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REYMONENQ (Eusèbe). Fables, Contes et Historielles en vers provençaux. Toulouse, Baume, 1836, in-8 de 80 pag.

REYNAERT (Karel), pseudon. Voy. JOLY (Vinc.-Vict.).

TREYNAL (Jean), vétérinaire, né à Vic-Fezensac (Gers), le 31 octobre 1816, fit ses études à l'école d'Alfort, comme élève militaire, d'octobre 1834 à 1838, et obtint son diplôme dans cette dernière année. Nommé vétérinaire en second du 1er régiment de lanciers en octobre 1835, il passa vétérinaire en premier du 6e régiment de la même arme, en janvier 1843. M. Reynal devint, au concours de juin 1847, chef de service de clinique à l'École d'Alfort, et fut nommé en 1852 chevalier de la Légion d'honneur, sur la proposition du ministre de la guerre, en récompense de services rendus à l'hygiène vétérinaire militaire. M. Reynal est membre titulaire de la Société impériale et centrale de la médecine vétérinaire,de la Commission d'hygiène hippique près du ministère de la guerre, et correspondant de dix sociétés savantes françaises et étrangères, ayant pour spécialités l'agriculture et l'art vétérinaire. Ce savant est auteur d'un grand nombre de mémoires, d'observations, de notes sur différentes questions concernant l'hygiène, les remontes, et l'organisation de sa profession dans l'armée; de rapports sur les Ouvrages qui en traitent. Plusieurs de ses mémoires lui valurent dans le temps des médailles : l'un sur les causes de la mortalité des chevaux de cavalerie (impr. dans le <Recueil de médecine vétérinaire», année 1842, p. 490 et 555), lui vaJut une médaille d'argent de la Socié centrale d'agriculture; des Recherches sur les causes de la cécité chez les solipèdes, suivies de l'histoire d'une ophthalmie purulente (impr..dans le même recueil, ann. 1844, p. 669, 733 et 813) obtinrent une médaille d'or de la même société, au concours de 1844; un troisième mémoire de M. Reynal obtint une médaille d'or comme premier prix de la Société vétérinaire du Calvados et de la Manche

en 1842. Rien de tout cela n'a encore été réuni jusqu'à ce jour en corps, et se trouve épars, d'abord dans le Recueil de médecine vétérinaire » dont M. Reynal a été le collaborateur ordinaire pendant dix ans, et est, depuis dix autres années, le rédacteur adjoint; ensuite dans les mémoires des académies et sociétés savantes dont M. Reynal fait partie, tels que ceux de la Société centrale d'agriculture à partir de 1842; de l'Académie Stanislas, de Metz, depuis 1843; de l'Association vétérinaire du Nord et du Pas-de-Calais. M. Reynal a aussi présenté plusieurs mémoires à l'Académie de médecine, depuis 1852. On trouve quelques articles de lui dans le

Moniteur des Hôpitaux ». La liste exacte des travaux de M. Reynal, parmi lesquels de très-importants et ayant de l'étendue, mais qui n'ont pas été imprimés à part, se trouve, dans la brochure publiée par l'auteur sous le titre de Exposé des titres de M. Reynal, chef de clinique à l'École vétérinaire d'Alfort, candidat à la place vacante à l'Académie..... de médecine (section de médecine vétérinaire). Paris, de l'imprimerie de Remquet, 1852, in-4 de 16 pages, et 1855, in-4 de 24 pages. M. Reynal a souvent eu pour collaborateur M. H. Bouley, le rédacteur en chef du « Recueil de Médecine vétérinaire ». Nous ne connaissons de ce savant, imprimés à part, que les ouvrages et opuscules suivants: I. Un mot sur les causes de la mortalité des chevaux dans la cavalerie française. Paris, de l'impr. de Locquin, 1842, in-8 de 36 pag. II. De la Saumaure et de ses propriétés toxiques (Extrait du « Recueil de Médecine vétérinaire)». Paris, de l'imprim. de Penaud, 1855, in-8 de 16 pages. Personne en France ne s'était occupé de cette question si importante pour l'hygiène publique. III. Avec M. H. Bouley: Nouveau Dictionnaire pratique de médecine, de chirurgie et d'hygiène vétérinaires, publié avec la collaboration d'une Société de professeurs vétérinaires et de vétérinaires praticiens. ToIer à Iv. (A-Dia). Paris, Labé; Lyon, Mme Savy; Toulouse,

mes

Gimet, 1855-58, 4 vol. in-8. L'ouvrage est promis en 8 vol. qui devaient paraître de six mois en six mois. (Prix de chaque volume: 7 fr. 50 c.) L'ouvrage sera plus considérable, si l'on en juge par le développement des quatre premiers volumes. Terminons en disant que M. Reynal est l'un des éditeurs, 1o en société avec MM. Renaud, Delafond, H. Bouley et Verheyen de la « Bibliothèque vétérinaire, ou Collection des principaux mémoires vétérinaires (t. I et unique) (1853); 2o avec M. H. Bouley, du « Bulletin de la Société centrale de médecine vétérinaire», t. I à XII (Paris, Labé, 1847-57, 12 vol. in-8). REYNAL (Jules). Bagatelles. (Poésies). Paris, Dentu, 1857, gr. in-18 de viij et 152 pag. (2 fr.).

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REYNALD (H.), ancien élève de l'Ecole normale. I. Voix d'un légitimiste. Dieu le veut! Dieu le veut! Paris, de l'impr. de Lacour, 1849, in-16 de 16 pag. II. Samuel Johnson. Etude sur sa vie et ses principaux ouvrages. Thèse pour le doctorat, présentée à la Faculté des lettres de Paris. Paris: A. Durand, 1856, in-8 de 15 feuill. (2 fr. 50 c.). « La « Thèse de M. Reynald est une « étude intéressante; on regret<< tera seulement qu'elle ne soit << pas mieux écrite. Le style man<< que de vigueur et d'élégance ». III. Libertati apud veteres Gracie populos qui defuerit. Has theses Facultati Parisiensi proponebat H. Reynald, in eadem Facultate licentiatus. Parisiis, A. Durand, 1856, in-8 de 80 pag. (1 fr.). REYNARD (le chevalier). Stances éléginques sur l'assassinat du duc de Berry. Bourges, 1820, in-4. REYNARD (J.). Abanture de Margoutille et Pieroutet, arribada à la feyra de mars 1840. (En vers.) Bordeaux, 1840, in-8 de 16 pag. TREINARD, ingénieur en chef des ponts-et-chaussées du département de l'Allier. Nous connaissons de lui I. Tracé des routes et des chemins de fer. Essai d'une méthode qui pourrait être employée pour déterminer l'influence des pentes. Paris, Carilan-Goury, 1841, in-8 avec pl. (2 fr.). II. Chemins de fer. Essai théorique sur le mouve

ment des wagons dans les courbes. Paris, le même et Vict. Dalmont, 1843, in-8 de 52 pages (2 fr. 50 c.). III. Développement de quelques idées sur l'administration des cours d'eau. Paris, les mêmes, 1850, in-8 de 88 p. (2 fr. 25 c.). Ces trois mémoires sont extraits des « Annales des ponts-etchaussées», où l'on en trouve quelques autres du même auteur de moins d'étendue et qui n'ont pas été tirés à part.

REYNARD (Mile Claire). I. Sur la Grève. Rêveries. (Poésies). Paris, de l'imp. de Plon, 1845, gr. in-8 de 10 feuill. 1/2, texte encadré. II. Le Berceau impérial. Rêverie dédiée à S. M. l'impératrice Eugénie (16 mars 1856). (En vers.) Montpellier, impr. de Boehm, 1856, in-4 de 4 pag. III. Stances sur l'attentat du 14 janvier 1858. Montpellier, impr. de Boehm, 1858, gr. in-8 de 7 pages. REYNART (Ed.), conservateur du Musée de Lille. Notice des tableaux, bas-reliefs et statues exposés dans les galeries des tableaux de Lille. Lille, de l'impr. de Danel, 1850, in-16 de 4 feuill. 5/8. Deuxième édition. Lille, de l'impr. de Lefebvre-Ducroq, 1856, in-12 de 6 feuil. 5/6. Catalogue comprenant 292 numéros. Précédé d'une Notice sur le Musée de Lille. REYNAUD (François-Dominique de), comte de Montlosier. Voy. MONT

LOSIER.

REYNAUD (le baron Antoine-AndréLouis), mathématicien distingué, né à Paris, le 12 sept. 1777, fut admis à l'Ecole polytechnique en 1796, à l'âge de dix-neuf ans, en sortit en 1798 pour entrer dans les ponts-et-chaussées qu'il ne tarda pas à abandonner pour se livrer à l'instruction publique. Il fut au commencement de ce siècle, professeur d'analyse au Cadastre, à l'Athénée de Paris, au Lycée impérial, à l'Ecole polymatique, à I'Ecole polytechnique, enfin répétiteur et examinateur des candidats de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, des écoles de la Marine et des Forêts. Le baron Reynaud fut mis à la retraite en 1837. Il était docteur de la Faculté des sciences, membre de plusieurs académies et chevalier de plusieurs

ordres. Il est mort le 24 févr. 1844. On lui doit les ouvrages suivants, dont plusieurs sont classiques et adoptés par l'Université. I. Traité d'Algèbre. Paris, Courcier, janvier 1800. Dixième édition. Paris, Bachelier, 1839, in-8 (5 fr.). II. Fragments sur l'Algèbre et la Trigonométrie, précédés du Programme d'un cours complet de mathématiques élémentaires, à l'usage des élèves de l'Ecole polymatique, et particulièrement de ceux qui se destinent à l'Ecole polytechnique. Paris, Courcier, 1801, in-8 (2 fr. 50 c.). III. Traité d'Arithmétique, à l'usage des élèves qui se destinent à l'Ecole polytechnique, à la Marine, à l'Ecole militaire de StCyr et à l'Ecole forestière. Paris, Courcier, vers 1802, in-8. Vingtsixième édition, revue et annotée par M. Gerono. Paris, Mallet-Bachelier, 1855, in-8 (4 fr.). Ouvrage adopté par l'Université. L'auteur a fait des additions à plusieurs des premières éditions. IV. Traité d'Arithmétique, à l'usage des ingénieurs du cadastre et des élèves qui se destinent à l'Ecole polytechnique, à la marine, à l'artillerie et au commerce. Paris, l'Auteur, Courcier, an XII (1804), in-8 de xlviij et 377 pag., plus 7 tableaux de chiffres (6 à 7 fr.) V. Introduction à l'Algèbre. Seconde édition, augmentée d'un grand nombre de problèmes et d'une collection fort étendue de tours amusants qui peuvent s'exécuter en société. Paris, Courcier, 1804, in-8. « L'Introduction à l'Algèbre » a été réimprimée à la tête des « Eléments d'Algèbre », 1808. VI. Eléments d'Algèbre, précédés de l'Introduction à l'Algèbre, et suivis d'une collection de tours amusants. Paris, 1808, in-8. Dixième édition. Paris, Bachelier, 1838, in-8 de 18 feuilles 1/2 (5 fr.). VII. Traité de trigonométrie reciiligne. Paris, de l'impr. impér., 1808, in-4. Imprimé en tête du « Manuel de l'ingénieur du cadastre», par Pommiès (voy. ce nom). Ce traité a été reproduit, avec beaucoup de changements, dans la Trigonométrie rectiligne et sphérique de Reynaud (voy. le no 1x). VIII. Trigonomé– trie analytique, précédée de la Théorie des logarithmes, etc. Paris,

Courcier, 1818, in-18 (3 fr.). IX. Trigonométrie rectiligne et sphérique, suivie des Tables de logarithmes, des nombres et des lignes trigonométriques de Jér. Lalande, revues par le baron Reynaud. Troisième édition. Paris, veuve Courcier, 1818, in-18 (3 fr.). La première édition de cette Trigonométrie a été imprimée en 1808, à la tête du « Manuel de l'ingénieur du cadastre », de Pommiès (voy. le no VII). X. Traité d'application de l'Algèbre à la Géométrie et à la Trigonométrie, à l'usage des élèves qui se destinent à l'Ecole royale polytechnique. Paris, veuve Courcier, 1819, in-8 (6 fr.). XI. Notes sur l'Algèbre (de Bezout), à l'usage des élèves qui se destinent à l'Ecole polytechnique, à la Marine, à l'Ecole militaire de Saint-Cyr et à l'Ecole forestière. Paris, Bachelier, 1822. Septième édition. Paris, le même, 1834, in-8 (4 fr.). Ce sont des additions à l'un des volumes du « Cours de mathématiques » de Bezout, dont il a été constamment tiré des exemplaires à part depuis 1822. Ouvrage adopté par I'Université. XII. Avec M. Duhamel Problèmes et développements sur diverses parties des mathématiques. Paris, Bachelier, 1823, in-8, avec 11 planches (6 f.). XIII. Notes sur la Géométrie de Bezout, des Éléments de géométrie descriptive et des Problèmes. Dixième édit. Paris, Bachelier, 1838, in-8 avec 15 pl. (3 fr. 50 c.) extraites de la « Géométrie» de Bezout. XIV. Traité élémentaire de mathématiques et de physique, suivi de notions sur la Chimie etsur l'astronomie, à l'usage des élèves qui se préparent aux examens pour le baccalauréat ès-lettres. Paris, Bachelier, 1824, in-8, avec 14 planches (6 fr.). Seconde édition, revue et considérablement augmentée. Paris, Bachelier et fils, 1831, un tome en 2 volumes in-8. Troisième édition, revue et augmentée de notes et additions sur la chimie. Paris, le même, 183639, 2 vol. in-8, avec tableaux et 21 pl. (17 fr.). Quatrième édition, tome jer. Paris, le même, 1845, in-8 de 28 feuil. 1/4, avec 3 tableaux et 10 planches (5 fr.). On peut se procurer séparément le premier

volume, contenant l'Arithmétique, l'Algèbre, la Géométrie rectiligne et sphérique. XV. Notes sur l'Arithmétique de Bezout. Paris, Bachelier, 1826, in-8. Vingtième édit. Paris, le même, 1839, in-8 (2 fr.). Imprimées pour la première fois avec la douzième édition de « l'Arithmétique » de Bezout, et tirées à part. XVI. Instruction dans laquelle on fait connaître les limites des erreurs qui peuvent résulter de l'emploi des logarithmes des nombres et des lignes trigonométriques. 1829. Imprimée à la tête des « Tables de logarithmes », de Lalande, étendues à sept décimales par F.-C.-L. Marie, édition stéréotypée dès 1829, qui a eu douze tirages depuis, toujours avec l'Instruction >> du baron Reynaud. XVII. Avec MM. J.-M. Nicollet et C. Gerono Cours de Mathématiques, à l'usage de la Marine. Tom. 1er, Arithmétique et Algèbre, par le baron Reynaud. 1838, 1 vol. Tome II, Géométrie, Trigonométrie, applications diverses; par M. J. -M. Nicollet. 1830, 1 vol. Tome III, Traité élémentaire de Statique; par MM. le baron Reynaud et C. Gerono. 1838. Paris, Bachelier, 183038, 3 vol. in-8 (18 fr.). On peut se procurer chaque volume séparément. XVIII. Théorèmes et problèmes de Géométrie, suivis de ia Théorie des plans et des préliminaires de la Géométrie descriptive, comprenant la partie exigée pour l'admission à l'Ecole polytechnique. Paris, Bachelier, 1858, in-8, avec 21 pl. (5 fr.). Dixième édit., augmentée des Problèmes de géométrie qui ont été proposés dans les concours des colléges royaux. Paris, le même, 1838, in-8 de 14 feuil. 1/2, avec 21 planches (5 fr.). Ouvrage adopté par l'Université. XIX. Théorie du plus grand commun diviseur et de l'élimination, précédée de la Règle des signes de Descartes. Paris, Bachelier, 1833, in-8 de 106 pag. (2 fr.). XX. Petit Traité d'arithmétique élémentaire (en deux parties). Paris, Bachelier, 1835, in-12, avec 2 planches (2 fr.). L'Arithmétique, l'Algèbre, le Traité de l'application de l'Algèbre à la Géométrie, comprenant la Trigonométrie, les Notes sur l'Algèbre et sur

la Géométrie, sont particulièrement destinés aux élèves qui se proposent d'entrer à l'Ecole polytechnique et à l'Ecole spéciale militaire. Les divers ouvrages du baron Reynaud ont été adoptés pour l'instruction publique en Pologne et en Russie, et ont été traduits en russe en 1832. Le baron Reynaud a publié en outre, de nouvelles éditions des ouvrages suivants : « Manuel de Trigonométrie pratique de l'abbé de Lagrive, revu et augmenté de tables de logarithmes (1806, in-8); de « l'Arithmétique, de l'Algèbre et de la Géométrie » de Bezout, ouvrages auxquels il a ajouté des notes assez importantes pour être imprimées à part, et que nous avons précédemment citées; des « Tables des logarithmes » de Lalande, revues (1828, in-18), édition souvent réimprimée. Biographes du baron Reynaud.-G. Sarrut et B. SaintEdme, Biographie des hommes du jour, t. III, deuxième partie,

pag. 156. REYNAUD (J.-B.), fabricant à SaintJean du Gard. I. Des vers à soie, et de leur éducation selon la pratique des Cévennes, suivi d'un Précis sur les divers produits de la soie, et sur la manière de tirer les fantaisies et les filoselles; avec des Notions sur la fabrique des bas de Ganges; par Reynaud..., avec des notes par P.-F.-F.-J. Giraud. Paris, Bailleul, 1812, in-12 (3 fr.), et Paris, Renard, 1824, in-12 (3 fr.). II. Le Magnanier infaillible, ou Traité de l'éducation des vers à soie, et de l'art pratique de cultiver le mûrier, comprenant les moyens d'assainir et de rendre féconds les appartements dans lesquels il existe une sorte d'antipathie stérilisante pour l'insecte. Paris, Maison, 1838, in-8 (2 f. 50 c.). REYNAUD. Lettre à MM. Audoyer et Bernardet sur leur manière d'enseigner l'écriture en huit leçons, d'après la méthode américaine. Paris, Lecaudey, 1825, in-8 de 8 p. Opuscule_publié sous le pseudonyme de Prococurante, directeur d'une école d'enseignement mutuel dans un village au pied des Pyrénées. Il a eu dans la même année trois éditions ou tirages: il

se vendait au profit des incendiés

de Salins.

REYNAUD ( ), professeur au col

lége de Marseille. Discours sur l'éloquence profane et sacrée chez les Grecs, depuis Périclès jusqu'à saint Chrysostome, et quelques-uns de ses contemporains, qui a obtenu le prix proposé par la Société d'agriculture, sciences et arts de Limoges. 1829. Des fragments en ont été imprimés dans le « Correspondant », deuxième année (1830), page 135. REYNAUD (François-Léonce), inspecteur général des ponts et chaussées, né Lyon, le 1er novembre 1803, fut admis à l'École polytechnique en 1821 et en sortit volontairement au bout d'un an, s'occupa pendant quelques années d'architecture, et fut nommé, en 1830, ingénieur des ponts et chaussées; il se livra dès lors spécialement à la construction des phares, et établit celui de Bréa, sur les côtes de la Bretagne. En 1837, il fut nommé professeur d'architecture à l'École polytechnique et, en 1840, chargé du même cours à l'École des ponts et chaussées. 11 est maintenant chargé, en qualité d'inspecteur général, de la direction des phares, après l'avoir été plusieurs années des édifices diocésains. On a de M. FrançoisLéonce Reynaud : I. Traité d'Architecture, contenant des notions générales sur les principes de la construction et sur l'histoire de l'art. Première partie: Eléments des édifices. Paris, Carilian-Gœury et V. Dalmont, 1850, in-4 de 66 feuilles 1/2, avec un Atlas in-fol. de 3 feuil, 1/2 et 82 pl. (60 fr.). Deuxième partie. Edifices. Paris, Vict. Dalmont, 1858, in - 4 de 632 pag., avec un Atlas in-fol. de 6 pages et 86 planches (75 fr.). Les deux parties ensemble: 135 f. Ouvrage très-remarquable et d'une belle exécution. M. L. A. Boileau, architecte de l'église Saint-Eugène de Paris, a fait un bon examen de la première partie de cet ouvrage, inséré dans le journal «le Siècle», nos des 4 août et 11 septembre 1855, et M. Ed. Charton en a fait un autre, sur les deux parties, dans « la Presse », no du 17 février

1859. La première partie a été contrefaite à Liége, pour D. Avanzo et Cie, in- avec les 82 planches, et traduite en italien par M. Lorenzo Urbani. Venezia, in-fol.; 2e ediz., 1837, in-fol. II. Lettres (deux) adressées à MM. les membres de la IX classe du jury national de l'Exposition universelle de 1855 au sujet des réclamations de M. Th. Stevenson. (Extr. des « Annales des ponts et chaussées). Paris, Victor Dalmont, 1856, 2 broch. in-8. Dix-huit lignes ont été consacrées à M. Fr.-Léonce Reynaud dans le Dictionnaire universel des contemporains ». REYNAUD (Georges), avocat, fils du précédent, né à Paris, le 12 avril 1832. De la possession. Thèse pour la licence. Paris, de l'impr. de Mourgues frères, 1858, in-8 de 68 pag,

REYNAUD (Jean-Ernest), frère de M. François-Léonce Reynaud, naturaliste et philosophe, membre de la Société géologique de France, de celle des sciences naturelles, etc., etc.; né à Lyon, le .. février 1806. Après de brillantes études faites au collége de Thionville, il fut élève de l'Ecole polytechnique de 1824 à 1826, et en sortit ingénieur ordinaire des mines. M. Reynaud est un publiciste distingué, auteur de plusieurs écrits philosophiques où se révèlent une âme généreuse, en même temps qu'un esprit profond. Des hommes du mérite de M. Reynaud trouveraient sans peine une place éminente dans quelque ordre de société qui prévalût; mais lui, moins entraîné par l'ambition que soumis à l'empire des idées auxquelles son intelligence est acquise, exempt de tout contact avec les pouvoirs, il a su attendre, comme disait M. Thiers, que le flot des événements montât jusqu'au sommet où reposait son navire. M. Reynaud fut saint-simonien après 1830, et à ce titre fut l'un des plus actifs rédacteurs des recueils publiés par les sectaires, tels que l'Organisateur », fondé par eux; «<le Globe » et la « Revue encyclopédique », deux recueils qu'ils acquirent pour propager leurs doctrines. M. Reynaud

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