Slike stranica
PDF
ePub

19€ Siècle.

Dates. 1815

Événements politiques.

La proximité de Paris amenait déjà au quartier général une foule d'émissaires chargés d'annoncer à l'Empereur les bonnes dispositions des troupes et de la population de Paris. Il en vint aussi quelques-uns à l'allure suspecte qui furent tenus à distance.

Les troupes étaient harassées de fatigue; l'Empereur fit venir le chef de la marine et prescrivit lui-même les dispositions nécessaires pour les faire transporter à Paris, en disposant tous les bateaux propres à ce service.

L'Empereur avait rencontré dans sa route, d'Auxerre à Fontainebleau, la veille, plusieurs régiments qui venaient le rejoindre, quelques-uns sans leurs officiers que leurs opinions ou de nobles scrupules avaient retenus. - Le 3° régiment de hussards, commandé par le jeune et brillant Moncey, ancien premier page de l'Empereur, qui l'aimait beaucoup, officier aussi distingué par sa bravoure que par ses nobles sentiments, avait manifesté le plus vif enthousiasme pour Napoléon. Moncey crut devoir écarter son régiment de la route suivie par l'armée impériale, pour ne pas manquer au serment qui le liait, tant que le roi serait en France. Ses hussards, qui l'adoraient, le suivirent fidèlement en criant: Vive l'Empereur !

[ocr errors]

Napoléon parcourut le château et les jardins de Fontainebleau, sans laisser voir aucune émotion des scènes qui s'y étaient passées une année auparavant. A onze heures, il dicta l'ordre du jour annonçant qu'on coucherait à Essone; mais il reçut à midi deux courriers, dont l'un de M. le comte de Lavalette, qui avait repris la direction des postes, et qui lui annonçait le départ du roi. Il fit aussitôt partir les officiers de sa maison pour Paris, avec l'ordre de tout préparer aux Tuileries pour le moment de son arrivée. A deux heures il se mit en marche, mais ce ne fut qu'à neuf heures du soir qu'il arriva aux Tuileries. Louis XVIII avait quitté le palais la nuit. précédente, et son départ, à la lueur des torches, avait eu tous les caractères d'une fuite.

--

Le 20 mars, dès le matin, la cour des Tuileries commençait à se remplir d'une foule d'officiers à demi-solde attendant l'Empereur. Le drapeau tricolore fut arboré à dix heures et salué par les acclamations les plus vives.

Toute la journée se passa dans l'attente. Chaque calèche qui arrivait était enlevée. Les officiers qui en descendaient étaient pressés dans les bras de leurs amis accourus pour les recevoir.

Enfin, à neuf heures du soir, une petite calèche poudreuse, entourée d'une foule de généraux à cheval, passe le long du boulevard neuf, traverse le pont de la Concorde, entre aux Tuileries par le guichet qui donne sur le quai, et s'arrête devant le vestibule qui donne entrée dans les appartements du pavillon de Flore. Elle est saluée de mille cris d'un enthousiasme frénétique. C'était un désordre imposant. Les cris de Vive l'empereur! allaient jusqu'aux nues. Dans la cour du château, il fut impossible aux postillons d'approcher du vestibule, les chevaux ne pouvant avancer. On se précipita à la portière; on l'ouvrit et on tira l'Empereur de sa calèche; mais il ne put mettre le pied par terre, ni sur l'escalier, ni dans les appartements on le porta, on le passa de bras en bras jusqu'à son cabinet. Le respect enfin fit faire trêve à l'enthousiasme, et l'Empereur put respirer librement.

Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, etc.

du duché de Luxembourg, etc., le royaume de Sardaigne rétabli s'augmente du territoire de Gènes anciennement indépendant. - Les îles de la Méditerranée, dépendantes de l'ancienne république de Venise, érigées en république fédérative, sont placées sous la protection de l'Angleterre, etc., etc.

La Charte rétablit l'élection directe, mais

renfermée dans les limites les plus étroites, de manière à constituer un véritable privilége.

1815 (9 juillet). Le palais de la chambre des représentants est fermé par un caporal prussien. Les membres se réunissent et rédigent une protestation chez Lanjuinais.

[ocr errors]

CHAMBRE INTROUVABLE. - On a donné ce nom à la législature de 1815-1816. Les colléges électoraux avaient envoyé à la Chambre tout ce qu'il y avait dans le parti royaliste de plus aveugle, de plus rétrograde, de plus exalté. Un ensemble de lois est préparé, destiné à régulariser l'arbitraire qui règne sur les départements. On suspendra la liberté individuelle, de nouveaux crimes seront inventés pour lesquels on créera des tribunaux exceptionnels, des commissions militaires sans appel; et l'on arrivera jusqu'à incriminer et punir l'intention et la pensée, même lorsqu'elles n'auront été suivies d'aucune manifestation publique. « Dans les circonstances où nous étions, dit un peu plus tard Louis XVIII, une pareille Chambre était introuvable!» Le nom de Chambre introuvable resta à cette législature.

-(13 juillet.) Ordonnance royale qui, sur la proposition de M. Pasquier, garde des sceaux, expulse de leurs siéges les membres de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, des Cours d'appel, des Tribunaux de première instance et des Tribunaux de paix nommés pendant les Cent-Jours. Elle impose une nouvelle investiture aux officiers ministériels entrés en fonctions depuis le 20 mars, et à ceux qui, depuis la même époque, avaient changé de résidence et de titre.

-(24 juillet.) Ordonnance qui traduit devant les conseils de guerre dix-neuf généraux, en tête desquels figurent Ney et Labédoyère,

d'artistes qui demandaient à jeter dans le champ commun de la France de nouvelles idées, de nouvelles formes, de nouvelles puissances. Beethoven et Weber étaient en tête de ces artistes. La Société

des Concerts fut le premier sanctuaire où on put les entendre. Pendant trois années, une troupe

allemande nous fit connaître ces chefs-d'œuvre.

Ce fut alors que parut MEYERBEER qui donna successivement à l'Opéra Robert le Diable, les Huguenots, le Prophète, etc.

Fondation du théâtre du Gymnase par des déserteurs du Vaudeville, ayant pour directeur Poirson, et pour auteur principal, M. Scribe. Créé sous le prétexte de favoriser les débuts des élèves du Conservatoire, cette condition fut éludée, et en 1824, la duchesse de Berry accepta le patronage de cette entreprise et lui donna son nom. La révo

lution de 1830 dérangea les affaires du théâtre de Madame, mais, à quelques modifications près, ce théâtre a peu changé de physionomie.

(29 janvier.) Mort de Georges III, roi d'Angleterre, déjà privé de raison. Le prince régent lui succède sous le nom de Georges IV. Dans les premiers jours de son règne, est découverte la conspiration de Thistlewood; lui et ses complices voulaient égorger les ministres, brûler Londres et la piller.

Révolution en Espagne. Les insurgés, commandés par Quiroga et Riego, occupent l'île de Léon et établissent la constitution décrétée à Cadix; Ferdinand VII l'accepte et jure de l'observer (9 mars).

[ocr errors]

Mort d'ALI, pacha de Janina. - Né à Téphélen, petite ville située dans le pachalick de Berat, et issu d'une famille d'aventuriers, Ali-Pacha ne dut son étonnante fortune qu'à lui-même. Après la ruine de Venise, ayant réussi à s'emparer des possessions de cette république sur la côte maritime de l'Albanie, il se trouva posséder presque toute l'Albanie, l'Acarnanie, l'Étolie, avec le titre de gouverneur de la Romélie, l'une des grandes divisions de l'empire turc. L'aîné de ses fils était en outre pacha de la Morée. Mais Ali-Pacha, devenul

19¢ Siècle.

Dates. 1815

Événements politiques.

(20 mars)

(21 mars)

(23 mars)

(27 mars)

CENT JOURS

L'époque des Cent Jours est une époque inqualifiable où le gouvernement réel n'existait nulle part. C'était un être de raison, un être impalpable. Une puissance occulte disposait des esprits, des communications et des moyens. Trahis, mystifiés, assis sur un terrain miné de toutes parts, les honnêtes gens assistaient à des scènes ténébreuses sans pouvoir les démasquer, et subissaient le mal sans pouvoir ni l'empêcher ni le dénoncer.

Tout était déjà réinstallé dans le château; chacun avait repris son poste. L'Empereur y dîna, trouva son appartement fait; on eût dit qu'il revenait simplement d'un voyage. Les officiers du service d'honneur, les employés de toute espèce avaient repris leurs fonctions. Il ne se trouva qu'un bataillon de la garde nationale dans la cour du château au moment de l'arrivée ; mais avec ce bataillon, il y avait quatre ou cinq mille officiers de toutes armes à la demi-solde. Tous avaient été à la rencontre de l'empereur sur la route de Fontainebleau. A peine l'Empereur fut-il dans son cabinet, qu'il fit demander ses anciens ministres, et ordonna à chacun d'aller reprendre son portefeuille. Le prince Cambacérès accepta le ministère de la justice; le prince d'Eckmül fut nommé ministre de la guerre; le duc de Vicence fut replacé au timon des affaires étrangères; le duc de Gaëte et le comte Mollien redevinrent ministres des finances et du Trésor; le duc de Bassano fut rappelé au ministère de la secrétairerie d'État; le duc de Decrès au ministère de la marine; l'intègre Carnot fut nommé ministre de l'intérieur, et le duc de Rovigo reçut le commandement général de la gendarmerie. Il n'y eut guère de nouvelle promotion que celle de l'indigne Fouché, qui fut chargé de la police. Ainsi, le soir même de son arrivée, Napoléon est livré à Fouché.

Le 20 mars était l'anniversaire de la naissance du roi de Rome. Napoléon avait tenu à faire son entrée à Paris ce jour-là.

Au milieu des grands dignitaires dont il était entouré, il ne pouvait dissimuler son ravissement; mais ses paroles ne furent pas toutes flatteuses pour ses courtisans : « Ce sont, dit-il, les gens désintéressés qui m'ont ramené à Paris. Ce sont les souslieutenants et les soldats qui ont tout fait; c'est au peuple, c'est à l'armée que je dois tout. >>

Paroles remarquables exprimant une pensée qui fut celle de Napoléon pendant toute sa vie, et qu'il traduisit par ces mots : « Tout par le peuple, tout pour le peuple! »

-La première parole de l'Empereur à sa belle-fille la reine Hortense, après l'avoir embrassée, fut celle-ci : Où sont vos enfants ? Le lendemain, en les recevant aux Tuileries, il leur témoigna toute sa tendresse. Il semblait qu'il voulût reporter sur ces deux jeunes têtes l'affection qu'il ne pouvait plus témoigner à son fils. Il les montrait avec orgueil au peuple qui se pressait sous ses fenêtres.

Arrivée de Louis XVIII à Lille.

Arrivée aux Tuileries du bataillon de la garde qui avait suivi l'empereur à l'île d'Elbe.

Louis XVIII quitte Lille pour se rendre à Gand. Il ne reste en France que le duc et la duchesse d'Angoulême. La duchesse essaie vainement de se maintenir dans Bordeaux.

- L'empereur fait annoncer aux ambassadeurs des puissances étrangères qu'il est dans l'intention d'observer fidèlement le traité de Paris.

Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, etc.

et qui met en surveillance dans des résidences fixées par la police, trente-huit autres personnes dont la liste commence par le nom de Soult.

(31 juillet.) Le gouvernement anglais invite Louis XVIII à sanctionner le décret de Na

poléon ordonnant l'abolition de la traite des negres. Le roi se révolte d'abord à l'idée de reconnaître valide un acte de Napoléon; mais il obéit. (Juillet.) Fin de la guerre à mort que l'Angleterre avait déclarée en 1793 à la révolution française.

La Grande-Bretagne a fait soixante-cinq guerres dans un espace de cent quarante-sept ans, c'est-à-dire depuis 1668 jusqu'en 1815. Voici l'état des sommes que lui ont coûté ces années de guerres:

Celle qui commence en 1668.
Celle de la succession...

Celle d'Espagne..

Celle de Sept-Ans...

Celle d'Amérique..

Celle de la révolution

Celle de l'empire......

TOTAL....

900,000,000 1,562,500,000 1,362,500,000 2,800,000,000 3,400,000,000 11,600,000,000 28,975,000,000 50,600,000,000

trop puissant, portait ombrage à la Porte, et Mahmoud envoya contre lui des forces supérieures. Ali se défendit bravement; mais, trahi de toutes parts, il dut capituler en se réservant la vie sauve. Kour|chid-Pacha promit tout; mais, une fois Ali entre ses mains, il lui fit présenter un firman de mort; Ali-Pacha répondit en faisant feu de ses pistolets, et tomba percé de coups en criant à ses officiers d'ôter la vie à Vassileki, sa favorite. - Ali-Pacha était un aventurier brave, intrigant et cruel. Diviser pour régner était sa maxime favorite.

[ocr errors]

-Mort de M. de Monthyon, maître des requêtes, conseiller d'État, intendant de l'Auvergne sous Louis XVI. Il a institué les prix Monthyon.

(5 juillet.) Révolution à Naples. Le roi accepte la constitution espagnole des cortès, sauf les modifications locales qui seront déterminées par le parlement napolitain. Convocation et réunion de ce parlement, composé de 85 membres.

[ocr errors]

Le roi d'Angleterre présente à la Chambre des lords une accusation d'adultère contre Caroline-Amélie, princesse de Galles, sa femme; il demande la dissolution du mariage.

Depuis 1803 jusqu'en 1816 inclusivement, l'Angleterre a répandu 3,227,715 fusils dans -Alexandre Ypsilanti, au service de la Russie, la circulation, non compris ceux sortis du est choisi pour chef de l'Héterie, société établie en royaume pour le compte des particuliers. En 1815 pour affranchir la Grèce du joug des Turks. voici l'état de distribution à la chambre du Il trace aux hétéristes de Bessarabie et de Grèce trésor public:

43,643 aux alliés de l'Angleterre ;

349,882 aux troupes de ligne anglaises;

151,965 à la milice des trois royaumes;
151,969 à la milice locale des trois royaumes;
307,683 aux volontaires, idem.
215,233 à la marine, idem.

Et on consomma, terme moyen par année de guerre, quatre-vingt mille barils de poudre. 16 août. Deux ordonnances faites contre le vœu de la Charte avaient déjà paru: l'une qui a augmenté lé nombre des députés et abaissé l'âge des électeurs, l'autre qui a précipité de leurs siéges inamovibles vingt-neuf membres de la Chambre haute; il en survient une troisième, dans laquelle le roi ne se montre pas moins infidèle aux obligations de la loi constitutionnelle. S'appuyant de l'art. 14 de cette loi, qui l'autorise à veiller par des

le plan de la révolte qui ne doit éclater qu'en 1825; mais son plan tombe entre les mains de ChurchidPacha, le vainqueur de Servie.

[ocr errors][merged small][ocr errors][merged small]

19€ Siècle.

Dates. 1815

(2 avril)

(15 avril)

(1 mai)

Événements politiques.

Un traitement annuel de 300,000 francs est alloué à la duchesse douairière d'Orléans pour l'indemniser du séquestre mis sur ses biens. La duchesse de Bourbon reçoit également une indemnité de 150,000 francs de rente.

- Madame d'Angoulême quitte la France et s'embarque à bord d'un navire anglais. Elle avait essayé de la guerre civile à Bordeaux, et s'était mise à la tête de la garde nationale de cette ville pour empêcher le général Clausel d'y pénétrer. Ce général la contraint d'en sortir. Elle s'embarque à Pauillac pour l'Angleterre.

-Le duc d'Angoulême a vainement essayé sur les bords du Rhône de soulever le peuple contre le retour de Napoléon. Il se rend prisonnier. - Conduit à Cette, il recouvre la liberté par ordre de Napoléon et s'embarque.

Le prince de Metternich s'entend déjà avec Fouché pour substituer une régence au gouvernement de l'empereur. Convaincu de la trahison de Fouché par des preuves authentiques, Napoléon veut d'abord le faire fusiller; mais on l'en dissuade, et il se borne à le faire surveiller.

- Recrutement de l'armée, approvisionnement et armement des places fortes.Fabrication d'armes et levée de chevaux. Déclaration du congrès de Vienne, qui

ne laisse aucun espoir de paix.

L'armée ne comptait guère que quatre-vingt mille hommes; toutes les flottes étaient désarmées et les équipages congédiés; la marine n'avait pour seules troupes que huit bataillons de canonniers ; les arsenaux ne contenaient que cent mille fusils neufs, et trente mille à réparer; enfin les places fortes étaient désarmées.

Napoléon crée les cadres des 3, 4 et 5 bataillons des régiments d'infanterie, des 4 et 5o escadrons de cavalerie, ceux de trente bataillons d'artillerie, de trente régiments de la jeune garde, de dix bataillons d'équipages militaires, et de vingt régiments de marine; il appelle au service deux cents bataillons de gardes nationales d'élite, forts chacun de cinq cent soixante hommes ; il fait revenir sous les drapeaux tous les anciens militaires; cet appel produit deux cent mille hommes. La conscription de 1815 est rappelée; elle devait donner cent quarante mille hommes. Un appel de deux cent cinquante mille hommes doit être proposé aux Chambres dans le courant du mois de juillet, et la levée doit être terminée en septembre. Trente mille officiers et sous-officiers en réforme ou en retraite sont rappelés sous les drapeaux. - L'artillerie fabrique en un mois la quantité d'armes qu'en un temps ordinaire elle n'eût pu achever avant six mois. Le Trésor avance plusieurs millions aux fabriques de drap pour les relever. - Des marchés sont passés pour un grand nombre de chevaux de cavalerie et d'artillerie; l'on démonte dix mille gendarmes, et leurs chevaux sont payés comptant. L'insurrection de la Vendée diminue de vingt mille hommes l'armée de Belgique et la réduit à cent vingt mille combattants. (Les géné· raux Travot et Lamarque parvinrent à terminer l'insurrection.) L'empereur fait for. tifier Paris et Lyon.

- Le marquis Louis de La Rochejaquelein apporte aux habitants des provinces de l'ouest de la poudre et des fusils, dons de l'Angleterre. Le général Lamarque vole, à un signe que lui fait Napoléon, pour mettre le pied sur la mêche rallumée. ASSEMBLÉE DU CHAMP-DE-MAI. La réponse de la Chambre des représentants au discours de l'empereur signale un esprit d'opposition qui jette un sentiment confus de tristesse dans l'âme de Napoléon. Son esprit superstitieux est frappé de la chûte de Murat comme d'un mauvais présage. L'incertitude qui agite tous les cœurs ressemble à du recueillement. L'empereur jure fidélité sur l'Évangile à son devoir de prince. Distribution des Aigles. Caresses faites aux électeurs des départeFormation de la Chambre haute. Macdonald refuse la pairie. Chambre des représentants écarte le prince Lucien de la présidence, et, au grand

ments.

[ocr errors]

La

« PrethodnaNastavi »