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voici les titres: I. Manuel de Philosophie moderne. Paris, Paulin, 1842, in-12 (3 fr. 50 c.). Ce début heureux fit apprécier M. Renouvier de M. J. Reynaud, qui sans autrement le connaître que par son « Manuel », lui demanda l'article « Descartes » pour l'Encyclopédie dite d'abord Pittoresque (au tome 1er), puis Nouvelle qu'il dirigeait avec M. P. Leroux (1833 et années suivantes). M. Renouvier, prit part, après 1842, à la rédaction de cet ouvrage, demeuré si bizarrement incomplet (il n'en a paru que les cinq premiers volumes et le tome vIII et dernier), à l'époque où M. P. Leroux cessant d'y travailler laissait retomber presque tout le poids de la rédaction Sur M. J. Reynaud : M. Renouvier y a fourni plusieurs articles capitaux. II. Articles de l'Encyclopédie nouvelle: Descartes, Euler, Expérience, Fatalisme, Fermat, Fichte, Ficin, Force, Panthéisme, Philosophie. Ce dernier est tout un livre, 11 feuil. in-4 à deux colonnes. La dernière page n'a pas paru, non plus que les dernières de l'article Force. III. De la Philosophie de Rabelais, 1843. Impr. dans la « Revue du Midi», que publiait M. Ach. Jubinal à Montpellier. IV. Quelques mols sur le retour des idées religieuses en France. Imprimé dans la

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Revue indépendante », no du 25 juillet 1843. M. Renouvier a aussi fourni à la même « Revue >> divers articles de critique philosophique dans le « Bulletin bibliographique», signés : C. R. V. Manuel de Philosophie ancienne. Paris, Paulin, 1844, 2 vol. in-12 (7 fr.). M. Carnot, ministre de l'instruction publique sous le gouvernement provisoire de 1848, avait créé une commission de hautes études, près de son ministère, et en avait nommé président M. J. Reynaud; celui-ci à son tour appela M. Renouvier, son collaborateur, pour en être le secrétaire. Cette commission n'exista que ce que dura le ministère, mais assez pourtant pour que M. Renouvier laissât, par l'opuscule suivant, trace de son passage. VI. Manuel républicain de l'homme et du citoyen. Publié sous les auspices du mi

nistre provisoire de l'instruction publique. Paris, Pagnerre, 1848, in-8 de 16 pag. (20 c.). Deuxième édition, avec une préface. Paris, Comptoir des imprimeurs, 1848, in-32. Opuscule publié à la demande du ministre de l'instruction publique. Une particularité curieuse et peu connue se rattache à la publication de cet opuscule : c'est que le susdit Manuel, première édition, fut communiqué par l'auteur à Béranger, sur l'invitation de MM. Carnot et J. Reynaud, qui «n'avaient pas le temps» d'en prendre connaissance. Béranger le trouva bon et convenable de tout point. On n'a point oublié que le ministère Carnot fut renversé sur la dénonciation faite de ce petit livre à la tribune de l'Assemblée. Le ministre ne l'avait certainement pas lu. VII. Avec M. Ch. Fauvety Gouvernement direct. Organisation communale et centrale de la République. Projet présenté à la nation pour l'organisation de la commune, de l'enseignement, de la force publique, de la justice, des finances, de l'Etat. Paris, rue des Petits-Augustins, no 5; Gabriel, 1851, in-8 de 26 feuil. 1/2 (5 fr.). Le frontispice porte plusieurs autres noms : MM. H. Bellouard, Benoît (du Rhône), F. Charassin, A. Chouippe, Erdan, Gilardeau, F. Sergent, etc., maís l'ouvrage a été rédigé par MM. Fauvety et Renouvier, ainsi que le prouvent les signatures de l'adresse aux Lecteurs, quoique plusieurs de ces autres messieurs, et trèsparticulièrement M. Charassin, aient travaillé à l'élaboration du fond. VII. Essais de critique générale. Premier essai. Analyse générale de la connaissance. Bornes de la connaissance. Plus un appendice sur les principes généraux de la logique et des mathématiques. Paris, Ladrange, 1854, in-8 de 39 feuill. (7 fr. 50 c.). Deuxième essai. L'Homme la raison, la passion, la liberté.- La certitude, la probabilité morale. Paris, le même, 1858, in-8 de 45 feuil. (9 fr.). Ces Essais sont promis en quatre volumes. IX. De la Question de la langue universelle au XIXe siècle. Impr. dans la « Revue philosophi

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que et religieuse publiée par M. Ch. Fauvety, num. d'août 1855. X. Polémique entre M. Lemonnier sur la question du libre arbitre. Ibid., novembre 1855 et janv. 1856. XI. De la Trinité au point de vue philosophique. Ibid., numéro du 1er septemb. 1856. XII. Uchronie. Tableau historique apocryphe des révolutions de l'empire romain et de la fondation d'une fédération universelle. Impr. en trois articles dans la Revue précitée », num. de mai, juillet et septembre 1857. A la fin du troisième article, on lit Fin du second tableau. Ces trois articles sont signés X... XIII. Objurgation criticiste sur la nature de Dieu. Ibid., num. de juin 1857.

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Terminons en disant que M. Renouvier a fourni de 1849 à 1851 des articles à quelques feuilles quotidiennes. On trouve aussi une Notice sur M. Ch. Renouvier, dans le Dictionnaire univ. des Contemporains », publ. par M. Vape

reau.

RENOUVILLE (la comtesse de), pseudonyme. On a sous ce nom : I. Mirliton Ier,contes pour le premierâge. Paris, Courcier, 1853, in-16 de feuil. 1/2(1 fr. 50). II. Le père ConteToujours. 2 édit. Paris, le même, 1856, in-4 de 48 pag., avec 9 gravures à 2 teintes, riche carton. (3 fr. 50 c.). III. Le jeune Matelot, Marie Jeanne. Illustré de 9 grav. à deux teintes. Paris, le même, 1856, in 8 de 48 pag. riche carton. (3 fr. 50). Ces trois petits ouvrages font partie d'une Bibliothèque récréative et morale ».

RENOUX (Clément). I. Les Ferges de

fer, satire politique. (En vers.) Paris, de l'impr. de Bajat, 1841, in-8 de 8 pag. Prospectus-specimen. II. La Guizotaille, ou le Triomphe de la corruption. (En vers.) Paris, les march. de nouv., 1847, in-8 de 16 pag. III. Avec M. Léon Godard : Le Bavard, comédie en trois actes et en vers. Paris, de l'impr. de Guiraudet, 1855, in-8 de 80 pag. Cette pièce, tirée à petit nombre, n'a pas été mise dans le commerce. TRENSON (Nicolas-Louis), alors chef de la 2e division au gouvernement de la province de Brabant; né à Bruxelles, le 13 décembre 1781. M. Renson a fait insérer dans di

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vers journaux des articles d'économie politique, de statistique morale, de législation, etc. Comme livre, il a publié Le Guide des jeunes employés. Bruxelles, de l'imprimerie de M. Hayez, 1828, in-12 de 242 pag. (2 fr. 50 c.). Le baron de Stassart a dit, en rendant compte de ce volume: « Il était « difficile de concevoir un ouvrage << plus éminemment utile et de l'exécuter d'une manière plus « satisfaisante que ne l'a fait « M. Renson. Ses trente-cinq chapitres s'enchaînent avec un or«<dre sans égal, et je ne sais par quel art l'auteur a su jeter un « véritable intérêt sur une matière << qui semble en comporter si peu ; «< cela tient indubitablement à ses « vues toujours morales, et qui « décèlent partout l'homme de bien, non moins que l'adminis<< trateur instruit ». RENUARD (Placide). La Démocratie. Discussions critiques et Pensées diverses. Brux., Decq, 1848, in-8 de 114 pag. (2 fr.). RENUCCI (Francesco-Ottaviano), écrivain corse distingué; né le 15 août 1767 à Pero, chef-lieu du canton de Pero et Casevecchie, arrondissement de Bastia (Corse), abandonna la carrière ecclésiastique après la Révolution, et fut successivement membre et président de l'administration centrale du Golo, principal du collège de Bastia, et professeur d'éloquence et de poésie au même collége, l'un des fondateurs et secrétaire de la Société d'instruction publ. du Golo, enfin bibliothécaire communal de Bastia, membre de plusieurs sociétés savantes et littéraires d'Italie. Comme administrateur, M. Renucci a fait imprimer des discours prononcés dans les solennités de la République, des proclamations aux administrés; et, comme secrétaire de la Société d'instruction publique, des procès-verbaux des séances publiques, rédigés par lui et publiés avec l'analyse des productions qu'on y lisait. Les principaux ouvrages de M. Renucci sont les suivants : I. Osservazioni critiche sopra la Storia di Corsica, colla Descrizione storico-geografica della medesima. Milano,

Luigi Veladini, 1796, in-8. Publiées dans le but de redresser les erreurs que l'avocat Galanti, Napolitain, avait commises dans sa nouvelle Géographie de la Corse. II. Règlement pour l'organisation des écoles primaires, précédé d'un Discours sur le même sujet. Bastia, de l'imp. de Battini, 1797, in-8. III. Oraison funèbre de Paul Pompei, représentant du département du Golo au Conseil des anciens. En italien et en français. Bastia, de l'impr. de Battini, 1799, in-12. IV. Novelle Storiche corse. Bastia, G. Fabiani, l'Autore, 1827-28, in-8; Venezia, 1828, in-12. Le medesime, rivedutte, corrette ed accresciute di sei Novelle inedite. 3a edizione. Bastia, dalla tipografia Fabiani, 1858, in-12. Nouvelles corses de F.-O. Renucci, traduites de l'italien par A. Filippi (de Bastia); précédées d'une Introduction par A. Aumetayer. Paris, Hachette, 1841, in-18 (3 fr.). Ces Nouvelles ont été composées afin de présenter à la jeunesse corse des modèles de bautes vertus sociales. La première édition ne contient que dixsept nouvelles; la troisième est augmentée de six autres que l'auteur a tirées des faits remarquables de l'Histoire ancienne de la Corse. V. Storia di Corsica. Bastia, fratelli Fabiani, 1833-34, 2 vol. in-8, con quatro ritrati (8 fr.). La Corse manquait tout à fait d'histoire depuis 1769 jusqu'a nos jours. M. Renucci a essayé le premier de remplir cette lacune jusqu'en 1830 inclusivement, en faisant précéder son ouvrage d'un Abrégé de l'Histoire anciennedu pays, qui malheureusement est plein d'inexactitudes et d'omissions. Les quatre portraits qui ornent ces deux volumes sont ceux de Sampiero, de Pascal Paoli, de Napoléon et de Salicetti. Quoique estimable, l'Histoire de la Corse de M. Renucci n'est pas répandue en France, parce que, presque aussitôt terminée d'imprimer, un de ses compatriotes, M. J.-M. Jacobi, en commença une en français, qui devait être continuée jusqu'en 1835, et former 3 vol. in-8; mais il n'en a paru que les deux premiers qui s'arrêtent à 1769 (Paris, 1835).

Les ouvrages que nous venons de citer ne sont pas les seuls que M. Renucci ait écrits, mais les autres sont restés inédits, et pourtant plusieurs parmi ces derniers présentent de l'importance et beaucoup d'intérêt.Nous donnerons ici la liste des ouvrages de cet écrivain distingué qui sont restés manuscrits; tous sont en italien: 1° Cours d'éloquence et de poésie, professé à la Société d'instruction publique du Golo; - 20 Eloges historiques de Sampiero, avec notes; du maréchal de France Alphonse Ornano, avec notes; de Noël Salicetti, médecin de Pie VI, avec notes;-3o Statistique de Bastia, et des cantons de Pietrobugno, Sagro, Campoloro, Moriani et Tavagna;-4° Oraison funèbre de Louis XVI, prononcée le 22 juillet1814, dans la paroisse de StJean-Baptiste, par ordre supérieur;

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50 Details historiques sur les monuments religieux du département du Golo, détruits depuis 30 ans, ou qui ont reçu une autre destination; Mémoire écrit à la demande du ministre de l'intérieur, et déposé à la Bibliothèque impériale; il a été cité par quelques écrivains, et surtout par M. Robiquet dans sa << Statistique de la Corse »; 60 Notices sur les monuments et les hommes illustres de l'arrondissement de Bastia; 7° Notices nécrologiques sur Cambiagi, de Florence, auteur d'une Histoire de la Corse; sur Graziani, médecin de Bastia; sur Vincent Biadelli, homme de lettres et chef de bataillon; sur Jos.-Mar. Giacobbi, conseiller à la Cour de Bastia, savant légiste et littérateur distingué; 80 plusieurs discours prononcés aux ouvertures des classes et aux distributions des prix, ainsi que d'autres écrits en prose et en vers. Renucci est mort à Bastia, le 23 juin 1842.-Biographies de F. O. Renucci.-Un petit volume intitulé << Novelle corse, Trieste, J. Papsch e Co, tipogr. del Llyod Austr., contient à la page IX une Notice sur Renucci qui avait été ébauchée par M. Sauveur Alessandri, mais refaite dans sa forme actuelle par M. Salvador Viale, et fut publiée avec la signature de l'illustre au

teur de la « Dioromachia >> S. Viale, qui a cru nécessaire d'effacer son nom de tous les exemplaires qui lui sont tombés dans les mains. Le journal de Bastia, « l'Insulaire » a consacré un article à Renucci à l'époque de sa mort.

RENUCCI (G. Andrea), de Cozzano, village du canton de Zicavo, arrondissement d'Ajaccio (Corse). I.La Malaspina, poema. Bastia, della tipograf. di Savelli, 1851, in-16 de 32 pag. II. Orrido sogno di Simone Farucci. Versi. Bastia, dai torchi di Fabiani, 1858, in-16. +RENZI (Angelo-Mario), né à Rome,

en 1799, professeur de langue et de littérature italiennes à Paris, membre et administrateur de l'Institut historique et en même temps directeur du recueil « l'Investigateur », publié par cette docte société, membre de plusieurs autres académies et sociétés françaises et étrangères. Jeune, M. Renzi avait étudié la statuaire, mais ne se sentant pas de grandes dispositions pour cet art, il y renonça. Il lui fallait pourtant une position lucrative. M. Renzi alla voir le docteur Gall pour lui demander quelle aptitude il reconnaissait en lui; le docteur, tout en courant, tâta le crâne de son visiteur, auquel il déclara qu'il avait la bosse des langues, et lui donna sa femme pour première élève. Depuis lors, M. Renzi n'a cessé de s'occuper de langues, et il est devenu l'un des professeurs, d'italien surtout, les plus suivis de la capitale. Nous connaissons de M. Renzi: I. De l'Origine et du mérite de la langue italienne. Paris, de l'impr. de Gauthier-Laguionie, 1829, in-8 de 28 p. II. La Guerre de Spartacus en trois campagnes. Paris, l'Aut., Fayolle, 1832, in-8 de 136 pag., avec une grav. et une carte d'Italie (3 fr.). Cet ouvrage qui a paru avec le nom de M. Renzi n'est point de lui: c'est une traduction de l'allemand d'Auguste-Théodore Meissner, et qui plus est, une traduction qui avait été déjà imprimée. (Voy. les << Supercheries littér. », no 6535). Il est à croire que cette édition n'a été publiée que pour faire connaître la statue de Spartacus

de M. Foyatier, dont la gravure qui accompagne ce volume est la représentation. III. Vie politique et littéraire de F. Salfi, ancien professeur dans les universités de Bréra, de Milan, de Naples, etc., auteur-continuateur de «l'Histoire littéraire d'Italie », de feu Ginguené, de l'Institut. Paris, l'Auteur, Fayolle, 1834, in-8 de 52 pag., avec portrait (1 fr. 50 c.). Cette brochure est autant le récit des principaux événements de l'Italie, de 1799 à 1815, auxquels le continuateur de Ginguené avait eu une grande part, qu'une biographie littéraire. IV. A Sua Santita B. P. (In versi.) Parigi, dai torchi di Pollet, 1839, in-4 de 4 p. Impromptu satirique, ou comme le disent les Italiens, Scherzo, composé en omnibus, sur le prétendant que l'on a qualifié en France de bipède, la fameux don Carlos. V. Le Polyglotte improvisé, ou l'Art d'écrire les langues sans les apprendre. Dictionnaire italien-français-anglais, français-anglais-italien, anglais-italien-français, avec 3,000 verbes conjugués. Langue des signes. Paris, l'Auteur, 1840, in-12 de 39 feuilles 1/4 (10 fr.). VI. Dictionnaire général italienfrançais de Buttura, entièrement refait sur un nouveau plan et augmenté de plus du double pour la partie italienne (de 85,000 mots), d'après les dernières éditions des grands dictionnaires de l'Académie de la Crusca, d'Albergati, Cardinali, Manuzzi, de Padoue, de Livourne, de Vérone, et surtout d'après le « Vocabulario universale », publié tout récemment à Naples, en 7 vol. in-folio, par Tramater, etc., et, pour la partie française, d'après la dernière édition de l'Académie française et de son Complément, et les Dictionnaires de Laveaux, Boiste et autres. Paris, Baudry, 1850, in-8 de 87 feuill. 1/2 (13 fr. 50 c.). Ce Dictionnaire composé d'après celui de Tramater, le plus complet des grands dictionnaires italiens, n'en renferme pas moins 600 mots de plus. Il est précédé d'une intéressante Introduction qui présente une histoire succincte de la langue et de la littérature italiennes. VII. Jeanne d'Arc, sa

mission et son martyre, avec le plan du siége d'Orléans et la photographie équestre de M. Foyatier. Paris, E. Dentu, 1857. Deuxième édition, revue, corrigée et augm. par l'auteur. Paris, E. Dentu, etc., 1857, gr. in-8 de 128 pages, avec une grav. et un plan (1 fr. 50 c.). VIII. Précis historique sur la panification ancienne et moderne. (Extr. du « Journ. de la Soc. de la morale chrétienne », t. vII). Paris, E. Dentu, etc., 1857, in-8 de 43 pag. Aux ouvrages de M. Renzi que nous venons de citer, nous devons ajouter les articles qu'il a fournis, de 1842 à 1851, à « l'Investigateur», journal de l'Institut historique, dont il est membre: Des Relations de l'Institut historique avec les Sociétés savantes. La Société des antiquaires de l'Amérique du nord (partie linguistique). — Des Peuples et des arts primitifs de l'Italie. - Les Ouolofs (Sénégal) et leur langue. Deuxième série, t. II (1842). - Le Fleuve des Amazones (Amérique). Les Incas et les langues Aymara-Quichua (Pérou). Ibid., t. III (1843). - Histoire de la république de Florence (Pitti).

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La Confession laterraine de la basilique de Saint-Marc de Rome. Ibid., t. v (1845). La grotte de Collepardo (Italie). -- Les Congrès scientifiques des Italiens. Ibid., t. Vi (1846). Histoire des Basques, traits de la vie intérieure.

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- Abnégation d'un citoyen américain (San Martin). — Histoire de l'indépendance. Ibid., t. x (1850). - Les Bohémiens (histoire et langue). Ibid., troisième série, t. per (1851), etc., etc.

TREPECAUD (Jean-Marie), né à Sa

lins (Jura) en 1769, fit ses études chez les oratoriens et se fit luimême oratorien, mais sans s'engager dans les ordres. A la Révolution il fut réquisitionnaire et chef d'un bataillon de volontaires. Il fut plus tard président de l'administration départementale du Jura, puis professeur au collége de Salins, de 1804 à 1809. Lors de la création de l'Université, Répécaud fut nommé inspecteur de l'Académie de Besançon, fonction qu'il remplit jusqu'au 1er juil. 1824. Répécaud est mort à Salins, en

1831. On lui doit Eléments des preuves de la religion, en forme de dialogue entre un père et ses enfants, à l'usage des colléges et des écoles primaires. Besançon, Petit, 1820, in-12 de 6 feuill. (Anon.). Répécaud était parent de l'abbé Frère (voy. ce nom), qui avant de commencer ses études ecclésiastiques était employé sous les ordres de M. Epailly (de Dôle), ami de Répécaud, et ingénieur géographe distingué. C'est cet emploi, momentanément Occupé par Frère, qui a fait croire à l'un des biographes de ce dernier (dans le Pays», no du 21 av. 1858) qu'il avait été officier du génie. Répécaud avait donné à son jeune parent le goût de l'étude, et, par son exemple et ses conseils, l'avait préparé fructueusement.

RÉPECAUD (Claude-François-Marie), l'un des frères du précédent (1), né à Besançon, le 14 nov. 1782, fut élève de l'Ecole polytechnique, de 1799 à 1801; il en sortit pour entrer dans le génie militaire. Après avoir servi avec distinction, M. Répécaud fut retraité colonel de cette arme. Retiré à Arras, il se délasse des fatigues de la guerre en s'occupant de questions d'utilité publique et de quelques faits historiques. Admis à l'Académie d'Arras, M. Répécaud en a été le président à diverses reprises. On à de ce brave officier supérieur les opuscules suivants, qui ont été lus à l'Académie d'Arras, imprimés dans ses Mémoires et tirés à part: I. Mémoire sur l'emploi de la pression atmosphérique sur les chemins à rails. Lu à la Société académique d'Arras dans ses séanc. du 19 juil. et 2 août 1844. Arras, de l'impr. de Degeorge, 1845, in-8 de 76 pag. II. Observations sur l'insalubrité des habitations de la classe ouvrière, et proposition de construire des bâtiments spéciaux pour y loger des familles d'ouvriers, par le colonel... Répécaud. Rapport sur cette proposition, faite à l'Académie d'Arras, au nom d'une commission, par M. A. d'Héricourt. Arras, de l'impr. de J. Degeorge, 1849, in-8 de 40 p. III. Napoléon à Ligny et le maréchal

(1) Les deux MM. Répécaud que nous citons ont eu dix-sept frères et soeurs.

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