Collection des chroniques nationales français: écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, Opseg 4

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Jean Alexandre C. Buchon
Verdière [et] J. Carez, 1824
 

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Stranica 187 - Mésithra était achevé et qu'il dominait par-là le passage du défilé des Melinges, il devait en faire construire un second sur une autre position dans les environs de ces montagnes , afin de pouvoir plus aisément se rendre maître de tout le pays. Le prince monta donc à cheval, traversa Passava, et arriva dans le Magne '. Là, il trouva un rocher d'un aspect terrible situé sur un cap; cette situation lui plut, et il y fit bâtir un fort, auquel il donna le nom de Mani * qu'il porte encore.
Stranica 125 - Les hommages 3 et les avantages militaires devaient être répartis dans la même proportion. Le surplus appartenait de droit aux Francs. Quant aux habitants des campagnes, ils devaient rester sur le même pied qu'ils étaient sous la domination grecque.
Stranica 300 - J'étais un * pauvre pèlerin quand je suis venu à votre cour, j'ai vécu hon« nétement des gages que vous m'avez donnés; faites moi rendre « mon mulet, mon bourdon et ma panetière, et je m'en retour« nerai comme je suis venu. » Selon les mêmes auteurs, le comte touché de ces paroles voulut retenir le pèlerin ; mais il résista aux sollicitations ; il partit et on n'a jamais su ce qu'il était devenu (Millot, hist.
Stranica 146 - , qui s'étend jusqu'à la province d'Elos 2 dans la direction de Vatica 3 et de Monobasia 4. Alors les chefs de Lacédémonia , ainsi que ceux de Nicli, qui avaient des privilèges dans la Tzaconie et dans les autres lieux livrés au pillage des troupes franques, accoururent et prièrent messire Geoffroy d'ordonner à ses troupes de cesser le pillage, en lui promettant la soumission des villages et la reconnaissance de sa suzeraineté. Celuici, en homme sage, prit en considération les représentations...
Stranica 123 - Geoffroy, se mit aussitôt en route. Ils arrivèrent à Fatras, d'où ils marchèrent sur Andravida où étaient réunis les principaux des plaines de la Morée. Messire Geoffroy en homme sage les convoqua tous et leur dit : « Archontes 2, mes amis, mes frères et mes bons « compagnons ! Voyez- vous ce chef franc venu dans « votre pays pour le soumettre ; ne croyez pas que « son intention soit de faire du butin, de vous enle« ver vos bestiaux et vos biens , et de disparaître en
Stranica 142 - ... bannerets , et que chacun serait tenu d'avoir sous sa bannière un chevalier et douze sergents. Ceux qui avaient plus de quatre fiefs, devaient entretenir deux sergents à cheval, ou un chevalier par chaque fief. Les chevaliers qui n'avaient qu'un fief, devaient servir en personne pour leur fief; c'est ce qui leur fit donner le nom de sergents de la conquête '. Ils déterminèrent ensuite tout ce qui avait rapport à la guerre, d'abord en ce qui concernait la garde du pays conquis, et en second...
Stranica 124 - ensemble un traité afin d'éviter le pillage, la cap« tivité et les massacres qui pourraient menacer « vos familles. Vous qui êtes des hommes sensés « et ne pouvez manquer d'avoir de l'influence sur « les autres Grecs qui sont tous vos parents, vos « amis ou vos compagnons, préparez leurs esprits et « engagez-les à se soumettre de bonne volonté. » Des que les principaux des Grecs l'eurent entendu, ils le saluèrent respectueusement et envoyèrent leurs messagers partout où ils croyaient...
Stranica 409 - Brienne entendit la décision qu'on rendait contre lui, en opposition à toutes ses espérances, il revint dans son logis et s'assit tout seul, pleurant et se lamentant comme s'il eût perdu tout le royaume de France qui eût été sien. Après deux jours, il se mit à agiter dans son esprit et à considérer quelle serait sa position s'il retournait en France sans avoir réussi dans son projet. Il vit que tout le monde se rirait de lui et le blâmerait d'être revenu sans aucun autre résultat que...
Stranica 366 - ... voyée en prison à Constantinople , et que c'est là " ce qui l'a empêchée de se présenter, dans le délai « voulu , devant ma cour pour réclamer son héri
Stranica 111 - MORÉE. 1 1 1 rent beaucoup de compagnons. Les uns étaient de pauvres gens qui le suivaient pour un salaire, les autres étaient des hommes riches qui s'offraient à l'accompagner en qualité de bannerets ' et à la condition que chacun d'eux pourrait se créer une conquête de famille. Ils arrivèrent à Venise...

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