Oeuvres de Louis Racine, Opseg 3Le Normant, 1808 |
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abyme Adam Addisson agréable ailes amour Anges appelle Archange armée armes avoient avoit beauté Béelzébuth Bélial Bentley brillante cause céleste chanter Chaos char charmante Chérubins choses chute Ciel Cieux cœur colère combat connoissance connoître créatures créé d'Adam Dante Démons devoit Dieu Dieux dire discours divine Dobson douleur enfans Enfers ennemi Esprits éternelle étoient étoit faisoit fiction Fils flammes fleurs fleuve force fruits fureur globe gloire guerre Homère hommes Iliade images imité infernal j'ai jamais joie jour Jupiter l'abyme l'Ange l'Enfer l'homme l'univers livre long-temps lumière Mammone milieu Milton Moloch montagne mort n'avoit n'étoit nectar nuit Ovide Paradis perdu Paradis terrestre pareil parler paroît péché Père Eternel poëme poète porte pouvoit premier puissance raison Raphaël rayons rebelles reste révolte rien saint Satan séjour Séraphins seroit seul soleil substance sujet supplices ténèbres terre terrible tomber tonnerre tourmens tout-à-coup trône trouve Uriel veut Virgile voix yeux
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Stranica xxvi - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.
Stranica 312 - C'est pourquoi, cieux, réjouissez-vous, et vous qui y habi.tez. Malheur à la terre et à la mer, parce que le diable est descendu vers vous plein de colère, sachant le peu de temps qui lui reste.
Stranica xl - Et quel objet enfin à présenter aux yeux Que le diable toujours hurlant contre les cieux % Qui de votre héros veut rabaisser la gloire, Et souvent avec Dieu balance la victoire ! Le Tasse, dira-t-on, l'a fait avec succès.
Stranica 277 - Seigneur avait posé cette montagne, qui ,,servait de fondement à son jardin, sur cette onde rapide, qui doucement attirée par la terre altérée et poreuse, ,,montait dans ses veines jusqu'au sommet, d'où elle sortait en claire fontaine et se partageait en plusieurs...
Stranica 214 - Ciel sur les limites de la lumière, directement vers le monde nouvellement créé, et vers l'homme placé là, dans le dessein d'essayer s'il pourra le détruire par la force, ou, ce qui serait pire, le pervertir par quelque fallacieux artifice ; et il le pervertira : l'homme écoutera ses mensonges flatteurs...
Stranica liv - Il est si peu naturel dans ses métaphores, qu'il dit qu'il est vieux parce que l'arc de ses années commence à se courber. Il appelle notre peau le fourreau de nos membres; l'eau, le miroir de Narcisse ; la vue , le char des regards ; les miracles, des oeuvres que la nature n'a pomtforgées sur son enclume. Pour dire qu'on ned^oit point décider promptement, il ditqu'zZ faut se mettre du plomb aux pieds pour aller lentement du oui au non.
Stranica xlviii - Je parle de ce Dante, qui abusant d'une manière étrange de l'autorité qu'il se donne de distribuer les places dans l'Enfer, écrit avec une plume trempée dans le fiel le plus amer...
Stranica xxxix - ... insensé. Mais c'est ici que commence la vérité de cette sublime sentence de saint Paul: «Ce qui est en Dieu une folie* apparente « est plus sage que la sagesse des «hommes, et ce qui est en Dieu une foiblesse » apparente « est plus fort que la force de tous «les hommes (i).
Stranica 469 - aux choses de la terre) , à ta demande , ô Adam , • et pour que tu sois en garde par ce qui s'est » passé, je t'ai révélé ce qui autrement aurait pu » demeurer caché à la race humaine : la discorde » survenue et la guerre dans le ciel entre les • Puissances angéliques , et la chute profonde de »ceux qui, aspirant trop haut, se révoltèrent • avec Satan : il est maintenant jaloux de ton » état, et complote pour te détourner aussi de » l'obéissance , afin qu'avec lui , privé...
Stranica 230 - ... et déchirés en lambeaux, reliques, chapelets, indulgences, dispenses, pardons, bulles, jouets des vents. Tout cela pirouette en haut et vole au loin par-dessus le dos du monde , dans le limbe vaste et large, appelé depuis le Paradis des fous; lieu qui dans la suite des temps a été inconnu à peu de personnes, mais qui alors n'était ni peuplé ni frayé. L'Ennemi, en passant, trouva ce globe ténébreux ; il le parcourut long-temps , jusqu'à ce qu'enfin la lueur d'une lumière naissante,...