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sique et gravées. Paris, s. d., in-8. II. Discours sur les dangers que fait courir l'athéisme à la sûreté du contrat social, sur les conjurations des impies et de l'étranger, etc., prononcé dans le temple de l'Etre suprême, en présence du peuple, de l'administration et de la Société des Jacobins, le 2 prairial, 2e année républicaine. Bar-sur-Ornain, in-8 de 31 pag. III. Discours prononcé le 22 avril, l'an IV de la Liberté, pour l'inauguration du buste de Mirabeau, devant la Société des amis de la Constitution. Bar-leduc, Choppin (1792), in-8 de 71 pag. IV. Jean-Joseph Regnault aux administrateurs du département de la Meuse, sur le réquisitoire et l'arrêté portant dénonciation d'un prétendu libelle. Bar-le-Duc, an iv de la Liberté (1792), in-8 de 32 pag. V. Les Carbonari, ou le Livre de sang; par M. W*-R* (J.-B.-J.-I.-Ph.). Paris, Barba, 1820, 2 vol. in-12. VI. Á Caverna de Strozzi, traduzida em portugez. Pariz, de la impr. de Pillet, 1836, in-18. *REGNEAULT (Emile - Emmanuel),

docteur ès-sciences mathématiques de la Faculté de Strasbourg, professeur de mathématiques d'abord au Collège royal, ensuite à l'Ecole impériale forestière de Nanci, inspecteur des forêts, membre de l'Académie de Stanislas et de la Société centrale d'agriculture de Nanci, est né le 20 avr.1803 à Nanci, d'une famille distinguée de la Lorraine. Il est le troisième fils de Charles Regneault, magistrat honorable et distingué, qui fut successivement avocat du roi à Lunéville, puis juge au district de Blamont, membre de l'assemblée des états généraux (1789-91), élu par le bailliage de Nanci; longtemps président du tribunal civil de Nanci, nommé en l'an vIII (1), mort en 1811. Le premier de ses fils fut Charles Regneault, lieute(1) Voy. la Biographie historique et genéalogique des hommes marquants de l'ancienne province de Lorraine, et plus particulièrement de ceux de la Meurthe, par M. Michel, juge de paix... Nanci, 1829, in-12, où il est dit, p. 434, que Regnesuit fut employé pendant quatorze ans par M. Regnier, duc de Massa, son parent, dans son ministère à Paris, ce qui n'est guère conciliable avec la longue charge de president du tribunal civil de Nanci, que Regneault a rempli de 1800 à 1811; aussi ne faut-il lire que uatorze mois.

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nant des grenadiers à cheval de la garde impériale, qui mourut jeune, après la campagne de 1807; le deuxième est M. J.-B.-Victor Regneault, qui resta à l'École polytechnique de 1806 à 1808, en sortit le premier, et choisit l'artillerie pour son arme; il a été retraité colonel, en 1848. Le troisième est le professeur dont nous nous occupons. Nous connaissons de M. E.-E. Regneault: I. Scholie sur la nature du principe des vitesses virtuelles, suivie de quelques Réflexions sur la métaphysique des calculs différentiel et intégral. Thèse de mécanique pour le doctorat ès-sciences mathématiques, soutenue à la Faculté des sciences de Strasbourg, le 25 octobre 1828. Strasbourg, 1828, in-4. II. Discussion sur les mouvements propres des étoiles. Ibid., 1828, in-4, Thèse d'astronomie. III. De l'interpolation appliquée à l'expression de la marche de la végétation dans les grandes masses de forêts. Nanci, Thomas, 1839, in-8 de 60 pages, avec un tableau. C'est un mémoire extrait du recueil de l'Académie Stanislas, où l'auteur en a fait insérer quelques autres, ainsi que divers rapports. IV. Traité de Géodésie et de topographie forestières. Nanci, Troup., 1844, in-8 de 26 feuilles et demie, avec 8 planches (10 fr.). V. Leçons de mécanique, comprenant les premiers éléments de la science des machines, et leur application aux sciences forestières. Nanci, Troup, 1844, in-8 de 15 feuilles et un quart. Réimp. sous ce titre Traité de mécanique, comprenant les premiers éléments de la science des machines et leur application aux sciences forestières. Deuxième édit. Nanci, Grimblot, veuve Raybois et Comp., 1857, gr. in-8 de viij-304 p. et 9 pl. (12 fr.). VI. Cours de Stéréométrie appliquée spécialement au cubage des bois, suivi de tables pour en abréger les calculs. Nanci, Mãe veuve Raybois, Grimblot, 1848, in-8 de 14 feuilles trois quarts, avec 5 pl. (5 fr.). — M. E.-E. Regneault a sous presse ou en préparation plusieurs ouvrages spéciaux principalement destiné à l'Ecole forestière, ainsi que divers autres

ouvrages plus généraux et d'une importance plus grande, par exemple un Mémoire sur la variation de la dépense d'eau par les orifices mobiles des turbines, qui s'imprime actuellement (mai 1858), dans le recueil de l'Acad. de Nanci. Il a présenté à l'Institut plusieurs mémoires qui ne sont pas imprimés. REGNELLER (le professeur G.-D.). Traité complet de l'obésité et de la maigreur, de leurs causes et de leurs guérisons. Paris, Bohaire, Gosselin, Ledoyen, 1839, in-8 de 14 feuill. 1/2 (7 fr.). Ce volume porte xie édition; mais nous devons avouer n'avoir trouvé nulle trace des dix premières, pas plus que de publications de M. le profess. Regneller, antérieures à 1859. REGNET (Jacques). L'Empire du Diable. Berlin, 1707, in-8.

REGNET. Exposition analytique et raisonnée de la doctrine chrétienne. Paris, Périsse frères, 1838, 1846, in-12 de 13 feuill. RÉGNIER (Mathurin), poëte satiririque. Addition à la « France littéraire », t. VII, pag. 505. OEuvres complètes de Mathurin Régnier, avec les commentaires revus et corr., précédées de l'Histoire de la satire en France, pour servir de discours préliminaire, par M. Viollet le Duc. Paris, P. Jannet, 1853, in-16 (5 fr.). Jolie édition qui fait partie de la Bibliothèque elzevirienne » publiée par le même libraire : elle a paru juste à vingt ans de distance de la toute dernière publiée, qui n'est pas complète.- Biographies de Math. Régnier. Aux Notices connues sur Mathurin Régnier, il faut ajouter le morceau suivant : « Mathurin Régnier et André Chénier», par M. Sainte-Beuve, impr. dans l'ancienne «Revue de Paris », tome v (1829), pag. 131 à 147. Notre poëte satirique a été mis aussi à la scène, au moins une fois, par M. Ferdinand Dugué, sous le titre de Mathurin Regnier», drame en trois actes et en cinq tableaux. Représ. sur le ThéâtreFrançais, le 22 août 1851. Paris, Mich. Lévy frères, 1851, in-18 angl. L'année suivante, M. Aug. Tavernier a fait imprimer à Bruxelles un ouvrage intitulé: « Réalités humaines. Regnier, 3 part. in-18:

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nous ne répondrions pas que ce livre, que nous n'avons pas vu, n'ait notre satirique pour sujet. REGNIER, sieur de LA PLANCHE.Voy. plus bas REGNIER DE LA PLANche. REGNIER (Adrien), né en 1706, à Chéroy, en Gatinais, après avoir fait de bonnes études, fut pendant plusieurs années gouverneur du quartier Saint-Pierre de l'hôpital de Bicêtre. En 1760, le conseil du duc d'Orléans lui offrit la charge de prévôt-juge de Cheroy, dont ce prince était le seigneur. Après avoir rempli ces fonctions avec un zèle et une probité qui lui valurent l'estime et le respect de ses administrés, ce digne citoyen mourut le 28 août 1771. Il avait publié pendant son séjour à l'hospice de Bicêtre, à l'usage de ses pensionnaires, un ouvrage intitulé: la Fin du chrétien (1), où Traité de morale sur le petit nombre des élus. Paris, 1756, 3 vol. in-12. Art. communiqué. REGNIER (C.-F.), docteur de la Faculté de théologie de Paris et dírecteur du séminaire de SaintSulpice. (Voy. la « France littéraire», t. vII, pag. 504.) Ses OEuvres complètes, publiées par M. l'abbé Migne. Paris, l'abbé Migne, 1857, gr. in 8 à 2 colon. (6 fr.). REGNIER (Claude-Antoine), duc de MASSA, ministre, grand-juge sous Napoléon Ier, né à Blamont (Meurthe) en 1746, mort à Paris, le 24 juin 1814. Rapport du grand-juge au premier consul. (Paris, de l'imprimerie de la République française, germinal an XII), in-8 de xij et 52 pag. Pièce très-curieuse, sur la conspiration de Drake, alors ministre du roi d'Angleterre près la cour électorale de Bavière. C'est vraisemblablement ce Régnier qui a écrit dans le journal « les Actes des apôtres» (1789-octobre 1791). REGNIER, doyen des conseillers de Cour à Angers, où il est mort dans les derniers jours de mai 1855. On dit que dans sa jeunesse, pour échapper à la réquisition, il s'engagea dans une troupe de comédiens. Régnier écrivait facilement, et il a fait insérer des Nouvelles, ainsi que de nombreux comptes

(1) Nous ne connaissons sous le titre de Fin du Chrétien, que l'ouvrage de l'abbé Tro a d'Assigny, 1751.3 vol. in-12.

rendus de théâtre dans le «Journal de Maine-et-Loire ». FR. GR-LE. REGNIER aîné, professeur d'écriture à l'Ecole supérieure de la ville de Paris. I. L'Art d'écrire, ou Méthode raisonnée et très-simple des écritures anglaise, ronde, bâtarde, coulée et gothique, dédiée à LL. AA. RR. les enfants de France. Paris, Giraldon-Bovinet, 1826, in-fol. de 12 pag. et 25 planches (pap. raisin, 10 fr.; pap. raisin vélin, 12 fr. 50 c.; pap. jésus, 11 fr.; pap. jésus vélin, 14 fr.; et sur pap. de Chine, 20 fr.). II. Méthode générale d'écriture, contenant soixante modèles gradués, etc. Paris, L. Colas, l'Auteur, r. Chabannais, n. 5, 1842, in-8 de 80 pag.; ou 1848, in-fol. oblong. Cette Méthode sert d'introduction aux deux cents modèles d'écriture, faits sur les textes du comité central d'instruction primaire de la ville de Paris. REGNIER jeune, professeur d'écriture. Méthode complète d'écriture en 12 planches, demi-jésus, de 6 modèles chacune. Paris, Dezobry et Magdelaine, 1843, in-8 oblong de 20 pag. avec 72 pl. (3 fr. 60 c.). *REGNIER (Hippolyte - François), connu en littérature sous le nom de Régnier Destourbet (1), frère du suivant, littérateur, appartient à une famille de robe; un de ses oncles a été juge au tribunal de la Seine; son frère est avocat à Nanci (Voy. l'art. suivant), et lui-même fut, avant 1830, juge-suppléant à Chalons-sur-Marne. H.-F. Régnier naquit à Langres, en 1804, il fit ses études d'abord au lycée de Commercy, où sa famille avait obtenu une demi-bourse, puis à Dijon. Quand il eut fini ses classes, il doubla sa rhétorique ou sa philosophie au petit séminaire de Plombières, près Dijon, où il n'acheva même pas l'année. Son père le destinant à la magistrature, H.-F. Régnier commença immédiatement à suivre les cours de droit, et fut reçu plus tard avocat. A vingt-trois ans il vint habiter Paris, où il vécut de sa plume et d'une modeste pension que lui fai

(1) Régnier ajoutait à son nom celui de Destourbet, parce qu'il voulait prouver à M. Destourbet, son grand-oncle paternel, sa reconnaissance pour des bontés toutes spéciales.

sait son père, qui résidait à Dijon. Irrésolu sur la carrière qu'il devait suivre, H.-F. Régnier se mit encore de lui-même, et à la grande surprise de son père tout le premier, en noviciat chez les Sulpiciens. C'est pendant son séjour au séminaire que H.-F. Régnier écrivit et publia trois ouvrages sur les affaires religieuses de France que nous rappellerons tout à l'heure. Mais un jour ses directeurs spirituels, après l'avoir comblé d'amitiés, lui démontrèrent sans grand peine qu'une vocation n'est point une affaire d'imagination, ni d'enthousiasme; et quinze jours après il se remettait au droit et à la littérature, deux cnnemis irréconciliables; la littérature dut l'emporter, et ses débuts littéraires furent marqués par ses « Septembriseurs », scènes historiques (1829). Manquant de fortune et de position, malgré son titre d'avocat, H.-F. Régnier ne put continuer à s'occuper toujours d'études sérieuses; il écrivit des articles pour les recueils littéraires, composa des romans, et aborda le théâtre. On a de lui, dans la Mode », la Sœur de charité, nouvelle, qu'il y fit insérer en 1825; dans l'ancienne « Revue de Paris», une nouvelle intitulée : Sophie (t. xxx), et une Histoire de la Loterie en France (t. XXXI); il a écrit pour le «Livre des cent et un », les Demoiselles à marier (t. vi, 1832). Parmi les journaux dans lesquels il écrivait, nous citerons nommément «le Voleur »>, « le Messager des chambres» (1832), pour lequel il faisait les articles sur les théâtres : ce fut lui qui rendit compte dans ce dernier journal de la mort d'Escousse et Lebras. C'était un charmant garçon que ce Régnier d'Estourbet, un génie, un cœur d'or, qui mourut à Paris, le 23 septembre 1832, à l'âge de 28 ans! Fr. Grille, qui l'avait beaucoup connu, a consacré deux pages à la vie privée de ce jeune littérateur, dans son ouvrage intitulé: «la Fleur des pois, etc.» Paris, 1855, pages 237-38. Outre les articles que nous venons de citer, on doit à RégnierDestourbet I. Les Jésuites en

:

France. Dijon, V. Lagier, 1825, brochure in-8. II. Renaud de Montlosier accusateur, ou les Jésuites, les Mémoires et le parti jaloux. Par un bourgeois de Paris. Paris, Bricon, 1827, in-8 de 52 pag. III. Histoire abrégée de la constitution civile du Clergé. Paris, Gaume, 1828, in-8 de 8 feuilles 3/4 (Anon.). IV. Histoire du Clergé de France pendant la Révolution. Par M. R., auteur de plusieurs articles politiques et religieux. Paris, Bricon, 1828-29, 3 vol. in-12 (7 fr. 50 c.). V. Les Septembriseurs, scènes historiques. Paris, Delangle, 1829, in-8 (7 fr.) (Anon). VI. L'Histoire de tout le monde. Paris, Dureuil, 1829, 3 vol. in-12 (9 fr.). Ouvrage publié sous le pseudonyme d'Eug. Palman. M. Ch. Rabou a eu part au dernier volume. VII. Louisa, ou les Douleurs d'une fille de joie. Paris, Delangle, 1830, 2 vol. in-12 (6 fr.), et 1 vol. in-18 (3 fr.). Ouvrage trèsmoral, quoique portant un titre risqué, qui a été publié sous le pseudonyme de l'abbé Tiberge,qui, comme chacun sait, est le nom de l'ami du chevalier Desgrieux dans le roman de « Manon Lescaut ». VIII. (Avec M. Ch. Dupeuty): Napoléon, ou Schannbrunn et SainteHélène, drame historique en deux parties et neuf tableaux. Représenté sur le théâtre de la PorteSaint-Martin, le 30 octobre 1830. Paris, Bezou, 1830, in-8 de 84 pag. (2 fr.). Cette pièce a été réimpr. en 1836 et 1848 dans « la France dramatique au XIXe siècle »; gr. in-8 à deux colonnes. Faisons la remarque que les frontispices de ces trois éditions ne portant que le nom de Régnier, on pourrait, et ce serait un tort, attribuer ce drame à l'un des homonymes de l'auteur. IX. Un bal chez LouisPhilippe. Paris, Dumont, 1831, 2 vol. in-12 (6 fr.). Publié sous le pseudonyme de l'abbé Tiberge. X. Charlotte Corday, drame en 5 actes. Paris, Dumont, Barba, 1831, in-8 (3 fr.). XI. Charles II et l'amant espagnol. Paris, Dumont, 1831, 4 vol. in-12 (10 fr.). Il paraît que c'est à tort que l'on a attribué à H.-Fr. la rédaction des « Mémoires de la marquise de Pompadour >> (1830, 2 vol. in-8), ainsi qu'un

<< Manuel populaire de méthode Jacotot....", 1831, brochure in-8 publ. sous le pseud. du doct. Peter de Brigton.

*REGNIER (Joseph), frère du précédent, avocat à Nanci, ancien juge de paix, écrivain religieux, grand amateur de musique sacrée, membre de la Société de foi et de lumière de Nanci, secrétaire de la Société de musique religieuse de la même ville. On a de lui: I. Tableau de la ville éternelle. Supplément à tous les voyages d'Italie. Paris, Derivaux; Delossi, 1835, in-8 (6 fr.). II. Chronique d'Einsidlein (Notre-Dame-des- Ermites), d'après d'Achery, l'anonyme de Reicheneau (Bernon), Baronius, Bernard Bez, Bettschardt, les Bollandistes, D. Calmet, Haller, D. Mabillon, Joachim Muller, etc., etc.; divers manuscrits, bulles et brefs, diplômes et cartulaires, légendes, nécrologes, etc. Paris, Gauthier frères, 1837, in-8 (5 fr.). III. Résumé de la question suisse. Mémoire sur l'opportunité d'une intervention étrangère. Paris, Olivier Fulgence, 1841, in-8 de 28 p. IV. Voyage à la sainte robe de Trèves. Paris, Sagnier et Bray, 1845, in-12 de 60 pag. (50 c.). V. Mémoire sur le maintien de la Musique à l'Église. Impr. dans le «Correspondant », t. XV (sept. 1846), pag. 667 et suiv. VI. Le Chaur, journal de la Société de musique religieuse. Nanci, J. Régnier, 1848-57, 9 ann. in-4 à deux colonnes. Ce journal paraît tous les deux mois. Prix de l'abonnement annuel, 6 fr. 50 c. « Le Chœur continue à paraître. VII. Garde à vous, paysans! Nanci, Vagner; Grimblot, 1849, in-16 de 16 pag. Au sujet des élections. VIII. L'Orgue. Sa connaissance, son administration, son jeu. Nanci, Vagner, 1850, in-8 de 36 f. 3/4 (6 fr.). En 1837, il a été publié un « Robinson chrétien », qu'on a été porté à attribuer à M. Joseph Régnier, parce qu'il a paru avec le nom J. Régnier, mais l'ouvrage en question est de M. Jacomy Régnier. *REGNIER (Jacq. Auguste-Adolphe), hélléniste et philologue, non moins honorable que savant, successivement professeur aux colléges du Puy, de Tournon, d'Avignon, puis

de seconde au collége Saint-Louis à Paris, de rhétorique au collége Charlemagne, maître de conférences à l'École normale; pendant trois ans professeur officieux de sanscrit à la demande d'Eug. Burnouf, son maître, d'abord à la Soc. asiatique, puis au Collège de France (1833-55); précepteur du comte de Paris, d'avril 1843 jusqu'en septembre 1853; membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres; élu le 9 mars 1855, en remplacement de M. Sim.-Alex. Langlois; né le 7 juillet 1804 à Mayence, alors chef-lieu du Mont-Tonnerre. M. Ad. Régnier est un érudit très-laborieux qui a beaucoup fait imprimer. Nous allons essayer d'indiquer les travaux remarquables qu'on lui doit, en suivant chronologiquement la marche de ses études linguistiques l'allemand, le grec, le sanscrit; ensuite nous ferons connaître les éditions estimées d'auteurs grecs, français, allemands, qu'il a publiées, enrichies de ses observations. LINGUISTIQUE.-[Langues germaniques.]-Avec M. Lebas: I. Grammaire allemande, à l'usage des colléges et des maisons d'éducation. Paris, Hachette, 1830, in-12, avec un modèle d'écriture (3 fr.). Grammaire estimée qui a eu plusieurs éditions ou tirages depuis 1830; la dernière est la dixième, Paris, Hingray, 1857. La quatrième a été revue, etc., par M. Hinchcliffe. Cette édition a été contrefaite en Belgique en 1839. La sixième (1847) est augmentée d'un tableau de la déclinaison allemande, par M. Adler-Mesnard, et a deux pages d'écriture allemande. Grammaire composée au point de vue comparatif, très-propre, par suite, à faire entrer l'enseignement de l'allemand dans le cadre des études classiques, et qui est au courant du progrès des études grammaticales. Cette grammaire forme le premier volume de l'ouvrage suivant : II. Avec le même: Cours complet de langue allemande. Paris, Bobée et Hingray, 1832 et ann. suiv., 5 vol. in-12 (14 fr. 50 c.). Ce cours est ainsi divisé: Tome 1er. Grammaire (2e édit.). Tome II. Thèmes allemands, appliqués à la grammaire. Texte français. Tome III.

Les mêmes, texte allemand (1832). T. IV. Versions allem. appliquées aux règles de la gram. En allem. Tome v. Les mêmes, traduction française. Chacun de ces volumes, qu'on a pu se procurer séparément, a eu plusieurs éditions: les thèmes, textes français, 2e édition (1836); les versions, texte allemand, Se édition (1852), et traduction française, 2e édit. (1846). III. Avec le même Cours de littérature allemande, ou Morceaux choisis des auteurs les plus distingués de l'Allemagne, précédés de Notices biographiques et rangés dans l'ordre historique. Prose et poésie. Paris, Bobée et Hingray, 1833-34, 2 part. in-8, et 2 part. in-12, 4° éd. Paris, Hingray, 1844, 1 vol. in-8 (5 fr.). IV. Considérations générales sur les principaux caractères des langues germaniques, sur leur histoire et sur les études historiques et philologiques dont elles ont été et sont encore l'objet en Allemagne. Lues à l'Acad. des Inscr. et BellesLettres, en 1848, et insérées dans le << Recueil des savants étrangers>> de cette compagnie, 1re sér., t. III, (1853), p. 276-340. Pour peu que l'on connaisse les immenses travaux auxquels a donné lieu, en Allemagne, l'étude historique et grammaticale de la langue, on se fera sans peine une idée des difficultés de tout genre qu'il a fallu vaincre pour mettre de l'ordre et porter de la lumière dans ce tableau généra M. Jacob Grimm, à qui l'auteur avait envoyé son ouvrage, lui adressa une longue lettre des plus flatteuses sur sa publication. V. Des Monuments qui nous restent de la langue gothique, et des travaux dont ils ont été l'objet; des diverses questions qui ont été agitées au sujet de la langue de ces monuments et de l'auteur de la traduction en gothique de la Bible. Lue à l'Acad. des Inscr. et Belles-Lettres, en 1850, et insérée dans le « Recueil des savants étrang.» de cette comp., 3e série, t. III (1853), pages 341-423). Ces deux Mémoires, surtout le second, sont des monographies bien complètes, qu'on ne peut considérer comme une introduction que parce que l'auteur continue ses recherches pour les éten

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