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diplômes, l'un de bachelier, l'autre de licencié en droit (1827-1828), au nom de Jean-Athanase Boissonnet, né à Gourdon en 1799.

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Grâce à l'aimable intervention de M. Faucher, archiviste de Tarn-et-Garonne, j'ai recouvré un grand et fort volume in-folio formant le nouveau cadastre de la communauté du Montat, dressé par le sieur Guiches et accepté, en réunion publique, par les consuls et habitants de cette localité le 13 juillet 1783. D'après les promesses et les déclarations du dit sieur Guiches, le nouveau cadastre doit énoncer << dans les confronts de chaque pièce de terre, << à qui appartiennent les fossés, haies vives, murailles et << autres choses servant de division, comme aussi à qui appartiennent les fontaines qui sont dans les dites piè«ces et quels sont ceux qui ont le droit d'y aller puiser « de l'eau, etc. » Ce grand livre qui est, pour ainsi dire, neuf, avait échoué à la mairie de Montastruc; il est fort intéressant. Beaucoup de contribuables y sont désignés, tout à la fois, par leur nom de famille et par un surnom; parfois même, le nom ayant été oublié, la place de ce nom est laissée en blanc et le sobriquet seul subsiste. Un grand nombre de propriétaires résidaient hors de la paroisse du Montat et particulièrement à Cahors. L'un d'eux, Jean Gaubert, était domicilié à « La Rochele ». Ce mot est la reproduction littérale du nom patois qui sert à désigner le village de Larozière, dépendant de la commune de Cahors.

Mme Veuve Rivière, née Rougié de Lescure, a bien voulu donner aux archives quelques livres qu'elle tenait de sa famille et qui concernent les droits d'enregistrement, la jurisprudence et la comptabilité publique.

M. Martel, secrétaire de la mairie à Alvignac, m'a, aussi, envoyé pour le dépôt départemental, un gros dossier composé de pièces des XVI, XVII et xv siècles lui appartenant. La plupart de ces pièces intéressent le lieu et les habitants d'Autoire; il y a, notamment, dans cette liasse, un titre de licencié, en droit civil, accordé à Louis Larroque, du lieu d'Autoire, par Pierre Parriel, chanoine, docteur en théologie, vicaire général de l'évêque de Cahors (29 décembre 1683).

Enfin, M. Daymard, à qui l'on doit de nombreux travaux historiques, m'a remis 10 cahiers contenant le texte de sermons prêchés, les uns à Cahors, les autres dans des villes voisines en 1786, 1787, 1805, 1807, 1810, 1812, 1813, 1817, 1820. L'examen de ces cahiers permet au lecteur de fonder un jugement sur l'esprit religieux du clergé et des fidèles du diocèse de Cahors et des parties avoisinantes pendant la fin du dix-huitième siècle et le commencement du dix-neuvième.

Classement, dépôt légal, recherches, expéditions, inventaire. Autant qu'il m'est possible, je m'occupe du classement des dossiers, mais il y en a, encore, un certain nombre à mettre en place. Du reste, les envois aux archives sont fré

quents et importants; de plus, je dois souvent interrompre les travaux de mise en ordre pour m'occuper, soit du dépôt légal, soit des demandes de renseignements. Cellesci ont atteint le nombre de 331 pour la 2 partie de 1923 et de 394 pour le 1" semestre de 1924, soit le chiffre total de 725. Quant aux expéditions, elles ont produit une somme de neuf francs que je verserai prochainement à la Trésorerie. Quatre cent dix exemplaires de chacune des feuilles n° 42, 43, 44, de la Table générale de l'Inventaire ont été fournis en 1923 et payés sur les crédits de cet exercice.

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Inspection des archives communales

Alvignac. Ces archives sont bien tenues par M. Martel, instituteur, secrétaire de la mairie ; j'ai signalé, ci-dessus, ce fonctionnaire qui a fait un don aux archives départementales.

Bagnac. Je n'ai pas d'observation spéciale à faire pour cette commune ; j'ai cependant remarqué: 1° une délibération du 18 janvier 1852 dans laquelle le Conseil municipal choisit M. Cassagnes pour instituteur; 2° le procès-verbal de la séance tenue le 6 juin 1853 par la même Assemblée qui déclara regrettable le déplacement de M. Bonnet, vicaire de la paroisse, et demanda, en faveur de ce prêtre, un poste d'avancement.

Calès. M. Lacroix, maire, a classé les documents et a fait des recherches sur ses ancêtres. Mgr Lacroix, ancien évêque de Tarentaise, appartenait à cette famille qui a, aussi, fourni un notaire et plusieurs magistrats municipaux à Calès.

Camburat. En mettant de l'ordre dans ce dépôt, M. Robin, instituteur, secrétaire, a découvert un gros cadastre et un livre de mutations qui sont de la première moitié du dix-septième siècle. Ces volumes ne figuraient pas sur l'inventaire dressé en 1851.

Fourmagnac. M. Taurand, maire, m'a communiqué 7 registres paroissiaux des XVII et XVIII° siècles. L'un de ces cahiers porte, en tête, le relevé des donations et testaments faits de 1663 à 1670, par divers, en faveur des prêtres et de l'église du lieu; un autre contient le passage suivant qui rappelle la Révocation de l'Edit de Nantes: « Nous soussignés, ayant vu la déclaration et volonté du «Roi qui veut que, dans sa France, il n'y ait que la reli«gion catholique, apostolique, romaine, laquelle il exerce «et désirant le satisfaire et nous ayant trouvé qu'il n'y avait pas lieu que nous en fussions séparés et pouvant << trouver notre salut dans la dite religion catholique, << apostolique et romaine avons icelle embrassée et fait « abjuration de celle que nous professions promettant

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<«< vivre et mourir dans la dite église catholique, apostoli<< que, romaine. En foi de quoi, nous avons signé à Four<«< magnac ce cinquième septembre 1685.

Signé « Olivier, Chartrou, Vialars, Dolique, Verniol, « Celier ».

A la page suivante de ce même registre on lit une autre formule d'abjuration signée par Tissandié, maréchalferrant, et quelques membres des familles Chartrou, Celier, Viguier, Labro, Fraus, Murat, Cassan, etc... Quelques-uns des signataires habitaient des localités voisines de Fourmagnac.

Linac. Soit parce que j'ai cherché avec trop de hâte, soit pour tout autre motif, je n'ai pas pu trouver dans cette mairie, des documents que je cherchais. (Voir, ciaprès, l'article de Viazac).

Lissac et Mouret. M. Labarthe, maire, m'a montré les archives qui sont bien tenues. Sur un volume de délibérations municipales, on peut lire, à la date du 25 messidor, an XII, le récit de l'installation de M. Roy, nouveau curé du lieu, par M. Bergon, curé de Saint-Sauveur de Figeac.

Miers. M. Batut, secrétaire de la mairie, a remis les archives en ordre. Les curés de cette paroisse prirent note des baptêmes, mariages et sépultures de 1737 à 1786. Les 10 et 20 mai 1850, le Conseil municipal fixa à 1 fr. 50 la cotisation à exiger de chaque élève fréquentant l'école et à 200 francs le traitement annuel de l'instituteur.

Padirac. Le territoire de Padirac, détaché de Miers par une ordonnance royale du 13 avril 1828, constitue, depuis cette date, une commune distincte. La limite entre ces deux localités fut marquée par les chemins de Miers à Bretenoux, de Salvage à Gaule et de Gaule à La Treille. Les dossiers formés et les livres reçus depuis 1828 ont été classés suivant l'ordre chronologique par MM. Soulié, instituteur et Tournié, maire.

Reilhaguet. Pas de remarque particulière pour cette mairie. J'ai cependant examiné un volume contenant les procès-verbaux des séances du Conseil de la commune de 1791 à l'an V et un registre paroissial dont les dates extrêmes sont 1720 et 1733.

Rignac. Cette localité qui était autrefois une section de Gramat fut érigée en commune distincte par une loi du 16 avril 1892. Ce dépôt est très bien tenu par Mlle Escudié, secrétaire de la mairie; il ne contient que des pièces de date tout à fait récente. J'y ai vu, cependant, un extrait des coutumes de Gramat. Cet extrait a été établi il y a peu de temps à l'occasion d'un procès dans lequel la commune de Rignac était intéressée.

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Rocamadour (1). J'ai trouvé, dans ce dépôt, un registre qui a le titre suivant : « Sensuit l'arpentement, com« poix et abonnement du taillable de la ville de Roquema«dour cy-après escript, 17 juin 1646. » Un autre cadastre daté de 1668 est muni d'une tabie indiquant les noms des propriétaires au nombre desquels figurent: <<< la ville « de Roquemadour, le syndic du chapitre, noble Jean de Jaubert, les hoirs de feu Me Pierre de Segayric, etc. ». Le plan cadastral de cette commune est détérioré ; quelques feuilles sont en très mauvais état et les limites des propriétés ne sont plus nettement indiquées. Pour se rendre compte de l'importance des travaux de réfection et de rectification qu'il conviendrait d'effectuer, M. le Maire se propose d'examiner les 2 plans semblables déposés l'un aux archives départementales, l'autre à la Direction des Contributions directes à Cahors.

Je passe sous silence les observations que j'ai faites en parcourant les registres paroissiaux de Rocamadour, parce que M. Sol, prêtre à Cahors, a relevé les passages intéressants et les a signalés aux pages 127, 128, etc... de son ouvrage sur « L'ancien état civil en Quercy ». Je dois ajouter que de nombreux écrivains se sont occupés de Rocamadour. Je ne puis les citer tous, mais, parmi les principaux, je peux nommer:

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M. Ernest Rupin qui a fait de Rocamadour une « Etude critique, historique et archéologique ».

M. Ludovic de Valon, qui nous a renseignés sur <<< la «famille de Valon à Rocamadour ».

M. Viré qui nous a fourni un précieux « Guide du Touriste» visitant, dans le département du Lot, les lieux de Rocamadour, Alvignac, Miers, Padirac, Lacave.

Enfin, M. le Chanoine Albe qui, non content de faire imprimer des livres racontant l'histoire de Rocamadour, a écrit de nombreuses et intéressantes pages sur ce lieu dans la Revue religieuse, dans le Bulletin de la Société archéologique de Brive, dans les « Analecta, bollandiana ».

Les armes de Rocamadour, comme celles de plusieurs autres villes du Quercy, ont subi de nombreuses variations.

(1) Ổn dirait qu'une fée bienfaisante a groupé, dans un espace relativement restreint, ces trois centres d'attraction: Rocamadour, AlvignacMiers, Padirac.

Rocamadour, dont les maisons accrochées aux flancs d'une montagne dressée presque à pic sont dominées par le célèbre sanctuaire, lieu de pélerinage, et par un château fort.

Alvignac-Miers, dont les eaux sulfatées, sodiques et ferrugineuses sont utilisées par les personnes atteintes de maladies d'estomac.

Padirac, dont le puits ou gouffre présente aux yeux étonnés du visiteur des merveilles que l'imagination a peine à concevoir. Ici, c'est un amas imposant de stalactictes et de stalagmites qui, sous l'action des lampes électriques émettent des reflets lumineux multicolores avec des teintes et des nuances variées. Là, c'est une rivière souterraine dont on suit le cours en bateau et qui, avec des méandres capricieux, roule ses eaux tantôt à 30, tantôt à 60 mètres au-dessous d'une voûte de rochers surplombant l'abîme.

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