Esquisses morales et politiquesPagnerre, 1849 - Broj stranica: 397 |
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Stranica 222 - A qui s'adressent, leur demande-t-il, ces paroles de l'Apôtre : Nul homme qui combat au service de Dieu ne s'embarrasse des affaires du monde ? » Et plus loin : « Qu'est-ce que renoncer au siècle ? Est-ce seulement ne point porter d'armes et n'être pas marié publiquement?» Réforme du clergé ; écoles ; mnniiBcrKa. La réforme du clergé fut la première mesure réparatrice de Charlemagne. La renaissance du ix...
Stranica 192 - Nel mezzo del cammin di nostra vita, Mi ritrovai per una selva oscura Che la diritta via era smarrita.
Stranica 29 - Je voudrais même faire voir aux jeunes filles la noble simplicité qui paraît dans les statues et dans les autres figures qui nous restent des femmes grecques et romaines...
Stranica 30 - Elle ne se sert de la tlouleur que comme d'un aiguillon au progrès. Votre inerte mélancolie, vos vains soupirs et vos douleurs futiles sont contraires à l'énergie de ses desseins. Encore une fois, séchez vos larmes ; prenez votre part de la science un peu amère et du travail compliqué de ce siècle. La société qui se transforme a besoin de votre concours. Méditez, pensez, agissez ; et bientôt le temps vous manquera pour plaindre vos maux chimériques et pour accuser les prétendues injustices...
Stranica 97 - Il ya des gens qui, avec peu de paroles, don'nent beaucoup à penser ; d'autres qui, avec beaucoup de mots, éveillent peu d'idées. Ils ressemblent à ces deux aiguilles du cadran, dont l'une va très-vite et ne marque que les secondes, tandis que l'autre, plus lente en sa marche, désigne les heures. La conversation de Lorenzo est étrange. Je 3' la compare aux promenades que je faisais jadis à Venise.
Stranica 65 - Le vulgaire se plaint ou se vante d'être haï, calomnié, aimé, chéri; le sage ne s'occupe point des sentiments qu'il inspire, mais de ceux qu'il éprouve. Il sait que ce qui est triste, amer, douloureux ce n'est pas d'être haï, mais de haïr; ce qui est doux, noble, grand, divin, ce n'est pas d'être aimé, mais d'aimer.
Stranica 43 - Je veux bien qu'une grande âme se dévoue à l'amour, mais que ce soit en reine et non en esclave. Les femmes abaissent le dévouement jusqu'à l'abandon de soi ; et quand elles se plaignent d'être abandonnées, elles oublient trop qu'elles ont, en quelque sorte, donné l'exemple.
Stranica 50 - ... de la scène grecque qu'Aristophane appelle les célestes nuées, les divinités des oisifs. La supériorité d'esprit chez une femme est un phénomène trop rare encore pour ne pas exciter la défiance du vulgaire. Il en résulte que c'est une supériorité inquiète, armée, et qui use à se défendre elle-même les forces qu'elle devrait consacrer utilement au bien de la famille et de la société.
Stranica 27 - ... comme on l'a dit, le châtiment ou le signe de l'infériorité de tout un sexe. Loin de là; cette participation plus intime aux opérations de la nature, ce tressaillement de la vie dans ses entrailles, sont pour la femme une initiation supérieure qui la met face à face avec la vérité divine dont l'homme n'approche que par de longs circuits, à l'aide des appareils compliqués et des disciplines arides de la science.
Stranica 71 - L'image de la femme aimée n'est jamais assez isolée sur l'autel pour que d'étranges confusions ne se fassent point dans leur esprit. Lorsqu'ils s'inclinent devant elle, pareils au flot qui vient saluer la rive, ils déposent à ses pieds, malgré eux, le limon de leurs habitudes corrompues, l'écume de leurs souvenirs.