Revue des deux mondes, Opseg 117;Opseg 225

Naslovnica
François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1893
 

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Stranica 703 - N'oubliez jamais , dans quelque position que vous placent ma politique et l'intérêt de mon Empire , que vos premiers devoirs sont envers moi , vos seconds envers la France : tous vos autres devoirs, même ceux envers les peuples que je pourrais vous confier, ne viennent qu'après.
Stranica 6 - ... puisque toute chose dans • la nature est bornée, mais disproportionné au reste et presque impossible à soulever, puisque chaque minute d'un passé presque infini a contribué à l'alourdir, et que, pour emporter la balance, il faudrait accumuler dans l'autre plateau un nombre d'actions et de sensations encore plus grand.
Stranica 550 - Les viandes de ce premier service estoient si fort « hachées , descoupées , et desguisées, qu'elles en estoient inco« gnues aussi apportoient-ils bien autant de façon pour manger, « comme en tout le reste : car premièrement ils ne touchoient jamais « la viande avec les mains; mais avec des fourchettes ils la portoient...
Stranica 453 - J'ai une civilité fort exacte parmi les femmes et je ne crois pas avoir jamais rien dit devant elles qui leur ait pu faire de la peine. Quand elles ont l'esprit bien fait, j'aime mieux leur conversation que celle des hommes : on y trouve une certaine douceur qui ne se rencontre...
Stranica 59 - Considérant qui tenait le dé de la conversation, parlant très haut, et frappant sur la table avec des manières toutes républicaines. Une des femmes avait de fort beaux yeux qu'elle baissait sur son assiette. Elle était en face de moi, et je trouvais que ses traits ne m'étaient pas inconnus. Enfin, je demandai son nom à mon voisin : c'était Mme Sand. Elle m'a paru infiniment mieux qu'autrefois. Nous ne nous sommes rien dit comme vous pouvez penser, mais nous nous sommes fort entre-lorgnés......
Stranica 727 - J'ai toute ma vie cherché à être dégagé de préjugés, à être citoyen du monde avant d'être Français, mais tous ces manteaux philosophiques ne servent à rien. Je saigne aujourd'hui des blessures de ces imbéciles de Français, je pleure de leurs humiliations, et, quelque ingrats et absurdes qu'ils soient, je les aime toujours.
Stranica 719 - Mettezmoi dessus de la poudre de diamants avec des feux de Bengale : ce sera pour deux ou trois petits nuages au-dessus de notre montagne.
Stranica 35 - Requien, mais je me suis laissé entraîner par M. Beyle. J'en suis on ne peut plus content (je dis de Rome), mais il ya tant de choses à voir qu'on s'y extermine.
Stranica 686 - Vous êtes un voleur, un lâche, un homme sans foi ; vous ne croyez pas en Dieu ; vous avez toute votre vie manqué à tous vos devoirs ; vous avez trompé, trahi tout le monde ; il n'ya pour vous rien de sacré ; vous vendriez votre père. Je vous ai comblé de biens, et il n'ya rien dont vous ne soyez capable contre moi. Ainsi, depuis...
Stranica 686 - ... rien de sacré ; vous vendriez votre père. Je vous ai comblé de biens, et il n'ya rien dont vous ne soyez capable contre moi. Ainsi depuis dix mois, vous avez l'impudeur, parce que vous supposez à tort et à travers que mes affaires en Espagne vont mal, de dire à qui veut l'entendre que vous avez toujours blâmé mon entreprise sur ce royaume, tandis que c'est vous qui m'en avez donné la première idée, qui m'y avez persévéramment poussé.

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