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CATALOGUE

DES LIVRES

DE LA BIBLIOTHÈQUE

DE

FEU M. J. L. A. COSTE.

Paris. Typographie de Firmin Didot frères, rue Jacob, 56.

DES LIVRES

RARES ET PRÉCIEUX

DE LA BIBLIOTHÈQUE

DE

FEU M. J. L. A. COSTE,

CONSEILLER HONORAIRE A LA COUR ROYALE DE LYON;

Dont la vente aura lieu le lundi 17 avril 1854 et jours
suivants, à 7 heures précises du soir,

Rue des Bons-Enfants, 28, maison Silvestre.

Les adjudications seront faites par Me BONNEFONS DE LAVIALLE,
Commissaire priseur, rue de Choiseul, 11.

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UNIVERSITY

2 4 OCT 1989

Y

PRÉFACE.

Les livres dont nous publions le Catalogue ont appartenu à un bibliophile bien connu des amateurs, M. J. L. A. Coste, qui, après avoir occupé, sous l'empire, de hauts emplois dans l'administration, a exercé à Lyon, pendant vingt ans, les fonctions de conseiller à la cour royale.

Le goût des livres se développa de bonne heure chez M. Coste, et dès 1815 il songea à se créer une bibliothèque. Né à Lyon, et s'y trouvant fixé d'une manière permanente, il voulut que sa ville natale fût le principal objet de ses recherches. Il entreprit donc de former une collection aussi complète que possible de livres et documents de toute espèce concernant l'histoire politique, civile et religieuse du Lyonnais. En outre, il se proposa de rassembler tous les ouvrages écrits par des auteurs lyonnais, et d'y joindre les produits nombreux des presses de Lyon.

M. Coste n'était pas tellement exclusif dans les objets de sa prédilection, qu'il leur sacrifiât tout ce qui fait l'ornement de la plupart des bibliothèques. Homme d'étude et de goût, les chefs-d'œuvre des littératures anciennes et modernes ne devaient pas le trouver indifférent. Il ne les rejetait donc point, mais, autant que possible, il choisissait de préférence les éditions imprimées à Lyon. Cette préférence, il faut le dire, outre le motif qui la dictait, avait l'avantage de n'être point en désaccord avec les inspirations du bon goût. Lyon, qui est la seconde ville de l'ancienne France où l'imprimerie a été introduite, est aussi celle qui a pris rang immédiatement après Paris, pour la beauté et l'élégance des œuvres typographiques. Une seule classe d'ouvrages qui avait pour M. Coste un at

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