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Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, etc.

ordonnances à la sûreté de l'État, il lève sur ses peuples, à titre de réquisition de guerre, sans le secours des autres pouvoirs de l'État,

une contribution extraordinaire de 100 mil

lions. Le soin laissé aux Chambres de répartir cet impôt ne secourt point la Charte, qui a reçu une nouvelle et funeste atteinte.

17 août. Le roi, qui a déjà prescrit la formation de son armée, règle les forces de sa

garde, qui s'élèvera à 26,000 hommes; il blesse de nouveau le sentiment de l'émulation dans les militaires, en instituant de plus ses gardes du corps, qui deviennent officiers en approchant de sa personne.

guerre sous la Convention, il dénonça lui-même Dumouriez, qui le fit arrêter avec les quatre commissaires envoyés vers lui. Rendu deux ans après, en échange de la fille de Louis XVI, il fut de nou veau employé et dut à Napoléon tous ses titres et une brillante fortune. Cependant, le 1er avril 1814, dans le conciliabule qui se tint chez Talleyrand Beurnonville provoqua la déchéance de l'empereur, et, quelques jours après, en qualité de membre du gouvernement provisoire, il s'opposa à la régence de Marie-Louise et opina pour le retour des Bour bons. Ceux-ci le récompensèrent par de nouveaux honneurs. Pendant les Cent-Jours, il passa en Bel

— (19 août.) La Chambre haute reçoit prèsgique, d'où il revint à la suite des armées ennemies. Louis XVIII le nomma président de la commission chargée d'épurer l'armée. Mort le 23 avril 1821.

de cent nouveaux siéges. Louis XVIII, sur les conseils de ses ministres et de sa propre sagesse, déclare que la dignité de pair sera HERÉDITAIRE de mâle en mâle dans la ligne directe des premiers-nés (19 août). Monsieur fait entrer ses favoris au sein de ce corps auguste où il s'assied lui-même. M. Jules de Polignac, gouverné par l'esprit du comte d'Artois, est un des pairs nouvellement élus, et il refuse d'engager sa foi à la constitution, sous la raison qu'elle ne fait pas à la religion catholique la part demandée par toute conscience partagée entre son Dieu et son roi. Monsieur plaide pour son favori; mais les pairs, respectant leur propre serment, opinent à ce que M. Jules de Polignac ne puisse éluder le sien. (25 août.) Ordonnance du roi de France concernant l'institution des MAJORATS attachés à la pairie nul ne sera désormais nommé pair s'il n'a institué un majorat.

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— (octobre.) Retour de l'expédition anglaise au nord, sous les ordres du capitaine Parry; les vais

seaux s'étaient avancés dans la mer Polaire à

112 1/2 degrés de longitude ouest de Greenwich; découverte de 12 îles inconnues; pendant plus de trois mois les marins embarqués sur ces bâtiments n'aperçurent pas le soleil, etc.; le thermomètre de Fahrenheit descendit jusqu'au 55° degré au-dessous de zéro, le 1er août 1819; la glace qui environnait les bâtiments était épaisse de plus de quarante pieds anglais.

1821. Révolution au Brésil. Le roi Jean VI s'em

barque avec ses trésors pour le Portugal, et laisse son fils, DON PEDRO, régent du Brésil.

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19¢ Siècle.

Dates. 1815

(12 juin)

(13 juin)

(14 juin)

(15 juin)

Événements politiques.

déplaisir de la couronne, fait asseoir sur le fauteuil l'esprit de liberté dans la personne de Lanjuinais.

-Cent quatre-vingt-cinq mille hommes composent l'armée : l'empereur en commandera cent mille, Suchet douze mille (frontières d'Italie), Rapp dix-huit mille en Alsace, Lamarque dix-sept mille (Vendée); vingt mille sont en observation à Béfort, à Marseille, à Toulouse.

L'empereur quitte Paris, et se rend à Avesnes.

-Le lendemain du départ de l'Empereur, le duc de Vicence, ministre des relations extérieures, et Carnot, ministre de l'intérieur, présentent à la Chambre des pairs un rapport exact de la situation du pays. Carnot termine ce rapport en disant que de l'union de tous dépendait le salut de l'État. Le duc de Vicence expose ensuite sans déguisement la position de la France vis-à-vis de l'Europe armée; il rend compte des efforts infructueux de l'Empereur pour obtenir une paix honorable. Ces deux discours excitent quelques démonstrations sympathiques. La majorité des pairs est bien intentionnée, mais l'énergie lui manque. La Chambre des députés reçoit les mêmes communications, mais cette chambre manifeste des sentiments d'hostilité. Dans l'intervalle du départ de l'Empereur jusqu'à son retour, les Chambres, au lieu de s'occuper des mesures de sûreté dont elles avaient l'initiative, renforcèrent les discussions sur l'acte additionnel et se livrèrent à des dissertations théoriques dont l'inopportunité était un des moindres inconvénients.

- L'armée débouche par Aire, Beaumont et Philippeville. - L'armée prussienne est forte de cent vingt mille hommes, divisés en quatre corps, concentrés sur Fleurus, Namur, Ancy et Hannut. Les Français passent la Sambre, enfoncent le premier corps de Prussiens et entrent avec lui à Charleroi. Wellington ap

prend cette nouvelle au bal; il se hâte d'aller prendre position entre Ath et Nivelle. Désertion de Bourmont (14 juin).

Napoléon se rend à son quartier général : cinq corps formant cent mille hommes, dont seize mille de cavalerie, sont rassemblés autour de lui. Il amène, en outre, avec lui, sa garde, forte de quatorze mille fantassins et de quatre mille cinq cents cavaliers. Ainsi, en deux mois, le ministre de la guerre avait levé quatre cent quatorze mille hommes, près de sept mille par jour; le général Rapp commande le cinquième corps, sous le nom d'armée du Rhin; il est chargé de défendre les provinces de l'Alsace. L'armée des Alpes (septième corps) est sous les ordres du maréchal Suchet. L'armée de la Vendée, commandée par le général Lamarque, est sur le point de rejoindre la grande armée. Le général Lecourbe commande le corps d'observation placé à Béfort. Le maréchal Brune commande dans le Midi. Mais l'empereur n'a point renouvelé ses officiers-généraux; il n'a pas mis les plus jeunes sur le premier rang. Cette faute eut des conséquences funestes.

Les dragons de la garde, commandés par Letors, enfoncent les Prussiens retranchés sur les hauteurs de Fleurus; le général Letors est tué. (16 juin.) Blücher ramasse ses troupes battues et dispersées, sur Sombref, Saint-Amand et Ligny. Wellington fait marcher l'armée anglaise sur les Quatre-Bras, position importante, le point de rencontre de Bruxelles, de Charleroi, de Nivelle et de Namur. -Les trois corps de l'armée française agissent simultanément. Ney, avec la gauche, marche aux Quatre-Bras; Grouchy doit attaquer Sombref avec la droite; Napoléon A trois heures après midi le canon tonne, les villages s'enveloppent de fumée. Vandamme, un des généraux de Grouchy, emporte Saint-Amand à la baïonnette et marche sur le grand et solide village de Ligny, où s'engage un des plus terribles combats qu'on ait jamais vus. Pendant cinq heures, on y lutte corps à corps deux cents bouches à feu tirent de chaque côté sur le village en flammes.

reste au centre.

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Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, etc.

Louis XVI eût reparu sur ses habits, donne
sa démission. Le comte Barbé-Marbois, le
comte Vaublanc, le vicomte Du Bouchage, le
duc de Feltre, le duc de Richelieu, président
du conseil, se partagent les portefeuilles.
-(29 septembre.) Ordre du Lion de Belgi-
que institué le roi des Pays-Bas, le 29 sep-
par
tembre 1815. La décoration est une croix
blanche émaillée surmontée de la couronne
royale; dans un rond bleu est un W ceint
d'une guirlande de lauriers; sur le revers, les
armes du royaume, avec cette légende: VIR-
TUS, NOBILITAT; ruban bleu liseré orange.

(16 octobre). Barbé-Marbois soumet une loi sur les écrits, discours et cris séditieux. Rapporteur, M. Pasquier.

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(5 mai.) MORT DE NAPOLÉON. L'empereur Napoléon était d'une taille moyenne (cinq pieds deux pouces) mais bien prise; il avait les pieds et les mains d'une finesse extrême, la jambe bien faite et charnue, les cuisses rondes, le buste bien posé, le cou un peu court, une de ces vastes poitrines où un grand cœur peut battre à l'aise. Toute sa démarche était noble et imposante. Sa tête, quoique un peu grosse, était d'une beauté antique. L'ovale de son visage offrait une régularité par9 novembre. La Chambre rétablit parfaite. Il avait le front haut, vaste et découvert, les une loi les compagnies départementales, force cheveux bruns et lisses, les yeux bleus, le nez militaire destinée à prêter des bras à la po- aquilin, les joues pleines, la bouche petite, les

· (18 octobre). M. Decazes dépose un projet de loi pour suspendre dans toute la France la liberté individuelle. - Rapporteur, M. Bel

lart.

lice générale.

(17 novembre). Le duc de Feltre, ministre de la guerre, présente une loi sur le rétablissement des cours prévôtales. - Rapporteur, M. Delamarre (de la Seine-Inférieure).

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dents fort belles, le teint pâle. L'ensemble de ses traits était généralement calme et grave; mais quand l'Empereur était animé par une volonté bienveillante, la sévérité naturelle de sa physionomie faisait place à la mine la plus gracieuse; son Sourire avait alors un attrait irrésistible. Physiquement, Napoléon Bonaparte, étant général, ne paraissait remarquable que par la maigreur de son

-(20 novembre). Deuxième TRAITÉ DE PARIS et convention entre la France et les souverains alliés; stipulation relative à une contribution de guerre de 700,000,000 et à l'en-corps, par la pâleur de son visage (que rendait plus tretien des troupes d'occupation sur les frontières de France durant cinq années. — Une ligne de dix-sept forteresses resta occupée pendant cinq ans, par les troupes alliées.

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pâle encore l'expression vive de son regard percant comme celui de l'aigle), et par ses longs cheveux poudrés taillés carrément, tombant sur les deux côtés de sa tête et cachant entièrement ses oreilles. Lorsqu'il devint consul, son extrême maigreur, bien qu'il fût encore très-mince, avait déjà disparu. Ses longs cheveux étaient coupés, et le grand caractère de sa figure, débarrassé de cet ornement de mode et de mauvais goût, commençait à se faire distinguer. Ce n'est que vers le milieu de son règne comme empereur que la beauté naturelle de son visage acquit toute sa perfection, ainsi qu'on peut le voir en comparant les monnaies du Consulat avec celles de l'Empire. Son

19¢ Siècle.

Événements politiques.

Dates.

1815

(18 juin)

Napoléon, impatienté que Ney n'eût pas encore battu Wellington, prend le parti de lui arracher, par son autorité souveraine, le corps de d'Erlon; mais ce corps était loin.

A la nuit tombante, Napoléon ordonne à Gérard de tourner le village de Ligny avec cinq mille hommes, et de prendre les Prussiens à dos. Ce village, qui avait été pris et repris six fois, nous reste à la septième. Le vieux Blücher faillit y être pris ou tué. Cependant Ney, malgré les ordres de l'Empereur, n'avait pas encore emporté, le 15 au soir, la ferme des Quatre-Bras; il le pouvait facilement avec quarante mille hommes. Il ne se porta sur cette ferme que le 16 à midi avec la moitié de ses forces. Il était trop tard : l'armée ennemie venait de s'y renforcer des divisions du prince d'Orange, du duc de Brunswick et du général Picton. Ney s'anime par les obstacles. Wellington commence à faiblir. Le duc de Brunswick est tué, mais un corps de dix-huit mille Anglais vient au secours de Wellington. Ney veut faire avancer le corps de d'Erlon. Il apprend, au fort de la pluie de boulets qui écrase ses troupes, que l'Empereur en a disposé. Son ardeur est au comble. Il parvient à garder ses positions. Le corps de d'Erlon lui fut rendu dans la soirée, n'ayant pas servi à l'Empereur et ne pouvant plus servir à Ney. Ainsi, trente mille hommes s'étaient promenés l'arme au bras de la gauche à la droite et de la droite à la gauche sans tirer un coup de fusil. - Ce fait est un des jeux de la mauvaise destinée de Napoléon. Le plan conçu par son hardi génie était rompu dès que Wellington et Blücher n'étaient pas mis hors de combat. - L'armée prussienne est concentrée du côté de Wavres. Napoléon confie à Grouchy le soin de poursuivre avec trente-six mille hommes les débris de cette armée et d'empêcher Blücher de se réunir aux Anglais. Grouchy perd de vue les Prussiens, qui se remettent en ordre. Il rencontre le quatrième corps prussien, commandé par Bulow, et, au lieu de l'envelopper, se tient six heures en observation et le laisse enfin rejoindre Blücher. Ce fut ce même corps qui, apparaissant sur la grande scène de Waterloo, nous arracha une victoire. devenue certaine. - Wellington se replie sur Bruxelles. La prudence calculée de Napoléon eût tout sauvé, la prudence timide de ses lieutenants perdit tout. Un jour et une nuit sont dérobés à l'action; Napoléon se laisse arracher ces heures précieuses.

- BATAILLE DE Waterloo. Les Anglais sont postés en avant de Waterloo, sur les routes de Charleroi et de Nivelle; leur centre est au village de Mont-Saint-Jean; derrière eux est la forêt de Soignies. L'Empereur, qui veut enfoncer leur centre, réunit et amoncelle en lignes d'infanterie et de cavalerie redoublées le plus beau et le plus solide de son armée. La vieille garde à pied, flanquée à droite et à gauche des grenadiers à cheval et des dragons, forme, aux pieds de Napoléon monté dans une ferme qui dominait la plaine, la réserve accoutumée. L'armée française est forte de soixante-cinq mille hommes. Elle a devant elle quatre-vingt-quinze mille ennemis. Il y a de part et d'autre deux cent cinquante bouches à feu.

Napoléon emploie trois heures à disposer son ordre de bataille pour donner à Grouchy le temps d'arriver dans le fort de la mêlée; mais Grouchy n'avait reçu l'ordre de Napoléon que fort tard: il ne devait point arriver. — A dix heures, premier coup de canon. Le prince Jérôme attaque le château d'Hongoumont. Il y déploie la plus grande valeur; deux fois il culbute l'élite des troupes anglaises qui, protégées par un château fort où elles s'étaient établies, faisaient un feu des plus meurtriers. Enfin, le prince reste maître du bois après avoir été blessé au bras. Quatre-vingts pièces de canon annoncent l'ordre que Ney a reçu de s'emparer à tout prix de la Haie-Sainte. Elle tombe en notre pouvoir. A deux heures, le désordre s'introduit dans l'armée anglaise. Wellington fait retirer son artil

Religion, Législation, Statistique.

Synchronismes, eto.

taient seules le trésor.

Le traité du 20 novembre 1815, que l'on a comparé au traité de Brétigny, gréva le trésor de 700,000,000 fr.

avaient augmenté la dette publique. Un ar- teint s'était éclairci; ses cheveux courts laissaient riéré énorme pour les ministères, évalué à à nu son front élevé, siége et emblème du génie. 1,308 millions, dont 759 exigibles, pesait sur Son corps avait pris de l'embonpoint; cet embonles recettes, et les dépenses portaient un excé-point augmenta par la suite à Sainte-Hélène, acdant de 300 millions. C'étaient là des jours croissement que le défaut d'exercice, le manque bien tristes! Le commerce et l'industrie géde liberté expliquent suffisamment. Cependant la missaient altérés; l'impôt foncier, les contributions personnelles et mobilières alimen- conscience pure et calme des souvenirs a pu aussi y contribuer. Le tempérament de Napoléon était extraordinaire comme son génie. Il avait un corps de fer, capable de supporter les plus grandes fatigues, il n'était sujet à aucune maladie, il dormait peu, et avait la précieuse faculté d'interrompre et de reprendre à volonté son sommeil. Quand il voulait dormir, tous les endroits lui étaient bons: l'alcôve impériale comme le coin d'un fossé, la planche du lit de camp ou la terre dure du bivouac. Sa vie était frugale, son appétit modéré, ses goûts faciles à contenter. Il mangeait sobrement et vite, buvait peu de vin, peu de café; il ne prenait pas de tabac comme on le croit communément, mais il aimait à en respirer fréquemment l'odeur. Prodigue quand il s'agis

-(20 décembre.) Organisation des COURS PRÉVOTALES qui, composées dans chaque département de cinq membres assistés d'un colonel, devaient terminer leur interrogatoire en vingt-quatre heures, et rendre sans délai et sans appel un arrêt exécutable dans l'espace d'un jour.

M. Voyer d'Argenson, sans paraître s'étonner de la solitude immense qui l'environnait sur ces bancs où grondaient les passions du royalisme, s'éleva avec énergie contre le ré-sait d'embellir la capitale, d'ouvrir des routes, de

tablissement de ces tribunaux extraordinaires; la loi qui suspendait la liberté des individus (29 octobre), celle qui punissait d'un exil éternel la sédition révélée par une parole ou un geste (9 novembre), le rétablissement des compagnies départementales et des cours prévôtales, formèrent le code armé du gouvernement. Il avait des gardes pour saisir ses ennemis, des juges pour les condamner, des prisons pour les détenir, des vaisseaux pour les déporter. Alors il cessa de craindre, et se reposant dans sa force, il voulut pardonner. L'amnistie qu'il proposa le montra animé de toute la modération qui manquait à la cham-galons, sans torsades, sans panache, orné seulement d'une cocarde tricolore attachée par une bre. Il n'économisait son pardon que pour la famille de Napoléon, exilée sous peine de ganse de soie noire. Au commencement de son mort du territoire français, et pour les dix- règne, on ne lui vit longtemps d'autres décorations neuf généraux et les trente-huit personnes que la plaque de la Légion d'honneur, avec une désignées dans l'ordonnance du 24 juillet. simple croix en argent, qu'il détachait souvent de sa boutonnière pour récompenser le mérite et la bravoure. Plus tard il y ajouta la Couronne de Fer italienne. Napoléon était naturellement affable et poli avec tous, bon et facile avec le peuple et ses soldats, plus sévère et plus réservé avec ses généraux et ses ministres. Il avait tantôt la parole

creuser des canaux, il réglait avec une stricte économie les dépenses particulières de sa maison, dont le luxe effaçait néanmoins celui des autres cours de l'Europe. Il voulait voir dans son palais ses généraux chamarrés et dorés, tandis que lui, modeste dans ses habillements, n'était ordinairement revêtu que d'un simple uniforme de colonel de sa garde, sans aucune broderie, que dans les journées pluvieuses il recouvrait d'une redingote dont la couleur grise est bien connue; il portait un chapeau militaire coupé d'une façon particulière sans

1816 (12 janvier.) Loi qui exile les régicides. M. de la Bourdonnaye avait proposé d'épargner tous ceux qui n'avaient été, sous l'interrègne, ni grands dignitaires, ni généraux, ni gouverneurs, ni commandants, ni préfets. Il demandait aussi la mise en jugement des ju

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