 366 - Seigneurs , vous êtes associés à la meil» leure gent du monde, et pour la plus haute » affaire que oncques hommes aient entrepris, » et moi je suis vieux homme et foible, et j'au» rois métier de repos, et mal dispos suis de » mon corps ; mais je vois que nul ne vous » sauroit ainsi gouverner et conduire comme » moi qui, suis votre sire. Si vous vouliez oc...
Stranica 428 - ... de laisser perdre à la masse du peuple, et sans laquelle les hommes ne sont plus que des êtres dégradés. Il faut vaincre quelque répugnance pour oser dire que la guerre est nécessaire à l'humanité, que ces guerres privées elles-mêmes que nous nommons duels, conservent chez nous quelques vertus. Cependant on a vu des nations autrefois renommées par leur vaillance , lorsqu'on les a éloignées de tout danger, qu'on leur a interdit l'usage de,s armes, qu'on a détruit en elles le "point...
Stranica 315 - Eccélin , ôtant le chapeau et ployant le corps , dit à Azzo : Seigneur marquis , que Dieu vous sauve ; mais comme celui-ci répondit sans se découvrir, Othon s'adressa à lui à son tour : Sire marquis, saluons Ycelin ; et le marquis répéta , que 1AP.
Stranica 429 - I« courage militaire , la force même qui main- cm*. tient les vertus domestiques; on les a vues avilies dans la paix, par la cause même qui les exposoit à être conquises à la première guerre , et l'on a pu se convaincre que pour se rendre digne de vivre, l'homme doit apprendre à braver le danger et la mort. Les guerres continuelles entre toutes les •villes d'Italie, ne faisoient point payer si chèrement qu'on pourroit le croire cet apprentissage national de bravoure. Aujourd'hui les batailles...
Stranica 344 - Tout à coup, les sectaires l'entourent et se jettent sur lui. « lVas. » tu donc point peur de la mort? lui dirent-ils ; » que feras-tu , si nous nous saisissons de toi? » Alors, l'athlète de Christ, enflammé d'ardeur » pour le martyre, leur répondit, » (c'est le récit de Béat Jordan , son compagnon , qui a écrit sa vie,) : « Alors, je vous prierois de ne » point terminer mon supplice par une mort » prompte; de ne point m'achever immédiate.
Stranica 299 - ... ne compromît leur conscience, et ne mît en opposition leurs devoirs envers les hommes avec leurs devoirs envers Dieu. Les villes toscanes avoient eu à se plaindre , sous le règne de Henri VI , de l'augmentation des impôts, et des exactions des ministres allemands que l'empereur envoyoit pour les recouvrer; elles consentirent donc à former une assemblée de leurs députés à San-Ginnasio , bourgade située au pied du m.

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