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(29 jan

(24 mars)

Desorures graves a Gene, a occasion de la suppression a un pommet ge qui surmontait un arbre de liberté. - Pillage et incendie.

- Deux corvettes françaises, commandées par M. Rocknaye, châtient vigoureu

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Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, etc.

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naquit à Limoges, le 15 octobre 1784. Son père, Jean-Ambroise Bugeaud, chevalier, seigneur de la Piconnerie, était un gentilhomme périgourdin; sa mère, Françoise de Sulton. de Clonard, appartenait à l'une des plus illustres familles de l'Irlande. Il fit ses premières campagnes comme simple grenadier vélite. D'abord appelé au camp de Boulogne, en 1805, il fit partie de la grande armée, gagna les galons de caporal à Austerlitz, et l'année suivante il était sous-lieutenant au 64me de ligne. Après avoir fait les campagnes de Prusse et de Pologne, il servit en Espagne, d'abord comme lieutenant adjudant-major, puis comme capitaine des voltigeurs, ensuite

comme capitaine de grenadiers dans le 116me de ligne. Souvent il mérita d'être mis à l'ordre du jour de l'armée. Sa belle conduite au siége de Tortose lui valut le grade de chef de bataillon. Le maréchal Suchet signale, presque à chaque page de l'Histoire de l'armée d'Aragon, l'intrépidité et l'intelligence de la guerre du commandant Bugeaud.

Dans l'hiver de 1813 à 1814, il commandait les avant-postes de l'armée sur les bords du Llabregat: au moyen d'une combinaison stratégique, il défendit sa position menacée

Cette banque fut dissoute le 12 avril par suite par des forces infiniment supérieures, enleva de la condamnation de Proudhon.

(14 février). Loi relative à la dissolution de l'Assemblée nationale et à la convocation de l'Assemblée législative.

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plusieurs détachements ennemis, et entre autres un escadron entier de hussards noirs anglais, et soutint, avec une poignée de braves, le choc de quatorze mille hommes. Lors de la bataille de Toulouse, il était à

(27 février). La Chambre fixe à 9,000 fr. par Narbonne, colonel du 14me de ligne. an l'indemnité accordée aux représentants.

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- (Avril). SociÉTÉS SECRÈTES et CLUBS.-Projet de loi présenté à l'Assemblée constituante pour l'interdiction des CLUBS. La réorganisation et la multiplication des sociétés secrètes date de ce jour-là. On voulut continuer dans les ténèbres l'œuvre qu'on ne pouvait plus poursuivre au grand jour. Depuis le mois de janvier de cette année, il existait une association intitulée la Solidarité républicaine, présidée par le représentant Martin Bernard, qui avait ses bureaux rue Coquillière, 15, et rue des Bons-Enfants, 1. Elle eut en très-peu de temps des ramifications à Marseille, à Tarascon, à Orange, à Nîmes, etc,

En 1815, il fut envoyé à l'armée des Alpes sous les ordres du maréchal Suchet, qui lui confia le commandement de son avant-garde. Le 15 juin, il prit un bataillon de chasseurs piémontais, dans le village de SaintPierre-d'Albigny. Le lendemain, il mit en déroute une brigade piémontaise sur laquelle il fit deux cents prisonniers. Le 25, il détruisit

un bataillon ennemi à Moustier; le 27, il défit complétement une avant-garde autrichienne. La nuit suivante, on lui remet le bulletin de la bataille de Waterloo, qu'il lit à ses soldats réunis, auxquels il fait prêter un nouveau serment de fidélité. Tout à coup on lui annonce la présence des Autrichiens; Bugeaud avec

19€ Siècle.

Événements politiques.

Dates.

1849

(3 avril)

(6 avril)

(11 avril)

(16 avril)

(17 avril)

(26 avril) (1er mai)

(9 mai)

(28 mai)

sement les populations indigènes de Rio-Nunez (côte occidentale d'Afrique) et leur chef Majoré, auteur de vexations contre les Européens.

La haute cour de justice de Bourges rend son arrêt dans l'affaire du 15 mai. Six accusés sont acquittés, deux sont condamnés à la déportation; ce sont : Barbès et Albert; Blanqui est condamné à dix ans, Sobrier à sept, Raspail à six. Six accusés contumaces sont condamnés à la déportation.

-

Transport à Doullens de Barbès, Martin dit Albert, Blanqui, Sobrier, Raspail, Flotte et Quentin, condamnés par la haute cour de justice pour l'attentat du 15 mai.

-La Banque du Peuple de Proudhon entre en liquidation. Depuis l'ouverture de la souscription elle n'avait pas réalisé 18,000 fr.

-Le projet d'intervention dans les affaires d'Italie est adopté à la majorité de trois cent quatre-vingt-huit voix contre cent soixante-une. L'expédition de Rome eut trois buts: maintenir la légitime influence de la France en Italie; assurer à la papauté toute son indépendance et sa liberté; garantir le pouvoir pontifical contre le retour des abus du vieux régime.

- Le général Oudinot est nommé commandant du corps expéditionnaire qui va débarquer en Italie.

Occupation de Civita-Vecchia par le général Oudinot.

- Un banquet démocratique avait été organisé à Moulins. Sept à huit cents individus, enfants, femmes, s'étaient réunis pour recevoir Ledru-Rollin, qui devait présider le banquet. Aux cris de Vive la Montagne! vive Ledru-Rollin! la foule qui entourait la maison répondait par des cris de Vive Napoléon! A bas l'agitateur! à bas les fainéants! à bas les rouges! à bas les quarante-cinq centimes ! C'étaient les paysans, les ouvriers qui les poussaient. Le banquet fut envahi, les drapeaux furent lacérés, et Ledru-Rollin n'eut que le temps de s'évader. Malheureusement pour lui, sa voiture traversa la place de l'Hôtel-de-Ville; les chevaux furent arrêtés, les glaces de la voiture brisées, et ce ne fut que grâce à l'intervention de la garde nationale que Ledru-Rollin put s'échapper sain et sauf, au milieu des huées et des imprécations.

Ledru-Rollin, s'appuyant sur les dépêches reçues jusqu'à ce jour de l'armée d'Italie, demande la mise en accusation du Président de la République et des ministres, et une résolution formelle de l'Assemblée consacrant la reconnaissance de la république romaine. Cette proposition est repoussée.

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Le journal la Démocratie Pacifique dénonce une conspiration imaginaire du Président de la République, avec des détails tellement circonstanciés, que M. Crémieux croit devoir la dénoncer au pouvoir exécutif. M. Considérant invoque à la tribune, comme preuve principale, des mouvements de troupes et l'arrivée à Paris de quarante infirmiers, appelés pour les cruelles éventualités du combat. « Vous arez menti! lui crie Pierre Bonaparte d'une voix éclatante, vous avez menti en disant que le Président conspire contre la république. »

- Ouverture de l'Assemblée législative, sous la présidence d'âge de M. Kératry. Vers six heures et demie, une bande de quinze cents hommes entoure le palais aux cris de Vive la sociale! vive l'amnistie! Les cavaliers dégagent les avenues. Plusieurs arrestations sont faites.

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