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de l'Académie, 1728, 3 vol. in-8.

On a prétendu qu'il n'avait été tiré que 25 exemplaires de cet ouvrage; il renferme l'arithmétique, la géométrie, la trigonométrie, l'astronomie, la géographie et la fortification.

172. Abrégé des Maximes de la Vie spirituelle, recueilli des sentences des pères et traduit du latin de D. BARTHÉLEMY DES MARTYRS; avec l'éloge du même, par M. GODEAU, évêque de Vence. Paris, Delaulne, 1699, in-12, t. 1.

L'éloge de l'auteur est tiré sans doute des Eloges des Evêques de M. Godeau, évêque de Vence; mais la traduction de l'Abrégé des Maximes est très-faussement attribuée à ce prélat par Pélisson, dans son Histoire de l'Académie française, p. 407, édition in-12: elle est de Michel Godeau, poëte latin, ancien professeur de rhétorique au collège de Navarre, et pour lors (en 1699) curé de Pont-sur-Yonne, depuis recteur de l'Université de Paris et curé de Saint-Côme. Il était encore en 1734 curé sans exercice de cette paroisse. L'original manuscrit, en un volume in-4, était dans la bibliothéque des Doctrinaires de Paris, où le traducteur l'avait envoyé avec une lettre datée de Saint-Côme, le 4 août 1722. Du reste l'ouvrage n'est composé que deux parties, qui sont toutes deux dans le volume imprimé; de sorte que ce n'est pas seulement le premier tome, mais l'unique. Ce Godeau a mis en vers latins une grande partie des OEuvres de Boileau. (Note tirée du Cat. de la Doct. chr., t. 5, P. 94, par M. Boulliot.)

de

173. Abrégé des Mémoires pour servir

à l'Histoire du Jacobinisme, par M. l'abbé Barruel (par l'abbé JACQUEMIN, professeur de philosophie au collége royal de Nancy). Hambourg, Fauche (Nancy, le Seure), 1801, 2 vol. in-12.

Cet abrégé est suivi d'un autre abrégé d'un ouvrage de l'abbé Proyart sur les Causes de la Révolution.

· 174. Abrégé des Morales de PLUTARQUE, traduction d'Amyot, avec l'orthographe de l'Académie (par M. LA BOULLEE). Paris, Brunot-Labbe, 1813, in-12.

.

175. Abrégé des ouvrages d'Emmanuel SWEDEN BORG, contenant Doctrine sur la Jérusalem céleste

sa

(par M. DAILLANT DE LA TOUCHE). Strasbourg, Treuttel, 1788, in-8. 176. Abrégé des Preuves de la Canonicité de l'ordre des Frères Précheurs (par le P. NEVEU, prieur de Troyes, puis du Mans, où il est mort). Troyes, Lefebvre, 1765, in-8 de 55 pages.

177. Abrégé des principaux Traités de la Théologie (par Nic. LE TOURNEUX). Paris, 1693, in-4.

178. Abrégé des Sciences et des Arts (par Jacques-François DURAND, ministre protestant). Lausanne, 1762, in-12.

Cet ouvrage a eu beaucoup de succès; mais il ne faut pas le confondre avec l'Abrégé de toutes les Sciences, à l'usage des enfans de six ans jusqu'à douze, imprimé à Berlin dès l'année 1757, et souvent réimprimé en Hollande, en France, en Suisse et en Allemagne. Ce dernier a été refoudu dans toutes ses parties, afin de le rendre propre à l'usage des écoles des pays catholiques. Voyez entre autres l'édition de Bruxelles, 1782, in-12.

179. Abrégé des Sciences et des Arts, en latin et en français, par M. l'abbé

***

(DUFOUR), professeur royal au collége de Bruxelles. Bruges, VanPraët, 1781, in-12.

180. Abrégé des trois Etats du Clergé, de la Noblesse et du Tiers-Etat, par D. G. (Denis GODEFROY). Paris, 1682, in-12, douteux.

Voyez les catalogues de Barré et de Fal

conet.

181. Abrégé des Trois Siècles de la Littérature française de l'abbé SABATIER de Castres (par M. COLLIN DE PLANCY). Paris, Painparré, 1821, in-12.

182. Abrégé des Vies des Anciens Philosophes, par M. D. F. (DE FÉ

NÉLON). Paris, Estienne, 1726, in-12.

On convient assez généralement que cet ouvrage n'est qu'un canevas qui vient à la vérité de M. de Fénélon, et auquel on a donné la forme sous laquelle il a été pu blié, mais qui est trop imparfait pour pouvoir porter son noin, Les vies de Socrate et de Platon, qui font partie de cet abrégé, sont du P. DU CERCEAU, jésuite. Voyez le P. NICÉRON, t. 38, p. 364.

183. Abrégé des Vies des Pères et des Martyrs, traduit de l'anglais par M. GODESCARD (terminé par M. DELPUIS). Paris, 1802, 4 vol. in-12. Réimprimé à Lyon.

184. Abrégé des Vies des Poëtes, Historiens et Orateurs grecs et latins, qu'on voit ordinairement dans les colléges (par Charles FOURRE). Paris, Benard, 1707, in-8.

185. Abrégé d'Histoire romaine en vers français, avec des notes (par POINSINET DE SIVRY). Paris, Prauit, an 11 (1803), in-8. 186. Abrégé du Calcul intégral, trad. de l'anglais de MACLAURIN (par LE MONNIER). Paris, 1765, in-8.

187. Abrégé du Catéchisme du Concile de Trente (par le P. Boniface GRIVAULT, camaldule). Paris, Fr. Matthey, 1736, in-12.

188. Abrégé du Droit public d'Allemagne (par le comte DE SCHMETTow). Amsterdam, 1778, in-8. 189. Abrégé du Journal de Paris, années 1777-1781 (par M. MUGNEROT). Paris, 1789, 4 vol. in-4. 190. Abrégé du Pilotage (par Cou

parlement. Paris, Léonard, 1670, in-18.

Cet ouvrage a été attribué à Amelot DE LA HOUSSAYE. On en trouve la réfutation dans la Bibliothéque critique de Sainjore (R. Simon), t. I, p. 109 et suiv.

192. Abrégé du Recueil des Actes et Mémoires du Clergé de France (par l'abbé Marc DU SAULZET). Paris, Desprez, 1752, 1764, in-fol.

L'édition de 1764, revue et considérablement augmentée, est précédée d'un avant-propos très-bien écrit par Rigoley de Juvigny, qui a fourni des notes intéressantes pour le catalogue des manuscrits et imprimés formant la collection complète des procès-verbaux des assemblées du clergé.

193. Abrégé du Service de Campagne

par DE LA CALMETTE). La Haye, Dehondt, 1752, in-8.

194. Abrégé du Traité de l'Amour de Dieu de S. FRANÇOIS de Sales (par l'abbé TRICALET). Paris, Guérin et Delatour, 1756, in-12.

195. Abrégé du Traité de l'Orthographe française, communément appelé Dictionnaire de Poitiers (par M. MONJARDET DE ST.-VALERIN). Poitiers, Faulcon, et Paris, Moutard, 1777, in-12.

196. Abrégé du Traité du Pouvoir des Evêques de Pereyra (par dom GRAPPIN). Paris, an 11 (1803), in-8.

197. Abrégé du Voyage de MungoParck (par M. AIGNAN). Orléans, Berthevin, et Paris, Pougens, 1798, in-12.

Il y a des exemplaires datés de Paris, 1800.

BERT, hydrographe à Brest). Brest, 198. Abrégé d'un ouvrage qui a pour

1693, 1702, in-12. —Nouvelle édition (augmentée par LE MONNIER). Paris, Desaint, 1765, in-8.

191, Abrégé du Procès fait aux Juifs de Metz, avec plusieurs arrêts du

titre Histoires et Fatalités des Sacriléges, vérifiées par des faits et des exemples tirés de l'Histoire sainte, etc.; par Henri SPELMAN, historien anglais, avec des addi

tions considérables (par l'abbé DE FELLER). Liége, 1789, in-8.

La première édition de cet abrégé avait paru à Bruxelles en 1787.

199. Abrégé d'un traité intitulé : L’Illusion théologique, ou l'Intérêt qu'a la France de ne pas souffrir que l'on fasse passer pour hérétiques ceux qui n'acquiesceraient pas aux décisions de Rome, particulièrement à celles qui concerneraient les questions de fait (attribué par Grosley à PASCAL). Sans date (vers 1659), in-4 de 2 pages.

Voyez le Journal encyclopédique de décembre 1777, p. 497.

200. Abrégé économique de l'Anatomie du Corps humain (par LE DRAN). Paris, Didot, 1768, in-12. 201. Abrégé élémentaire d'Astronomie, de Physique, d'Histoire naturelle, de Chimie, etc. (par M. TAITBOUT). Paris, Froullé, 1777, in-8. 202. Abrégé élémentaire de Botanique (par LESTIBOUDOIS). Lille, Henry, 1774, in-8.

203. Abrégé élémentaire de Géographie ancienne et moderne (par M. le baron de STASSART). Géographie physique, historique, statistique et topographique de la France (par M. MOREAU). Paris, Bernard, 1804, 2 vol. in-8.

204. Abrégé élémentaire de l'Histoire naturelle des Animaux (par LESTIBOUDOIS). Lille, Jacquez, sans date (1800), in-8.

205. Abrégé élémentaire des Principes de l'Economie politique (par M. Germain GARNIER). Paris, Agasse, 1796, in-12.

206. Abrégé élémentaire des Sections coniques, par M. *** (Guy). Paris, Pierres, 1777, in-8 de 92 pages.

207. Abrégé et Concorde des livres de la Sagesse (par CLÉMENT DE BOISSY). Auxerre, F. Fournier, 1767, 1 vol. in-12.

208. Abrégé historique de la fondation de l'Hôpital de Notre-Dame-de-laCharité à Dijon (par A. LE BELIN). Dijon, 1734, in-12. V. T. 209. Abrégé historique de la Maison d'Egmont (par LE COCQ-MADELAINE). 1707, in-4. V. T. 210. Abrégé historique de l'établissement de l'Hôpital des Enfans-Trouvés (par ARRAULT). Paris, 1746, in-4. V. T.

211. Abrégé historique de l'Eucharistie, ou Preuves, etc. (par BELLENGER DES FRESNEAUX). Caen, Jouanne, 1696, in-12.

212. Abrégé historique de l'origine et des progrès de la Gravure et des Estampes en bois et en taille-douce, par M. le major H*** (HUMBERT). Berlin, 1752, in-8.

213. Abrégé historique du Vieux et du Nouveau Testament, avec des réflexions, etc., par Georges-Frédéric SEILER, traduit de l'allemand (par J. J. MEYNIER). Erlang, 1784, 2 vol. in-8.

214. Abrégé historique et chronologique des Figures de la Bible, mis en vers français (par mademoiselle THOMAS DE BAZINCOURT). Paris, veuve Ballard, 1768, in-12.

215. Abrégé historique et iconographique de la Vie de Charles V, duc de Lorraine, dédié à son altesse royale Léopold (par DE PONT, gentilhomme portugais). Nancy, René Charlot, 1701, in-fol.

Cet ouvrage n'est mentionné ni dans la Bibliothéque Lorraine de dom Calmet, ni dans la Bibliothéque historique du P. Lelong et Fontette.

216. Abrégé historique et politique de l'Italie (par M. PATJÉ, secrétaire de la chambre des finances de Hanovre). Yverdun, 1781, 4 vol. in-12. 217. Abrégé méthodique de la Jurisprudence des eaux et forêts (par MENIN). Paris, 1738, petit in-12. 218. Abrégé méthodique de l'Histoire de France par la chronologie, la généalogie, les faits mémorables, et le caractère moral et physique de tous nos rois (par l'abbé DE BRIANVILLE). Paris, Ch. de Sercy, 1664, in-12.

219. Abrégé méthodique des Lois civiles et du Droit commun de la France (par M. GÉRARD DE MELCY). Paris, Prault, an 13 (1805), 6 vol. in-8.

220. Abrégé nouveau de l'Histoire d'Espagne (par VANEL). Paris, Ca- . velier, 1689;-Bruxelles, Foppens, 1704, 3 vol. in-12.

221. Abrégé nouveau de l'Histoire générale des Turcs (parVANEL). Bruxelles, Fr. Foppens, 1704,4 vol. in-12. 222. Abrégé nouveau et méthodique du Blason (par L. PLANELLI DE La VALETTE). Lyon, 1705, in-12. V. T. 223. Abrégé portatif de l'Histoire universelle, sacrée et profane (par PERNIN DE CHAVANETTE). Paris, Saugrain le jeune, 1778, 3 v. in-12.

Cet ouvrage parut en 1766 et années suivantes, sous le titre de Discours sur l'Histoire des Juifs et sur l'Histoire ancienne et moderne.

224. Abrégé pour les Arbres nains et autres, par J. L. (LAURENT), notaire à Laon. Paris, 1675, in-12. V. T.

Note manuscrite tirée de la bibliothéque de l'Ecole de Médecine de Paris.

225. Abréviateur (l') grammatical, ou la Grammaire française réduite à ses plus simples élémens, en italien

et en français (par M. l'abbé Aimé GUILLON). Milan, de l'imprimerie de Cairo et compagnie, 1807, in-12. 226. Abus (les) de la Saignée, démontrés par des raisons prises de la nature (par BOYER DE PÉBRANDIER). Paris, 1759, in-12.

227. Abus (les) de l'Education sur la piété, la morale et l'étude (par l'abbé PERNETY). Paris, veuve A. U. Coustelier, 1728, in-12.

228. Abus (les) dans les cérémonies

et dans les mœurs développés, par M. L*** (l'abbé du Laurens, exmathurin, auteur du Compère Matthieu). Genève, Pellet (Hollande), 1767, in-12, souvent réimprimé. 229. Abus (l') des Confessions de Foi (par DE LA PILLONIÈRE). Sans nom de ville, 1716, in-8. V. T. 230. Abus (de l') des nudités de gorge

(par Jacques BOILEAU). Bruxelles, Fr. Foppens, 1675,in-12.-Seconde édition. Paris, Laize de Bresche, 1677, in-12. X

Cet ouvrage est d'un gentilhomme français, suivant l'avis de l'imprimeur.

231. Abus (les) du Mariage, où sont

clairement représentées les subtilités déshonnêtes tant des femmes que des hommes; en français, hollandais et anglais (avec figures par Crispin DE PAS). 1641, in-4, oblong. 232. Abus (les) du Monde (par Pierre GRINGORE). Lyon, Ant. du Ry, sans date,in-8; — Paris, F. le Dru, 1504, in-8.

233. Abuzé (l') en court (ouvrage en prose et en vers attribué à RENÉ, roi de Sicile, mort en 1480). Sans date, petit in-fol. goth. fig.—Nouvelle édition. Vienne, P. Schenck, 1484, petit in-fol. de 29 feuillets.

Voyez la Bibliothèque universelle des Romans, mars 1778, p. 182 et suiv.

234. Académie (l') de l'ancienne et de la nouvelle Eloquence, ou Harangues tirées des historiens grecs et latins (traduites en français par le P. Antoine VERJUS, jésuite). Lyon, Rivière, 1666, 2 v. petit in-12. Voyez les mots Harangues des Historiens...

L'épître dédicatoire, à M. de Montmaur, est signée A. V. D. L. C. D. J.

235. Académie de la Peinture nouvellement mise au jour (par J. DE LA FONTAINE). Paris, 1679, in-12.

V. T.

236. Académie des Dames, ou les Entretiens galans d'Aloysia (traduit du latin de l'ouvrage de Nicolas CHORIER, intitulé: Joannis Meursii elegantiæ latini sermonis, par l'avocat NICOLAS, fils du libraire de Grenoble, qui publia la première édition de cet ouvrage). 1680-1730, 2 vol. petit in-12.

C'est ici la véritable place d'une lettre écrite le 6 juin 1738, à M. Jamet le cadet, par M. Lancelot, de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Je la tire du 32 volume des Observations de l'abbé Desfontaines sur les écrits modernes, p. 42 et suiv.

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On ne peut rien vous refuser, Monsieur je vous envoie les éclaircissemens sur l'Aloysia que vous m'avez demandés. L'auteur de l'Aloysia Sigea Satyra sotadica est Nicolas Chorier, avocat au parlement de Grenoble, le même qui a donné l'Histoire du Dauphiné en 2 vol. in-fol., 1661 et 1672. Ce fut Nicolas, libraire de la même ville de Grenoble, qui donna la première édition, qui n'avait que six dialogues. La seconde fut faite à Genève. Il y a un septième dialogue de plus qu'à la précédente. Comme cette édition ne se fit point sous les yeux de Chorier, et qu'il fallut envoyer de Grenoble à Genève le manuscrit de cet auteur, qui écrivait très-mal, elle est surchargée de fautes d'impression. On attribue la traduction en français à l'avocat Nicolas, fils du libraire précédent. Le père et le fils sont morts dans un grand dérangement d'affaires. Chorier mourut aussi peu de temps après dans une grande vieillesse, en 1692, dans la même ville de Grenoble. Il a fait imprimer ses poésies latines. On y trouve

les mêmes pièces de vers qu'il a insérées dans son Aloysia.

« Ce que rapporte le Thomasius, et après lui ceux qui l'ont copié, n'est fondé que sur le rapport d'un ami qui avait vu un exemplaire de la Satyra sotadica, sur lequel Beverland avait écrit que Jean Westrène était auteur de cet infâme ouvrage. Il n'y a pas beaucoup d'honneur à le revendi quer; mais il est certain que Beverland s'est trompé, puisqu'il est de Nicolas Chorier. A qui en examinera la latinité, il sera facile d'y trouver une infinité de gallicismes, etc. Il y a plus, un séjour de six années à Grenoble m'a mis à portée d'être instruit parfaitement de ce fait. J'ai eu entre les mains un exemplaire de cet ouvrage, sur lequel Chorier avait corrigé de sa main les fautes immenses que les imprimeurs de Genève y ont faites. Je connaissais parfaitement sa main, ayant travaillé assez long-temps à la chambre des comptes du Dauphiné. Cet original avait passé alors entre les mains de M. de la Roche, ancien conseiller du parlement de cette province. Je le crois encore entre les mains de ses héritiers. Il n'y avait que dix ans que Chorier était mort, lorsque j'arrivai à Grenoble (1702). C'était un fait notoire dans toute la ville qu'il était l'auteur de cette satire, et que M. M. (du May), avocat général au parlement de cette ville, avait fait les frais de ces éditions, Chorier n'étant pas en état de les faire par lui-même. Guy Alard, son contemporain, son ami et presque son semblable en genre d'études et de mœurs, me l'a dit et répété plus de cent fois. M. de la Roche m'a détaillé les particularités que je vous marque.

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Enfin Chorier lui-même n'a pu se refuser la satisfaction d'avouer en quelque façon ce malheureux ouvrage. On trouve ordinairement deux pièces de vers qui y sont jointes. L'une est intitulée : In laudem eruditæ Virginis quæ contra turpia Satyram scripsit. L'autre est, autant que je puis m'en souvenir, Tuberonis genethliacon. Celui qui a fait ces vers est aussi l'auteur de l'Aloysia Sigea. Or Chorier a bien voulu reconnaître qu'il était l'auteur des deux petits poëmes; il les a avoués pour son ouvrage, et les a insérés dans le recueil de ses poésies, imprimé à Grenoble. Je vous le montrerais, si j'avais le bonheur d'être avec mes livres à Paris. Je m'étonne que cette découverte ait échappé au P. Niceron. Il y a plusieurs années que j'en dis un mot dans une de nos conversations d'académie: c'est un fait qui ne doit plus être ignoré dans notre France. »

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