L'imagination: poëme, Opseg 2

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P. Didot l'ainé, 1816 - Broj stranica: 263
 

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Stranica 190 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple...
Stranica 85 - Per me si va nella città dolente; Per me si va nell'eterno dolore; Per me si va tra la perduta gente.
Stranica 190 - Tous ces yeux qu'on voyoit venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence... Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuroient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Stranica 88 - L'enfant joue et s'endort, pour jouer se réveille; Trop faible encor , son cœur ne saurait soutenir Le passé, le présent, et l'immense avenir. A peine au présent seul son âme peut suffire; Le présent seul est tout, un coin est son empire, Un hochet son trésor, un point l'immensité , Le soir son avenir, un jour l'éternité. Mais l'homme tout entier est caché dans l'enfance ; Ainsi le faible gland renferme un chêne immense.
Stranica 33 - S'élève, redescend, et se relève encor, S'abat sur une fleur, se pose sur un chêne. L'heureux lecteur se livre au charme qui l'entraîne ; Ce n'est plus qu'un enfant qui se plaît aux récits De géants, de combats, de fantômes, d'esprits ; Qui, dans le même instant, désire, espère, tremble, S'arrête, s'adoucit, pleure et rit tout ensemble.
Stranica 153 - Natchés la tristesse touchante? Combien de leur douleur l'heureux instinct m'enchante! Là, d'un fils qui n'est plus la tendre mère en deuil A des rameaux voisins vient pendre le cercueil. Eh ! quel soin pouvait mieux .consoler sa jeune ombre? Au lieu d'être enfermé dans la demeure sombre, Suspendu sur la terre et regardant les cieux , Quoique mort , des vivants il attire les yeux. Là , souvent sous le fils vient reposer le père ; Là , ses sœurs en pleurant...
Stranica 158 - Dieux! sous combien d'aspects, dans ce triste séjour, Se montrent le regret, la douleur, et l'amour! Là, les cheveux épars, la sœur pleure son frère; Hélas! trop tôt ravie aux baisers de sa mère, Une vierge a subi son précoce destin ; Un jour, par ses accents précurseurs du matin, Pour les travaux du jour le coq l'eût éveillée...
Stranica 86 - Tout ce fatras fut du chanvre en son temps; Linge il devint par l'art des tisserands; Puis en lambeaux des pilons le pressèrent; II fut papier. Cent cerveaux à l'envers De visions à l'envi le chargèrent; Puis on le brûle, il vole dans les airs, II est fumée aussi bien que la gloire. De nos travaux voilà quelle est l'histoire. Tout est fumée, et tout nous fait sentir Ce grand néant qui doit nous engloutir '. SECTION III.
Stranica 166 - Son nom était béni , son règne était absous. Rois, ce grand tribunal n'existe plus pour vous; Mais il existe encor des juges plus terribles , Juges toujours présents, toujours incorruptibles, Dont rien ne peut fléchir l'inflexible équité ; C'est votre conscience et la posterité.
Stranica 126 - N'attaque point le vice en bataille rangée; II combat, en courant, sans dissimuler rien; II fait notre portrait en nous faisant le sien. Aimant et haïssant ce qu'il hait, ce qu'il aime, Je dis ce que d'un autre il dit si bien lui-même : « C'est lui, c'est moi. » Naïf, d'un vain faste ennemi, II sait parler en sage, et causer en ami. Heureux ou malheureux, à la ville, en campagne, Que son livre charmant toujours vous accompagne.

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