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CORRESPONDANCE

Nous recevons la lettre suivante :

MUSÉE IMPÉRIAL

OTTOMAN

Constantinople, 10 décembre 1888.

Monsieur,

Je lis dans le dernier numéro de la Revue des Etudes grecques, page 251, la dénonciation d'un acte de vandalisme qui aurait été commis à KaarièDjami. On en aurait arraché 25 c. q. de mosaïque, portant des lettres.

Aussitôt qu'on a signalé ce fait, au mois d'août dernier, je crois, je me suis rendu à Kaariè-Djami, accompagné d'un préposé du ministère de l'Evkaf, et je n'y ai rien constaté de semblable.

Je lis plus loin, page 360, ce qui suit :

« Le Directeur du Musée de Tchinili-Kiosk a enfin obtenu du ministère << des Finances les fonds nécessaires pour achever le nouveau pavillon du << Musée, dont les travaux étaient suspendus depuis plusieurs années. »

Il n'y a pas plusieurs années que cette nouvelle construction a été décidée. C'est seulement au mois de septembre de l'année dernière que nous avons été autorisés à en faire commencer à creuser les fondations.

J'ai dû suspendre les travaux au mois de novembre à cause de l'hiver exceptionnel que nous avons eu ici. Ces travaux ont été repris en mars, avant mon départ pour Saïda, et depuis lors ils n'ont pas été interrompus.

Aujourd'hui, cette construction, qui a 64 mètres de façade, est presque achevée, et déjà tous les sarcophages de Saïda ont pris place dans leurs salles respectives.

Veuillez agréer, je vous prie, Monsieur, l'assurance de ma parfaite considération. O. HAMDY.

ERRATA

Page 1, ligne 9. Au lieu de « En 1857 », lire « En 1867 ».

Page 66, ligne 8 du bas. Au lieu de « Kàp Käpas víntu », lire « Xelp yɛīpż

νίπτει. »

>

Page 124, ligne 12 du bas. Au lieu de « Khalil Bey qui tua de sa propre main Athanase Dracos », lire « Khalil Bey, le bourreau d'Athanase Diacos. › Page 249, fin du 2 alinéa. Supprimer les mots « que signifie au no 54 et passim Στρατεία Αρτέμα γ? Faut-il supplier γυνή) ? »

Page 351, ligne 19. Au lieu de « Une reproduction du Doryphore de Polyclète », lire « du Diadumène. »

Page 368, ligne 3. Au lieu de « l'abbé Rayon », lire « l'abbé Ragon. »

Le lecteur est prié d'excuser un certain nombre de fautes d'accentuation grecque qui ont pu échapper à une revision attentive des épreuves.

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Prix décernés dans les concours de l'Association (1868-1888)......

PARTIE LITTÉRAIRE.

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1. ARTICLES DE FONDS

Jules Girard....... A nos lecteurs....
Henri Weil.

Des traces de remaniements dans les drames
d'Eschyle....

7

..... Observations sur les fragments de Ménandre...
Théodore Reinach. L'inscription de Lygdamis....

381

27

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.....

D. Bikélas...... Le cinquantenaire de l'Université d'Athènes....
Paul Monceaux.... La légende et l'histoire en Thessalie.......
Alfred Croiset..... La véracité d'Hérodote......

Le grec à Paris sous Louis XII, récit d'un témoin.
Les correspondants italiens de Jean Schweighaeuser.

61

68

78

129

154

...

H. Omont..... Le dernier des copistes grecs en Italie Jean de

:

Saint-Maure.......

177

Jean Psichari..... Quelques observations sur la langue littéraire mo-

derne.....

192

Amédée Hauvette. Hérodote et les loniens...

257

sions nommées par le ministère. Somme toute et malgré certains mécomptes, la mesure paraît avoir réussi jusqu'ici. La plupart des livres choisis sont meilleurs que ceux qu'ils ont remplacés dans les classes. Nous avons sous les yeux les rapports, des diverses commissions nommées à cet effet en 1888. Ils sont tirés du Journal officiel de Grèce et forment un assez gros volume in-4°. L'analyse des ouvrages rejetés n'est pas précisément une lecture attrayante, mais elle offre souvent de l'intérêt, comme un tableau du mouvement intellectuel en Grèce. Ainsi, nous voyons que la tendance de la plupart des auteurs de livres destinés à l'enseignement élémentaire est de trop respecter la grammaire et la syntaxe du grec ancien. La commission combat et condamne cette tendance. Voici comment son rapporteur s'exprime à ce sujet. « On doit écrire de façon à être compris et goûté par les enfants, << dans une langue non pas tout à fait vulgaire et rustique, mais dans celle « qui est employée couramment par nos lettrés. Cependant cette langue doit << ètre simple, facile, également éloignée et des formes grammaticales que le « grec actuel n'admet pas et des formes syntactiques enchevêtrées du grec << ancien. >>

Un dernier mot pour signaler le récent succès à Rome d'un jeune compositeur grec, M. Spiro Samara, dont il a déjà été question dans ce Recueil. Son nouvel opéra, Medgé, si nous en croyons les journaux français, a pleinement réussi et confirmé le premier succès obtenu par M. Samara dans son opéra de Flora Mirabilis, représenté l'an passé à la Scala de Milan.

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= A l'une des dernières séances de l'Académie des sciences, M. Albert Gaudry a appelé l'attention de ses collègues sur la découverte que vient de faire M. Forsyth Major, dans le terrain tertiaire moyen de l'ile de Samos, de gisements considérables d'ossements fossiles. Les anciens avaient quelque connaissance de ces gisements; Elien rapporte une tradition d'après laquelle il aurait existé dans cette ile une race de monstres qu'il appelle « Néades ». M. Major a retrouvé, au cours des fouilles qu'il a exécutées, environ quarante espèces de cet âge géologique, parmi lesquels M. Gaudry cite l'hipparion (cheval à trois doigts), des espèces nouvelles d'édentés, de grands rumiminants, le mastodonte, etc. Cette faune, la même que celle de Pickermi, suppose de vastes et abondants pâturages que le sol actuel de la Grèce ne saurait donner: elle ramène, ajoute M. Gaudry, à cette hypothèse, chaque jour plus probable, que, dans cette période tertiaire, l'archipel n'existait pas et que les deux continents d'Europe et d'Asie n'en faisaient qu'un.

=

M. Dærpfeld croit avoir retrouvé le cours de l'Eridan athénien, cette « Bièvre » d'Athènes. Le ruisseau, plus tard transformé en égoût, descendait du Lycabète, traversait le nord de la ville et le Dipylon et rejoignait I'llissus à la croisée de la chaussée du Pirée.

Par 268 voix contre 257, la Chambre des députés française a rejeté le traité de commerce franco-grec. A la suite de ce vote, qu'a vainement combattu le ministre des affaires étrangères dans un éloquent discours, le ministère grec a déclaré qu'il ne présenterait pas à la Chambre la convention

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