Slike stranica
PDF
ePub

19¢ Siècle.

Dates.

(20 mai)

(25 mai)

(26 mai)

30 mai)

( juin)

(novembre)

30 novembre

Événements politiques.

deux fourriers, Baillon et Deschamps; un médecin, un pharmacien et un payeur, tous hommes très-essentiels pour lui. Le général Bertrand, grand maréchal du palais, s'occupa de l'administration civile; le général Drouot, gouverneur de l'ile, de l'organisation militaire. L'Empereur créa un conseil d'État honoraire de dix membres, quatre chambellans et six officiers d'ordonnance pris parmi les habitants les plus distingués de l'île, avec appointements de 1,200 francs et de 1,000 francs.

La plus forte partie de la garnison française part pour la France avec le général Duval.

Arrivée à l'ile d'Elbe d'un brick et d'une frégate portant pavillon français; ce brick est l'Inconstant, donné à Napoléon par la France.

La garde impériale, arrivée de la veille à bord des transports anglais, débarque dans le port à huit heures du matin. Elle se compose de six à sept cents hommes, dont environ cent chevau-légers polonais, et de quarante officiers.

TRAITÉ DE PAIX DE PARIS: La France de 1792. — La Hollande au prince d'Orange. - La Suisse indépendante. L'Italie à l'Autriche et à quelques princes indépendants. L'île de Malte aux Anglais, etc. Ce traité prouve que les alliés voulaient

[ocr errors]
[ocr errors]

bien plus l'affaiblissement de la France que la chute de Napoléon.

- La France cède à l'Angleterre l'île de France, l'un de ses établissements dans l'océan Indien. Elle ne conserve plus dans ces régions que l'île de Bourbon, dont la population s'élevait, en 1826, à 85,198 âmes, et la petite île Sainte-Marie que l'on a le projet d'évacuer, parce qu'elle a perdu son importance, aujourd'hui que tous les comptoirs établis sur les côtes de Madagascar ont été évacués.

- Promulgation à Saint-Ouen de la Charte constitutionnelle en soixante-seize articles. Sous-lieutenants de quatre-vingt-neuf improvisés généraux. Outrages prodigués à nos vieilles bandes. Création de six mille nouveaux officiers des gardes du corps, des gardes de la porte, des mousquetaires gris, des mousquetaires noirs, de la garde suisse.

Ouverture du CONGRÈS DE VIENNE. Toutes les puissances s'y prononcent pour le rétablissement des anciennes dynasties.

- Les ministres imprudents de Louis XVIII honorent les månes des émigrés morts à Quiberon, et ces expiations outragent silencieusement les trois quarts de la France.

- Les mécontents se divisent en plusieurs partis : les uns demandent la république, d'autres plus nombreux le retour de Napoléon, et d'autres encore veulent placer sur le trône le duc d'Orléans. Ce prince rejette les offres qui lui sont faites. Ses partisans ne tiennent pas compte de son refus; ils continuent leurs menées et prennent pour devise: Pour lui, sans lui, malgré lui. On conspire partout dans Paris, et le ministère a les yeux fermés.

- Le comte de Saint-Leu (Louis-Bonaparte) fait réclamer à la reine Hortense ses deux fils qu'il désirait avoir auprès de lui en Italie, où il s'était retiré. La princesse ne se sentant pas le courage de se séparer de ses enfants, refuse d'obéir à cet ordre, quoiqu'elle prévît bien toutes les conséquences de son refus dans l'action judiciaire qui allait s'ensuivre. Le roi Louis finit toutefois par accorder quelque chose à la reine, en ne demandant que l'aîné pour le moment. Mais cette princesse, malgré les sollicitations du prince Eugène et les conseils de l'empereur Alexandre, veut courir les chances d'un procès qu'elle perdit, le 8 mars 1815. Les graves événements de cette année absorbèrent entièrement les discussions de famille.

- Le prince Louis-Napoléon, élevé sous les yeux de sa mère, a pour premier maître M. Hase, célèbre helléniste. Celui qui lui succéda dans la direction des études classiques, fut M. Philippe Lebas, maitre des conférences à l'École normale supérieure, et fils du conventionnel.

Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, etc.

[ocr errors]

et des provinces rhénanes en 1815, et le fragment de la Pologne, nommé le grand-duché de Posen, lui donnèrent plus de six millions de nouveaux sujets.

(4 juin.) Louis XVIII promulgue une CHARTE CONSTITUTIONNELLE en soixante-seize

articles. C'est maintenant un point historique qu'on ne peut contester, que le prince ne donna pas la charte, mais qu'on la lui imposa. Il fallut toutes les intrigues du sénat, et même l'autorité et les menaces de l'empereur Alexandre, pour le déterminer à doter la France d'une constitution. - La chambre des pairs, instituée par la charte, était composée de cent cinquante-deux membres, dont quatre-vingt-trois anciens sénateurs.

[blocks in formation]

(8 octobre.) MURAT, débarqué avec quelques partisans sur les côtes de la Calabre, est fait prisonnier, jugé militairement et exécuté le 13 oc

tobre.

(13 octobre.) Insurrection excitée dans la Navarre par le général Mina, ancien chef des insurgés, connu sous le nom d'empereur des montagnes.

[ocr errors]

(31 octobre.) Mathurin Bruneau, sabotier, né à Vezins, canton de Chollet, cru d'abord fils du baron de Vezins, ayant été recueilli à ce titre au château d'Angri, près Condé, par la vicomtesse de Turpin de Crissé, se donne au retour d'un long voyage pour le fils de Louis XVI, et s'annonce sous le nom de Charles de Navarre, ou Louis XVII.

(8 novembre.) La garnison de Paris est composée de quatre mille Russes, quatre mille Anglais, quatre mille Prussiens et quatre mille Autrichiens. Wellington les commande en chef. Il reçoit de Louis XVIII le titre de duc de Brunoy.

(15 novembre.) Insurrection à Margarita (Venezuela) dirigée par BOLIVAR.

(27 novembre). L'empereur Alexandre accorde à la Pologne la constitution promise. Réunie à la Russie et placée sous son sceptre, elle aura toutefois une diète nationale, composée du souverain, d'un sénat, et d'une assemblée de

nonces.

(20 décembre.) Évasion de Lavalette, directeur général des postes : il quitta la prison sous les habits de sa femme; la voiture de sir Robert Wilson l'attend sur le Marché-aux-Fleurs; deux autres Anglais, Hutchinson et Bruce, sont du complot. Lavalette est exécuté en effigie le 9 janvier 1816.

1816. Déclaration solennelle d'indépendance faite par les représentants de la république de Buenos-Ayres; ils annoncent la résolution qu'ils ont prise de se constituer en nation libre et indépendante.

-L'Angleterre, chargée par le congrès de Vienne de poursuivre l'abolition de l'esclavage

19¢ Siècle.

Dates. 1815

Événements politiques.

-Napoléon quitte l'île d'Elbe. - Dans le courant de février, un homme dévoué (26 février) à l'Empereur, M. le baron Fleury de Chaboulon, secrétaire de son cabinet, se rend à l'île d'Elbe malgré mille obstacles, pour rendre compte à l'Empereur de la situation des choses et pour prendre ses ordres. Il n'avait entrepris ce voyage qu'après s'être concerté avec M. le duc de Bassano, ministre de la secrétairerie d'État. L'Empereur eut quelque peine à se décider. I craignait surtout de compromettre les braves gens qui embrassaient sa cause. «Mais si je débarquais en France, disait-il, ne serait-il pas à redouter que les émigrés et les chouans ne fissent main-basse sur les patriotes? » Il se rendit enfin. On convint que Fleury de Chaboulon retournerait à Paris en passant par Naples et sans rien y communiquer à personne, et qu'au moyen d'un chiffre il ferait connaître à l'Empereur, dès son arrivée, les noms des généraux employés dans le midi de la France, et les numéros des régiments placés sous leurs ordres. Il devait annoncer au duc de Bassano que l'Empereur se mettrait en route le 1er avril. Mais à peine Fleury de Chaboulon arrivait-il à Turin, qu'il apprenait le débarquement de l'Empereur. Il le rejoignit à Lyon. Après son départ de Porto-Ferrajo, Napoléon avait réfléchi aux inconvénients de la mission qu'il venait de lui donner. Les informations à prendre, les conciliabules qui auraient eu lieu entre les plus dévoués du parti pouvaient exciter les défiances d'une police inquiète, et faire redoubler la surveillance qu'une croisière française exerçait sur l'île d'Elbe. Il se résolut donc à brusquer l'entreprise. Les préparatifs furent bientôt faits, et le 26 février, à une heure de l'après-midi, la garde et les officiers de sa maison reçurent l'ordre de se tenir prêts à partir. On croyait aller à Naples ou sur quelque autre point de l'Italie. A huit heures du soir, un coup de canon donna le signal du départ, une musique guerrière se fit entendre, et la petite flottille quitta majestueusement le rivage. Cette flottille se composait du brick l'Inconstant, portant vingt-huit canons; Napoléon le montait avec son état-major et quatre cents grenadiers. Six felouques portaient deux cents hommes d'infanterie, deux cents chasseurs corses et une centaine de chevau-légers polonais, dont les montures étaient restées dans l'île, mais qui emportaient leurs selles. Tous les bâtiments avaient été disposés de manière à dissimuler la présence des troupes.

(28 février)

(1 mars).

[ocr errors]

La corvette anglaise qui surveillait l'île d'Elbe était en ce moment à Livourne. On espérait que la brise de la nuit favoriserait la marche de la flotille; mais le vent ayant molli, on n'avait pas encore au point du jour perdu de vue les côtes qu'on venait de quitter. A quatre heures, on se trouva à la hauteur de Livourne. Deux frégates et un brick étaient à peu de distance. On reconnut le brick le Zéphyr, capitaine Andrieux, qui venait à la rencontre de la flottille impériale. A six heures, les deux bricks passèrent bord à bord, et les deux commandants s'adressèrent mutuellement la parole. Celui du Zéphyr demanda des nouvelles de l'Empereur. Napoléon répondit lui-même avec le porte-voix qu'il se portait à merveille. Le 28, à la pointe du jour, on reconnut un vaisseau de soixante-quatorze qui, heureusement, ne s'occupa pas du brick. A ce moment l'Empereur se mit à rédiger les deux proclamations adressées au peuple français et à l'armée. C'est dans cette dernière que se trouve cette belle image : « La victoire marchera au pas de charge, l'aigle aux couleurs nationales volera de clocher en clocher jusque sur les tours de Notre-Dame. »

On aperçut enfin les côtes d'Antibes. L'Empereur et ses intrépides compagnons les saluèrent de leurs vivats, et la cocarde tricolore remplaça la cocarde blanche et amarante parsemée d'abeilles que Napoléon avait adoptée à l'île d'Elbe.

A trois heures, on entra dans le golfe Juan. Le général Drouot et un certain nombre d'officiers et de soldats montés sur la felouque la Caroline, abordèrent avant l'Empereur, qui était encore loin du rivage. Au moment même, un gros navire venant du large parut se diriger vers le brick qui escortait Napoléon, et de

Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, etc.

et pour l'entretien de sa famille, un revenu annuel de trente-deux millions.

1815 (8 janvier). La France rentre en pos

session de l'ILE BOURBON. L'ile Bourbon est si

tuée dans l'Océan oriental, à trente-cinq lieues de l'ile Maurice (autrefois île de France), à quarante licues de Madagascar, à trois cents licues de la côte orientale d'Afrique, et à mille vingt lieues de Pondichéry. On évalue approximativement sa distance du port de Brest à trois mille deux cent cinquante lieues marines. La durée moyenne de la traversée de France à Bourbon est de trois mois. La plus grande longueur de l'île est de soixantedeux kilomètres (quatorze lieues de vingt-cinq au degré), sa plus grande largeur de quarante à quarante-quatre kilomètres (neuf à dix lieues). L'île Bourbon fut découverte en 1545 par des navigateurs portugais qui la nommèrent Mascarenhas, du nom de leur chef. Ils n'y trouvèrent aucun établissement. M de Pronix, agent de la Compagnie des Indes orientales à Madagascar, prit possession de Bourbon en 1642, au nom du roi de France. En 1649, M. de Flacourt, son successeur, prit de nouveau solennellement possession de Bourbon au nom du roi, et changea le nom

des chrétiens dans les États barbaresques, envoie d'abord lord Exmouth avec des instructions étroites liers de rachat furent passés au nom de la cour de et mesquines, d'après lesquelles des traités particuVienne et de celle de Naples; puis elle eut honte de ce rôle et chargea le mème amiral de notifier la mise en liberté des captifs, sans indemnité et l'abolition perpétuelle de l'esclavage. Omar, dey d'Alger, indigné d'un retour si prompt sur des traités tout récents, en appela aux armes. Exmouth reparut devant Alger, le 27 août, et bombarda la ville. Des marins anglais vinrent incendier la flotte algérienne, et Omar ne refusa plus les conditions proposées.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small]

Le duc est représenté par le comte de Blacas.

-(24 avril.) Célébration du mariage du duc de de Mascareigne qu'elle portait en celui de Berri à Naples avec la princesse Marie Caroline. Bourbon. Les Anglais s'emparerent, le 8 janvier 1810, de l'île Bourbon, et en décembre suivant de l'ile de France, qui reprit depuis lors le nom de Maurice. L'ile Bourbon fut rétrocédée à la France le 8 janvier 1813, en vertu du traité de paix signé à Paris le 30 mai 4814. Le même traité céda l'ile de France à la Grande-Bretagne.

Le 12 juillet 1815, la nouvelle du retour de Napoléon en France arriva dans les colonies, mais le gouvernement et les troupes se déclarèrent en faveur du maintien de l'autorité royale. Le 5 octobre suivant, une escadre anglaise tenta vainement de ressaisir l'ile. Le 28 octobre 1815, la nouvelle de la rentrée de

Louis XVIII à Paris arriva à Bourbon, et dès lors l'état de guerre cessa. L'étendue des bois et forêts de Bourbon est évaluée à un peu plus du quart de la superficie de l'ile. Bourbon n'a pas de port; elle n'a que des rades

(juillet.) Expédition du capitaine Tuckey en Afrique pour reconnaître les bords du Zaïre, pour pénétrer dans l'intérieur de ce continent et pour y découvrir les sources du Niger.

(16 octobre.) Jean-Jacques DESSALINES (Jacques Jer), empereur d'Haïti, est assassiné. HenriChristophe est reconnu pour chef par les nègres ; Péthion, par les mulâtres. Lutte continuelle entre ces deux chefs. Péthion est nommé président à vie. - Le Mexique, en insurrection depuis 1810, étend (1815 et 1816) le soulèvement jusqu'au Nonveau-Mexique et jusqu'à Acapulco. Augustin ITUR

BIDE devient chef de la révolte.

1817 (mars.) Inondations du Rhin, de la Garonne, de l'Aveyron, de la Seine, de la Loire, qui causent de grands désastres.

19¢ Siècle.

Dates.

1815

(3 mars)

(5 mars)

(6 mars)

Événements politiques.

vives inquiétudes vinrent agiter les esprits; mais ces craintes furent bientôt calmées par l'arrivée d'un canot dans lequel s'était jeté l'Empereur, impatient de toucher au rivage.

A cinq heures, le bivouac s'établit dans un champ entouré d'oliviers. « Voilà, dit le grand homme, un heureux présage! puisse-t-il se réaliser!»>

Aussitôt après le débarquement, Napoléon avait dirigé sur Antibes un capitaine de la garde avec vingt-cinq hommes qui devaient s'y présenter comme des déserteurs de l'île d'Elbe, et sonder les dispositions de la garnison. Entraînés par une imprudente ardeur, ils entrèrent en ville aux cris de Vive l'Empereur! Le commandant fit lever le pont et les retint prisonniers. Une tentative infructueuse fut faite pour obtenir leur restitution, et à onze heures du soir on se mit en marche en traînant quatre pièces d'artillerie. Les Polonais formaient l'avant-garde, courbés sous le poids des effets d'harnachement. Napoléon faisait acheter tous les chevaux qu'on rencontrait, afin de les remonter un à un. On se rendit à Grasse, et la colonne arriva le 2 au soir au village de Cerenon, ayant ainsi fait vingt lieues dans la première journée. Partout l'Empereur fut reçu avec des transports de joie qui présageaient un heureux succès.

- L'Empereur couche à Barême, et le 4 à Digne. Le bruit de son arrivée le précédait, et excitait partout un sentiment mêlé de satisfaction et d'inquiétude.

[ocr errors]

-

Napoléon va coucher à Gap. Il ne conserve près de lui que six cavaliers et quarante grenadiers. Il y fait imprimer ses proclamations, dont l'effet fut si soudain, que toute la population voulut marcher avec lui. Les autorités supérieures s'étaient retirées à son approche. Le maire, les conseillers municipaux, les officiers à demi-solde vinrent seu's à lui.

La reine Hortense apprend à l'improviste de lord Kinnaird la nouvelle du débarquement de l'Empereur. Le lord lui communique ses craintes qu'on ne prenne les deux jeunes princes pour otages. La reine les fait conduire, pendant la nuit, dans une campagne voisine, chez une personne dévouée. Elle-même quitte son hôtel de la rue Cerutti et se cache dans une maison de la rue Duphot.

Le 6, à deux heures après midi, l'Empereur part de Gap. A Saint-Bonnel, les habitants voulaient sonner le tocsin, réunir les villages et l'accompagner en masse. « Restez tranquilles chez vous, leur dit-il. J'amène peu de soldats, mais tous ceux que je rencontrerai se rangeront de mon côté. »>

Le même jour, l'empereur vient coucher à Gorp, et quarante hommes commandés par Cambronne poussèrent jusqu'à Mure. Cambronne marchait souvent seul en avant. Partout on lui faisait bon accueil. Un seul maire, celui de Sisteron, essaya de soulever les habitants. A l'arrivée de Cambronne, il feignit de n'avoir manifesté que la crainte de ne pas voir payer les fournitures. « Payez-vous ! » lui dit Cambronne en lui jetant froidement sa bourse. Mais les habitants indignés s'empressèrent de préparer plus de vivres qu'on n'en avait demandé. En sortant de la mairie, Cambronne et ses quarante grenadiers rencontrèrent un bataillon envoyé de Grenoble pour leur fermer le passage. Cambronne ne fut pas écouté. L'Empereur averti se porte sur-lechamp à l'avant-garde. Sa garde, abîmée par une longue marche à travers les chemins rocailleux, n'avait pu le suivre; mais quand elle apprit l'affront fait à Cambronne, elle oublia ses fatigues et vola sur ses traces. Les troupes venues de Grenoble avaient rétrogradé et pris position à trois lieues de Gorp. C'était un bataillon du 5 de ligne et deux compagnies du génie, ensemble sept à huit cents hommes. Le chef d'escadron Roul, qui alla les reconnaître, ne put se faire entendre. « Fleury m'a trompé ! s'écria l'Empereur ; n'importe, en avant! » Aussitôt mettant pied à terre et suivi de sa garde, l'arme sous le bras, il marche droit au détachement et dit : « Eh quoi! mes amis, vous ne me reconnaissez pas ! Je suis votre empereur.

« PrethodnaNastavi »