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Kleens racconto da 8. Ler, she I detenuto Balsamo è prie smadA peste 2.. # 24ers Padre spirituale, co widam abbia cura dela di Lui anima, spedia mente persze i Cans Pellenzere della Panna da Lei gir deaticangu per tal efecto trovati ora cazcorrode di stizie. Non dubito ene a v.z anza, e lo zelo di V. S. abbia ma dato su di đất Topportune provvedim». Tutta volia a manzo di ogni equiv060 bo credato conveniente di fariene questo accenno, afccbè per la nostra parte nona maneni di co, che possa contribuire alla salute spiritcale di quello sciaurato...

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La cura della salute spirituale del Rilegato Balsamo resta a V. S. interamente affidata, onde al suo zelo, ed alla sua vigilanza rimane di prendere su di ciò tutte quelle provvidenze, che crederà opportune su tale oggetto. Va benissimo, quanto Ella dispose sull' erogazione del di Lai danaro nel solennizare la Festività di Maria Vergine, e nella distribuzione di elemosine, anzi espressamente Le inculco di far in guisa, che anche per l'avvenire resti nella prima parte esclusa qualunque pubblicità, ed ostentazione, e che quanto alla seconda il danaro si distribuisca interamente ad arbitrio di V. S., la quale ben comprenderà quanto poco convenga, che si eroghi a benefizio di quelli, che sono addetti al servizio della Fortezza ed alla Custodia del Rilegato...

Ces dépêches s'arrêtent malheureusement trop tôt, car la fin même de Cagliostro est obscurcie de traditions d'allure un peu étrange où il est assez difficile de déméler la vérité. Il mourut le 23, le 26 ou le

1. Vescovi, t. 370, fol. 293 v.

2. Vescovi, t. 370, fol. 307.

28 août 1795', et, malgré les bonnes dispositions dont il semble avoir fait preuve d'après les précédentes lettres, il finit dans l'impénitence finale, sans doute fou3, et fut inhumé hors de la terre chrétienne. Ses ossements même ne jouirent pas de la paix définitive du tombeau et participèrent, on peut le dire, à l'étrangeté romanesque de la vie entière de l'audacieux intrigant. Si l'on en croit les souvenirs de Gandini, fils du châtelain du château de Saint-Léon, dont il est plus haut question:

« Quando le truppe del Primo Console presero per fame il castello di San Leo, dopo due anni di assedio, non privo di gloria per le armi italiane, molti officiali francesi, affigliati alla Massoneria, dissepellerino gli avanzi del conte Cagliostro e li onorarono con riti massonici. Un vecchio di novant' anni si ricordava, dieci anni or sono, di quei tempi e di quegli avvenimenti, e fra l'altro, d'un' agape fraterna, durante laquale gli ufficiali massoni bevvero, dopo varie cerimonie, uno dopo l'altro, nel teschio del famoso maestro 5. »

Dans Rome même, quinze ans plus tard, la maçonnerie installée, reniant en partie les idées égalitaires des sociétés secrètes du XVIII° siècle, allait servir d'auxiliaire au gouvernement napoléonien et donner un semblant de raison aux prédictions sinistres des excommunications pontificales. L'apothéose maçonnique de Cagliostro était le signe frappant de l'inutilité des faux imaginés; à la légende des sociétés secrètes s'opposait la légende de Cagliostro la maçonnerie subversive devenait un procédé d'autorité.

Georges BOURGIN.

1. Sur la première date, voir G. Sommi, loc. cit.; sur la seconde, une lettre de Luigi Angiolini, ministre de Toscane à Rome, du 4 septembre 1795 (publ. par G. Sforza, La fine..., p. 149); sur la seconde, Silvagni, op. cit., t. I, p. 319, qui utilise le Libro parrochiale dei morti della cità di S. Leo.

2. G. Sommi, loc. cit.

3. Silvagni, loc. cit., t. I, P. 320.

4. N° IX.

5. G. Sforza, La fine di Cagliostro, 2 article, Arch. stor. ital, série V, 1891, t. VII, p. 151 (publie une lettre de M. G. de Luca, du 10 avril 1883, où les souvenirs du fils de Gandini sont enregistrés).

6. Je me permets de renvoyer ici à l'article que j'ai publié dans la Révolution française sur l'action de la maçonnerie à Rome en 1810. Cf. P. I. Rinieri, Una tenuta di Massonici, Rome, 1901.

BULLETIN HISTORIQUE

FRANCE.

LES CONGRÈS HISTORIQUES. Le premier Congrès international d'histoire a été tenu à Paris en 1900. Tenu au milieu du brouhaha de l'Exposition universelle, ce Congrès n'avait pas répondu aux espérances de ses promoteurs, bien que des communications et des discussions très intéressantes eussent eu lieu dans les sections d'histoire diplomatique, d'histoire des lettres et des sciences et surtout dans celle d'histoire des arts et de la musique. Le Congrès de Rome d'avril 1903 fut admirablement organisé par un comité que présidait l'illustre et vénérable historien P. Villari, qui avait pour secrétaire général M. Gorrini et pour membres MM. Ascoli, Comparetti, D'Ancona, Balzani, Berchet, Boselli, Cocchia, Mazzoni, Novati, Salvioli et Tommasini, dont les trois premiers étaient les délégués du ministre de l'Instruction publique et les autres ceux des Académies des Lincei, de Venise, de Turin, de Naples, de Florence, de Milan, de Palerme et de l'Institut historique de Rome. Nous avons rendu compte dans la Revue (t. LXXXII, p. 357 et suiv.) de ce Congrès où tout ce que l'Italie compte d'historiens et de philologues était présent et où toutes les nations étaient représentées avec éclat, où la France en particulier avait quarante-quatre délégués. Chose extraordinaire, les vœux formulés par le Congrès n'ont pas été purement platoniques. Ils ont même eu une telle efficacité qu'on peut se demander si, au lieu de se livrer à la lecture d'une foule de dissertations savantes sans aucun lien organique entre elles, les futurs congrès historiques ne devraient pas se borner, d'une part à centraliser des renseignements sur le développement des études et de l'enseignement historiques dans les divers pays, d'autre part à discuter les vœux qui leur seraient envoyés par les comités nationaux ou les savants isolés, en y ajoutant peut-être la discussion de quelques questions particulièrement intéressantes et controversables qui auraient été mises à l'ordre du jour du congrès par le congrès précédent. Le vœu de la section d'histoire ancienne pour la création dans les Universités de cours d'épigraphie a été spontanément réalisé par plusieurs profes

seurs italiens. Les vœux de la section de philologie classique ont déjà provoqué diverses publications importantes. L'Institut supérieur de Florence a commencé pour la Toscane le Corpus inscriptionum latinarum medii aevi demandé par un vœu du professeur Novati. Le Corpus chartarum Italiae, demandé par la section d'histoire médié. vale et moderne, est déjà en voie d'exécution par suite d'un accord entre l'Institut historique italien et l'Institut historique prussien. La France devrait s'associer à cette entreprise pour la Savoie, le Piémont et la Ligurie. Le vœu relatif à la communication aux travailleurs des documents diplomatiques jusqu'à 1847 a été réalisé à Vienne et à Budapest. En Italie, on a maintenu la limite de 1815, mais en admettant des exceptions toutes les fois qu'elles seraient justifiées par la qualité des travailleurs; en France, malgré nos efforts, on a jusqu'ici décidé de s'en tenir à 1830. La Bavière a étendu les communications jusqu'à 1825. Le Musée archéologique de Reggio Calabria, réclamé par le Congrès, a été inauguré le 15 août 1906, et les fonds pour les fouilles ont été accrus de 6,000 francs. Sur la demande de la section de numismatique, la Société numismatique italienne a élu une commission pour le classement des collections numismatiques médiévales et modernes. Des cours nombreux d'histoire de l'art ont été créés en Italie à la suite des vœux exprimés par le Congrès. Le gouvernement a également déféré au vou du Congrès en créant une commission pour la publication des manuscrits de Vinci. Les vœux relatifs à l'histoire du droit ont aussi été écoutés par le gouvernement italien. La Société géographique italienne a commencé le Glossario di nomi territoriali italiani demandé par le Congrès. C'est également à la suite des vœux du Congrès que le professeur Vailati a été chargé par l'Académie des Lincei d'examiner en vue d'une édition les papiers de Torricelli, que le ministère de l'Instruction publique a décidé de publier des index et catalogues des manuscrits scientifiques, que l'Istituto dei Lincei et l'Istituto Lombardo ont entrepris la publication des œuvres de Volta et qu'enfin six chaires d'histoire des sciences ont été créées à Rome (2), Naples (2), Padoue et Turin. Comme on le voit, il n'est plus permis de dire que les Congrès ne servent qu'à fournir des billets de chemin de fer à prix réduits et à permettre aux savants de divers pays de faire connaissance inter pocula. A ces avantages, qui d'ailleurs ne sont pas négligeables, le Congrès de Rome a prouvé, grâce à la manière vraiment remarquable dont il a été conduit, qu'on pouvait joindre des résultats scientifiques appréciables. La publication des Atti del Congresso internazionale di scienze storiche, qui est aujourd'hui complète en douze volumes et qui est en vente à la librairie Loescher, à Rome, au

prix vraiment minime de 123 fr. fait le plus grand bonceur a M. Gorrini, qui l'a dirigée avec un zele et un soin vraiment admirables. Cette formidable collection de travaux sur les sujets les plus variés mérite par la valeur de ces travaux de figurer dans toutes les bibliotheques et donne l'idée la plus intéressante de l'activité qui est déployée aujourd'hui par le monde civilisé dans toutes les branches de la science historique. Le compte-rendu financier des trésoriers du Congres n'est pas la partie la moins remarquable des Atti. Apres une réunion qui a duré neuf jours et ou les hôtes de Rome ont reçu une hospitalité magnifique, apres la publication de ces douze beaux volumes, la Commission a un excédent de 3,221 fr. qui doivent être employés à des entreprises scientifiques internationales. Les Italiens ont donné la un modele d'ordre, d'economie et de savoir-faire qui mérite d'ètre loué et imité.

Le Congrès de Rome avait fixé au mois de septembre 1906 à Berlin la réunion du prochain Congrès, bien que divers membres pensassent, peut-être avec raison, qu'il vaudrait mieux choisir pour lieu de réunion de petits pays de situation plus centrale et d'un caractère quasi international, comme la Suisse ou la Belgique. La date de 1906 s'est trouvée trop rapprochée. Le Comité d'organisation allemand vient de lancer les invitations pour le mois d'août 1908, du 6 au 12. On peut des aujourd'hui envoyer son adhésion à un des membres du bureau du Comité: MM. R. Koser, directeur des Archives de Prusse, Édouard Meyer et Ulrich von Wilamowitz-Mollendorff, professeurs à l'Université de Berlin, César Caspar, privat-docent à Berlin, et L. Koppel, Geheimer Kommerzienrath. Les huit sections sont distribuées un peu différemment de celles de Rome : 1. Histoire de l'Orient. 2. Histoire de la Grèce et de Rome. 3. Histoire politique, médiévale et moderne. 4. Histoire de la civilisation médiévale et moderne 5. Histoire du droit et Histoire économique. 6. Histoire religieuse. 7. Histoire de l'art. - 8. Sciences auxiliaires de l'Histoire. Les communications pourront être faites en allemand, anglais, français, italien ou latin. Chaque membre du Congrès doit verser un droit d'inscription de 20 francs. Un programme détaillé sera distribué en janvier 1908. Nous espérons que la France prendra au Congrès de Berlin une part aussi active qu'au Congrès de Rome.

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PRIX ALPHONSE PEYRAT. - Nous avons annoncé la généreuse donation par laquelle Mme la marquise Arconati Visconti, née Alphonse Peyrat, a fondé en mémoire de son père un prix triennal de 3,000 fr. qui devra être décerné au meilleur ouvrage en français publié sur l'histoire de France de 1774 à nos jours. Ce prix devra être décerné

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