Traité du choix et de la méthode des étudesP. Aubouin, 1686 - Broj stranica: 365 |
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Uobičajeni izrazi i fraze
acoûtumé afaires affés aifé ainfi aprendre aprés auffi avoient avoit ayent befoin c'eft c'eſt caufes celuy chofes Chrêtiens Cicéron conferver confidérer confifte conoiffance conoître converfation croy curiofité dés difciple difcours diftinguer eccléfiaftiques efprits eft vray enfans enfuite eſt étoient étoit étu études faifoient faint fans doute fanté favans favoir fciences felon femble fens feroit fert fervir feulement feur fiécle fimples foient foin foit folide font fouvent fuivant fuivre fujet gens Gorgias grammaire Grecs hiftoire hommes honête inftructions j'ay Jean de Serres jeuneffe jufques jurifprudence l'écriture l'efprit l'églife l'étude l'hiftoire l'ufage laiffe langue latin livres logique loifir loix matiére ment métode mœurs morale n'eft n'étoit néceffaire obferver paffer paffions païs parler particuliére penfées perfones philofophie phyfique plaifir Platon plufieurs plûtôt poëfie poëtes poffible pourquoy pourvû premiéres profeffion puifque quoy raifon raifonemens raport refte religion rétorique Romains Socrate tion toûjours traité ufage utiles voudrois
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Stranica 308 - Au reftc , fa logique n'eft pas tellement renfermée en certains traités , qu'il n'y en ait beaucoup en plufieurs autres ; comme dans le premier Alcibiade , & dans le Philebe , où il ya des remarques excellentes touchant la divifion : & généralement dans chaque traité , il met tout ce qui eft néceffaire à fon fujet.
Stranica 310 - Platon , quant à ce qui regarde le désintéressement , le mépris de» richesses , l'amour des hommes et du bien public ; rien de plus noble, quant à la fermeté du courage , au mépris de la volupté, de la douleur, de l'opinion des hommes, et à l'amour du véritable
Stranica 238 - Premièrement j'en établirais la morale; et je lui ferais entendre, aussitôt qu'il en serait capable, que l'éloquence est une bonne qualité, n'étant que la perfection de la parole. Que comme la parole nous est donnée pour dire la vérité , l'éloquence nous est donnée pour faire valoir la vérité, et...
Stranica 175 - Clousicr, 168", 8". prendre une langue... Mais je ne voudrois pas le charger de beaucoup de préceptes, puisque le grand rafinement dans la grammaire consume un grand tems, et n'est point d'usage. Telle exception vous aura peiné tout un jour à retenir, dont vous n'aurés pas à faire trois fois en la vie. Je me contenterois des principales définitions, et des régies les plus générales ; et je me bornerois à bien parler et bien lire, observer en écrivant une ortographe...
Stranica 77 - ... latins. En un mot, on a cru que se servir des anciens c'était les savoir par cœur, parler des choses dont ils ont parlé et redire leurs propres paroles ; au lieu que, pour les bien imiter , il fallait choisir les sujets qui nous conviennent, comme ils se sont appliqués à ceux qui leur convenaient, les traiter comme eux d'une manière solide et agréable, et les expliquer aussi bien en notre langue qu'ils les expliquaient en la leur.
Stranica 265 - ... vrai qu'elles n'ont pas besoin de la plupart des connaissances, que l'on comprend aujourd'hui sous le nom d'études; ni le latin, ni le grec, ni la rhétorique, ou la philosophie des collèges ne sont point à leur usage; et si quelques-unes, plus curieuses que les autres, ont voulu les apprendre, la plupart n'en ont tiré que de la vanité, qui les a rendues odieuses aux autres femmes et méprisables aux hommes. De là cependant on a conclu, comme d'une expérience...
Stranica 312 - Socrate ne parloit point tant de lui-même. Mais il dit trop de mal de lui, & trop de bien des autres , pour avoir été véritablement humble : ceux qui le font ne parlent point d'eux , s'il n'eft extrêmement néceflaire ; & fur-tout ils ne raillent point les autres , comme Socrate fait continuellement.
Stranica 357 - Roi, >il lui fetnble que c'eft un berger ou Un bouvier que l'on félicite de ce qu'il tire beaucoup de lait de fon troupeau. Il eftime que les animaux dont les Princes ont h foin , & dont ils tirent leur fubfiftance, font plus difficiles à gouverner & plus dangereux.
Stranica 341 - Premièrement donc, j'estime que l'on y peut puiser une infinité d'excellentes maximes, pour régler les études en général. On y peut apprendre à faire le discernement des sciences, à voir les connaissances qui sont nécessaires, et celles qui sont dignes d'un honnête homme. On y peut voir la fin pour laquelle on doit étudier, la manière de le faire solidement, et de se servir de ses études. Il est plein de préceptes et d'exemples de cette nature ; et c'est ce qui occupe la plupart de...
Stranica 293 - ... très solide, approfondissant extrêmement les sujets qu'il traite, allant toujours à prouver quelque vérité ou à détruire quelque erreur, établissant ou insinuant en tous ces ouvrages une morale merveilleuse et fournissant une infinité de réflexions capables de désabuser les hommes les plus prévenus et d'arrêter les plus emportés.