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bre et Nello hurle par la fenêtre : Voilà Dante, ovilà Dante le bandit! Par une heureuse combinazione la rue est déserte.

"Au seconde acte, nous sommes dans la Maremme où Pia languit et où Dante la retire des mains des soldats de Nello della Pietra. Le troisième acte se passe dans le Campo-Santo de San-Miniato. Dante y voit l'ombre de Béatrice et lui demande des nouvelles de Gemma.

"Je ne peux t'en donner, réponde l'ombre, mais si tu en veux, descends en Enfer! Et ici, si vous le voulez bien, commence la Divine Comédie. Précipitons-nous dans les gouffres de l'abîme: voici Virgile, Caron, le pape Nicolas III, le comte Ugolin, l'autre évêque Ruggieri et cet infâme coquin de Corso, et enfin, réduits à la dernière misère, Paolo et Francesca.

"Puis, comme après l'Enfer, vient le Purgatoire, nous avons un petit résumé du second Chant et la rencontre avec Pia de Tolomei, qui dit au poète que Bernardino et Gemma sont prisonniers à Avignon. Dante en a assez; il renonce à aller plus avant; il ne pense plus au Paradis; il plante là la Divine Comédie, rebondit sur la terre et arrive à Avignon juste au moment où Clément V ordonne de mettre à la torture Bernardino et Gemma.

"Giotto présente Dante au Pape comme un docteur, et l'étrange docteur prédit au pontife que sa mort est prochaine. De fait, Clément V part subitement pour l'autre monde et le divin poete annonce aux assistants: Messieurs, le pape est mort!

"Cette analyse nouse a tout l'air d'une gageure. Est-ce bien là le Dante de MM. Sardou et Moreau? 27

"Comme nous avions raison de suspecter la prétendue analyse du Dante de MM. Sardou et Moreau! Nous ne l'avons publiée que parce qu'elle nous paraissant un monument de fantaisie ridicule.

"Ce compte rendu avant la lettre a vu le jour en Italie et nous n'ignorons pas que, pour les Italiens, Dante est un personnage sacrosaint. Malheur à qui veut y toucher! Dante appartient à l'Italie, et c'est l'Italie seule qui a la garde de sa mémoire. Prétention excessive!

"Mettre Dante à la scène, quel crime aux yeux des Italiens! Nous estimions donc que l'analyse du drame de MM. Sardou et Moreau présentait de telles inexactitudes qu'on pouvait les croire inspirées par la malveillance.

“M. Sardou, que nous avons eu la bonne fortune de recontrer, n'a pas pris au tragique les indiscrétions erronées. Il sourit avec philosophie. Que n'a-t-on attendu sa pièce pour la raconter en la critiquant et la critiquer en la racontant. Il est trop facile, en vérité, de se poser en censeur plaisant quand on ignore à peu près tout d'une oeuvre. Che premura, miei Signori!

"L'analyse publiée de l'autre côté des Alpes est un squelette complètement informe ou plutôt c'est un je ne sais quoi qui n'a aucun nom dans aucune langue. Après avoir développé inexactement, d'ailleurs le prologue et le premier acte, rien ou presque sur les actes suivants. Le journaliste qui se trompe sur l'ensemble ne se rattrape pas sur le détail. Ainsi, Corso a tout l'air de jouer un rôle considérable; il est qualifié de tyran terrible. En realité, il "sert, trois

répliques au premier acte, où il parait a la tête d'une patrouille; au second, pour avoir porté une main leste et hardie sur une Florentine, on le jette à l'eau. Sa tyrannie n'aura pas été de longue durée, n'est-ce pas?

"M. Sardou s'anime: - Il en va de même pour la scène dans le cimitière de San-Miniato! Scène capitale qui explique pourquoi Dante descend aux Enfers. Lais. sez-moi d'abord vous dire que nous n'avons pas voulu, Moreau et moi, nous occuper de Dante, personnage politique. Que les Italiens se rassurent! Ce côté très obscur de sa vie, nous le laissons dans l'ombre. Dante a quitté Florence à la suite de circonstances et de faits qu'on ignore. Quand ils est revenu sous les murs de Florence, il avait pris place dans les rangs des ennemis de sa patrie. Il était partisan de l'Empereur. Sa situation ressemble un peu à celle des émigrés rentrant en France avec ou derrière les armées du Roi de Prusse. Non, la vie politique de Dante assez peu noble nous n'en avons que faire. Dante, c'est un personnage symbolique; c'est un esprit généreux, libéral, qui démêle les infâmies; c'est un justicier terrible qui flagelle les turpitudes et les corruptions du moyen âge. En face d'événements ou d'hommes illustres - symboliques, eux aussi, et "représentatifs, de leur époque, il se dresse de toute la hauteur de son éloquence indignée. Il fallait qu'il fût mis, pour ainsi dire, en présence de ces événements et de ces hommes, et voilà la raison de sa descente aux Enfers. Comment il accomplit sa mission, je vais vous le dire. Je reviens ainsi à la scène de San-Miniato...

-

"M. Sardou se lève pour prendre un carton dans sa bibliothèque. Ce carton renferme un acte du Dante. Le maître assure ses lunettes, et nous lit une scêne très belle.

"Par une nuit de printemps, le poète, dans le cimetière de San-Miniato, contemple tristement cette Florence où il n'a pu rentrer que grâce à un déguisement. Son cœur est brisé; ses espérances sont mortes. Il pleure sur la tombe de Béatrice. Dans sa détresse, il songe à mourir: il est prêt à mettre, de sa propre main, un terme à ses jours misérables... Il s'endort sur la dalle de marbre et Béatrice lui apparaît: Pourquoi

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te désoler, lui dit-elle; les injustices, les lâchetés, ont abattu ton courage, mais la Vérité ne luit qu'au delà des portes de ce monde. Tous ces puissants que tu as vus promener leurs vices avec le cynisme de l'impunité, ignores-tu qu'ils sont entrés dans l'âpre royaume des incluctables expiations. Auprès des ombres bienheureuses, rôdent les fantômes en proie aux châtiments éternels. Lève-toi! Sur le seuil de ce monde terrible, tu trouveras un guide digne de toi, le plus grand poète de l'Italie, Virgile. Suis-le, et ton âme sera satisfaite.

"Comprenez-vous, maintenant, ajoute Sardou, le sens de ce voyage aux Enfers? Dante y rencontrera, y doit rencontrer Ugolin, Francesca et aussi Jacques Molay, le chef des Templiers. Celui-ci lui prédit la mort du roi Philippe le Bel et celle du pape Clément V. II lui en apprend la date exacte.

"C'est ce qui nous a permis de terminer notre drame par une scène tragique entre Dante et le pape Clément V. Dante accable le pontife de reproches et d'accusations sanglantes.

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Circa il giudizio del Giorn, st. d. Lett. it. (XL, 473) da noi riportato (Giorn. Dant., X,) intorno alla pubblicazione del cod. Vat. 3793 di antiche rime volgari, curata da A. D'Ancona e da D. Comparetti (1875-18SS) il D'Ancona ci offre ora (Rass, bibl. d. Let. it., X, 288) alcuni schiarimenti che ci par nostro debito riferire. "Più volte scrive il D'A. il benemerito Zambrini, Presidente della Commissione dei Testi di lingua, aveva cercato di trar copia di codd. vaticani; ma il card. Antonelli, prefetto non sappiamo con quale competendella Biblioteca, si era sempre rifiutato ad aver

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relazioni con una Commissione Regia. Si dovette ricorrere ad un ripiego. Il compianto march. Gaetano Ferrajoli chiese ed ottenne di far cepiare il cod. 3793: avuta la copia, che costò una bella sommetta, egli la cedé al prof. Comparetti: e questi poi alla Commissione dei Testi di Lingua. Fu stabilito che l'edizione sarebbe fatta dai proff. Comparetti e D'Ancona; ma intanto il primo di essi essendosi trasferito a Firenze, la cura della stampa restò al secondo soltanto, che si fece aiutare da qualche alunno per trascrivere dalla copia eseguita diplomaticamente, il testo da comporre. Tuttavia, prima di porre mano alla composizione, parve utile che si facesse una revisione della copia, e di ciò fu incaricato un paleografo tedesco, del quale ci sfugge il nome (il primo copiatore fu l'Amati); esso collazionò la copia e tenne anche a confronto il cod. 4823, ma poco trovò da modificare. Tutt'assieme si speseso oltre le duemila lire. E dopo ciò, si cominciò la stampa, la quale non ci sembra potersi dire che fosse condotta con diversità di criteri. Il criterio fu, se non ci si provi il contrario, uno solo e costantemente seguito. Non volendo fare una edizione diplomatica, si distinse in versi ciò che nel codice è scritto tutto di seguito; sotto il testo si notarono le lezioni errate, o che tali parevano, dell'antico amanuense: e a piè di pagina le varianti, raccolte, quando n'era il caso, dalle varie stampe di ciascun componimento. Se ciò sia mutare i criteri, e mutarli "piú d'una volta,,, altri Ma noi saremo ben vegga, lieti se la nuova edizione diplomatica metterà in chiaro, a confronto dell'anteriore, notevoli diversità da un testo, pel quale è vero che ad ogni dubbio non potevasi ricorrere all'originale, ma che era stato diligentemente copiato e pur diligentemente collazionato, e pubblicato con coscienza e pazienza „.

Proprietà letteraria.

Città di Castello, Stabilimento Tipo-Litografico S. Lapi, gennaio 1903. G. L. Passerini, direttore Leo S. Olschki, editore-proprietario-responsabile.

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Dirò breve e schietto perché mi sembri | sconti, sanno a menadito chi fossero e perché che l'interpretazione dei vv. 22-25 del XVI dell' Inferno, proposta e difesa dal Davidshon (Bullettino della Società dantesca italiana, VII, 39; IX, 185), non sia da accettare.

Il ragionamento dell'illustre storico è, in somma, questo: "la parola campioni ebbe nel Dugento e nel Trecento un senso ben determinato, e si riferí non a pallida tradizione del passato, ma a condizioni della vita del tempo, servendo a designare chi lottava per denari nel duello giudiziario,, : documenti fiorentini e sangimignanesi, gli statuti di Siena, di san Gimignano, di Firenze, attestano che, per tutto il Duecento, e anche in pieno Trecento, la pugna giudiziaria era tenuta in molta considerazione,; dunque il verso di Dante

qual sogliono i campion far nudi ed unti;

"dev'essere riferito a una scena assai familiare ai contemporanei del Poeta, a una sua impressione della vita vissuta

Francamente, io penso, e, col rispetto dovuto al dotto tedesco, dico che la dimostrazione da lui data del significato esatto della parola campione pecca, da un lato, di superfluità, da un altro lato, di incompiutezza. È chiaro: egli è partito dal presupposto che in Italia quel significato fosse ignoto; che in particolar modo - e di ciò non possiamo essergli grati davvero fosse ignoto agli studiosi di Dante. Ora, la verità è che, tra noi, anche gli scolaretti di ginnasio, i quali abbiano letto i primi capitoli del Marco Vi

e come combattessero nello steccato i campioni. D'altra parte, gli studiosi di Dante, grazie a Dio, una certa familiarità col Glossario del Du Cange l'hanno, e conoscono pure due de' piú insigni documenti della legislazione e del costume del secolo XIII, le Costituzioni1 e il Registro di Federico II, in cui

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1 Costitutiones, II, tit. 33-40 nella Hist. diplom., IV. Federico restrinse a pochi casi il duello o monomachia, "quae non tam vera probatio quam quedam divinatio dici potest,,. Dalle Costituzioni tolgo alcuni passi: "Nullus campio si devictus fuerit denuo pro aliquo admittatur nisi pro se.... Statuimus preterea ut amodo campiones habeant clavas equales, non spinosas, nec cum aguzonibus, nec habentes cornua, nec ex parte fustis ad modum unguis.... Campiones amodo, postquam circulum pugnatorium fuerint prout est moris ingressi, corporalia subeant sacramenta quod etc.... Pugilibus etiam inhibemus quod se non debeant invicem affidare quod manibus vel dentibus et modis quibuslibet poterunt alter alterum non offendat, immo unus ad confusionem alterius ex toto posse conetur.... Si is pro quo pugnat accusatus extiterit, cum si pugne succumbat succumbat mori debeat.... campio similiter periculum mortis incurrat.... Qui etatis annum sexagesimum tetigerunt et qui nondum XXV annorum curriculum impleverunt, per se pugnare minime teneantur, sed possint ad defensionem suam, non cum alios impetunt, subjicere campiones """

2 WINKELMANN, Acta Imperii inedita saec. XIII, 836 (Registrum, F. II, 1239). Federico ordina al Giustiziere di Abruzzo: "Beatricem viduam ad pugnam faciendam admittas et camphionem bonum et compe. tentem sibi invenias, quod iura ipsius vidue tueatur, et de proventibus curie nostre, qui sunt per manus tuas, de iusticiaratu videlicet, mercedem competentem exolvas „. Da un altro ordine dell' imperatore (863) apprendiamo anche i nomi de' campioni della curia, “Fr. etc Ad A. de Cicala etc. Cum contingat interdum in iusticiaratu

molte ed esatte notizie de' duelli giudiziari | Ma v'ha di meglio. Un altro scrittore del

e de' campioni essi potettero leggere assai prima che, alle mani del Davidshon, capitassero le carte di San Gimignano.

Dante sapeva benissimo il significato proprio, usuale, della parola campioni; dunque, adoperandola, non volle, non poté alludere se non a chi lottava per denari nel duello giudiziario del tempo suo? Tralascio che Dante e i suoi contemporanei usaron la parola anche in senso metaforico, ed osservo che le notizie raccolte dal Davidshon, e quelle, che già si avevano dalle Costituzioni di Federico e dal Du Cange, non convengono punto alla descrizione che il Poeta fa de' campioni. Sogliono, dice Dante, secondo il Davidshon, o, meglio, per le ragioni che seguiranno, soleano i campioni nudi ed unti, avvisando lor presa e lor vantaggio prima, ecc. girar l'uno intorno all'altro, ecc. Lor presa vuol bene alludere a lotta d' uomini disarmati. I campioni del Medio Evo ci appaiono, invece, nelle carte sangimignanesi, nelle citazioni del Du Cange e nelle Costituzioni, non solo vestiti pannis pugnae, e, per conseguenza, né nudi, né unti; ma armati. Confessò il Davidshon che non gli era dato "dimostrare che i campioni, in Toscana o altrove, pugnavano nudi ed unti,; ma se la cavò ma se la cavò asserendo: "il verso di Dante in sé stesso ne pare una testimonianza irrefutabile,,; prendendo, cioè, per una prova, precisamente quod erat demonstrandum. Quando, poi, l'Arias pose il dito sul vero nodo della questione, egli ricorse alla testimonianza di Iacopo della Lana, il quale scrisse che, nelle questioni di poco affare, i campioni giudiziari "faceano la pugna dentro lo steccato, nudi, e brancolavansi pure alle braccia „, e usavano, quando doveano fare questa battaglia nudi, d'ungersi con olio, acciò che le mani del suo avversario smucciassero e nol potessero abbrancare,. Or, chi conosce un poco le abitudini del buon Iacopo, non avrà esitato un istante a veder qui, non già una notizia storica preziosa, una vera testimonianza, bensí la semplice parafrasi del verso dantesco.

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Aprucii.... de morte absconsa, quo casu pugna locum habet, a viduis et pupillis pugnas inguadiari ne etc. fidelitati tue etc. quatenus ad requisicionem S. de Anglone etc. Johanni de Adenulfo et magistro Tadeo, comphicionibus (sic) curie nostre, qui feuda tenent a nobis, des firmiter in mandatis ut, cum casus inciderit, viduis et pupiliis assistant „.

Trecento, anch'esso bene informato del "significato della parola campioni „ non parla della pugna de' campioni come di memoria tradizionale, di cosa de' tempi passati; la descrive, la rappresenta come costumanza, che dura ancora; descrive, rappresenta i campioni vestiti ed armati; d'uno di essi, uomo di poco affare,, fa la caricatura, con tratti e colori, da' quali veramente traspira l'impressione di cose vedute, o, come piace al Davidshon, di al Davidshon, di vita vissuta „.

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Perché meglio s'intenda e valuti l'importanza del mio testimonio, uno da Siena, premetto ch'egli parafrasò liberamente una favola di Gualtiero l'Anglico, nel cui rozzo latino non trovava se non questa traccia: un contadino si offre a difendere in duello il suo vecchio padrone accusato da un cavaliere me stimulat pietas pro te pugnare duello, e al cavaliere dà tale colpo della sua clava absque mora clavae verbere crura ferit da stenderlo a terra. Pugiles dice Gualtiero; il nostro autore traduce speditamente campioni. Est eques, reca il testo, e la parafrasi: "uno cavalliere, che stava nella corte del Re a combattere per la ragione siccome campione,. Ed ecco la descrizione del contadino, scritto per "campione del vecchio castaldo,, una macchietta degna del Callot: "Il Bifolco con grossa mazza e uno farsetto bene a otto suoli, pezza sopra a pezza, affitto di sudore, e una cervelliera e uno iscudo tutto pieno di fummo e di filiggine, che pareva de' lavoratori dello inferno, tanto era bianco e morbido a vedere; e aveva allo scudo, per guigge, funicelle, e la sua cervelliera era piena di stoppa intorno intorno, con uno paio di calzari a manichi unti, e cinto di vitalbe intorno intorno, e ammajato il capo d'una rama, che pareva pure il diavolo a vedere,. E segue il racconto, rappresentando il duello in ogni particolare „.

Non voglio a questa citazione attribuire troppo maggior peso di quello, che ha; ma pare a me che essa valga per lo meno quanto quella del Della Lana, perché ci mostra in qual modo un uomo del Trecento, non fuorviato dalla inesatta interpretazione di un verso di Dante, si figurasse il combattimento in campo chiuso tra un campione di poco affare e un cavaliere. Ma posso, inoltre, e con sicurezza, affermare: i campioni del Duecento, se mai combatterono seminudi o addirittura

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che resta sempre da dimostrare non si ungevano d'olio; perciò Dante non pensò punto ad essi. Questa sicurezza me la dà, nientemeno, san Tommaso d'Aquino, il quale (Somma, III, 66), delle unzioni de' pugiles parla come di uso cessato da un gran pezzo: "Primo baptizandus inungitur oleo sancto et in pectore, et in scapulis, quasi athleta Dei ut Ambros. dicit in lib. I de Sacram., SICUT PUGILES INUNGI CONSUEVERUNT „. Come questo consueverunt spiega e conferma bene il dantesco solean! E si noti: san Tommaso, in altro luogo della sua grande opera (II-II, | 95, 8) accenna ai duelli e ai duellanti del suo tempo:et eadem ratio videtur esse de lege duellorum, nisi quod plus accedit ad communem rationem sortium, in quantum expectatur ibi miraculosum effectum; nisi forte quando pugiles sunt valde impares virtute, vel arte. Quando, dunque, il sommo Dottore scrisse consueverunt, sapeva bene quel che scriveva.

E come è vero che le minuzie, le curiosità dell'erudizione fanno perder di vista i grandi fatti e le stesse leggi storiche! Tra i particolari de' duelli sangimignanesi il Davidshon ha dimenticato che il Medio Evo riferí all'Antichità le istituzioni, i costumi, i riti, le usanze medioevali. Altro che san Gimignano e i litiganti e i duellanti di san Gimignano! Le mura di Babilonia furono da quelle "corpulentissime fantasie, guernite di bertesche, Anfiarao divenne vescovo e lesse i salmi, Ismene meditò di chiudersi in un convento, Caio Gracco fu eletto capitano del popolo, i comizi romani si adunarono nell'aringheria, Cesare e Pompeo comandarono e parlarono a conti e a marchesi e a baroni, la regina Belisea andò a messa nella canonica di Fiesole. Da questo generale e, sto per dire, sistematico travestimento dell'antichità classica, non sempre si astenne lo stesso Dante: chiamò Teseo duca di Atene, Pisistrato sire di Atene, i parenti di Virgilio Lombardi, i Galli assalitori del Cam

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