Chronique de la conquête de Constantinople et de l'établissement des Français en Morée: écrite en vers politiques par un auteur anonyme dans les premiéres années du xiv siècle

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Verdière, 1825 - Broj stranica: 456
 

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Stranica 125 - Les hommages 3 et les avantages militaires devaient être répartis dans la même proportion. Le surplus appartenait de droit aux Francs. Quant aux habitants des campagnes, ils devaient rester sur le même pied qu'ils étaient sous la domination grecque.
Stranica 124 - ensemble un traité afin d'éviter le pillage, la cap« tivité et les massacres qui pourraient menacer « vos familles. Vous qui êtes des hommes sensés « et ne pouvez manquer d'avoir de l'influence sur « les autres Grecs qui sont tous vos parents, vos « amis ou vos compagnons, préparez leurs esprits et « engagez-les à se soumettre de bonne volonté. » Des que les principaux des Grecs l'eurent entendu, ils le saluèrent respectueusement et envoyèrent leurs messagers partout où ils croyaient...
Stranica 142 - ... privilégiés, pour porter les armes quand il serait nécessaire , et garder le pays; car il disait avec justice que si le pays conquis n'était gardé par les armes et par le service militaire, il serait bientôt perdu. On établit alors , et on régla d'un commun consentement et avec beaucoup de prudence , que ceux qui avaient quatre fiefs devaient lever bannière et faire le service de bannerets , et que chacun serait tenu d'avoir sous sa bannière un chevalier et douze sergents. Ceux qui...
Stranica 185 - ... de leurs bâtiments, et de plus, une légère récompense *. Le prince leur accorda toutes leurs demandes qu'il fit rédiger par écrit et sceller de son sceau. Les serments prêtés de part et d'autre, trois des principaux citoyens de Monobasia prirent les clefs de la forteresse de Monobasia , et les portèrent au prince. L'un s'appelait Mamounas, le second...
Stranica 159 - ... pagnons, afin que je me mette en route. » II demanda ensuite à tous les chefs , aux prélats et aux principaux du pays, de vouloir lui donner un acte scellé par eux, et contenant l'arrêt qu'ils avaient rendu et la copie de la convention faite entre le Champenois et le noble messire Geoffroy, afin de pouvoir les emporter avec lui en France...
Stranica 231 - Despote , saint empereur, je prie ta puissance a « de vouloir bien excuser la réponse que je vais « te faire comme étranger et homme ignorant que « je suis. Tu m'ordonnes 3 de te rendre le pays et la « souveraineté que j'ai dans la Morée , et d'accepter, « moi et mes compagnons ici présents , une partie « de tes trésors, pour retourner en France , y ache« ter des terres, et nous y reposer. Je te répondrai « en peu de mots sur ce que je puis faire, et cette « réponse sera la vérité...
Stranica 110 - Le comte 2 donna alors à son frère tout l'argent comptant qu'il avait, et lui dit :« Cher « frère, puisque je reste ici, prends tout l'argent « qui est dans notre trésor et tout ce que nous « avons en commun et pars avec mes vœux et ceux « de toute notre famille; j'espère en la bonté de « Dieu qu'il te fera réussir. » Guillaume commença donc à rassembler des hommes. Il envoya en Rourgogne 3, d'où lui vinin territorio de Mirandis possident, annuatim mihi solvere tenebantur.
Stranica 377 - L'hommage lige se fait" en s'embrassant sur la bouche % et cet hommage est réciproque, car le prince doit foi à son lige, aussi bien que le lige la lui doit de son côté, et il n'ya aucune différence dans la nature de leurs suo giuramento de tenir e far tenir e adimpir quanto leâlmente potràjustitia.
Stranica 304 - Une autre maison puissante originaire d'Altdorf possédait à cette époque la Bavière ; comme elle eut à sa tête successivement plusieurs princes qui portaient le nom de Guelfe ou Welf, elle fut elle même, ainsi que ses partisans, désignée par celui de Guelfe (Sismondi, Hist, des républiques italiennes, t.
Stranica 356 - ... place d'Acova avec ses dépendances ainsi que toute la baronie a. Elle répéta ensuite une seconde et une troisième fois ses réclamations ; mais le prince lui fit toujours la même réponse que la première fois. La dame Marguerite, assises de Jérusalem adoptées en Morée ainsi que dans tous les autres pays conquis par les Francs : « Se un home tient un fié dou seignor de qui il li doive...

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