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FRANCE. Italie. - Vote de l'Assemblée nationale rela

tif aux affaires d'Italie,

624

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TOSCANE. - Prise de Livourne par le général autri

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FRANCE.

-

31

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23

chiens.

AUTRICHE. Prise de Bude par Georgey.

--

Fin de l'Assemblée constituante, ouver

ture de l'Assemblée législative.

ETATS ROMAINS. Rappel de M. de Lesseps.
Reprise des hostilités contre Rome.

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FRANCE. - Insurrection à Lyon.

GRAND DUCHÉ DE BADE. Défaite des insurgés.

623

512

291-297

628

Prise de la villa Panfili.

Dissolution du Parlement.

Journée insurrectionnelle à Paris.

629

547

317

325

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4 septembre. GRANDE-BRETAGNE (les Jonnienes). Défaite des

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paysans insurgés.

ESPAGNE.

Arrestation d'une troupe d'aventuriers

qui préparaient une expédition contre Cuba.
ETATS ROMAINS.- Lettre du président de la Répu-
blique française au colonel Edgar Ney.

662.

644-665

634

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FRANCE.-Message du président de la République, mi

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HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR 1849.

PREMIÈRE PARTIE.

HISTOIRE DE FRANCE.

CHAPITRE PREMIER.

LES PREMIERS JOURS DE LA PRÉSIDENCE.

SITUATION. Sens de l'élection du 10 décembre. L'industrie et la Révolution. M. le maréchal Bugeaud et l'armée des Alpes. - M. Carlier et la préfecture de police. Programme du nouveau cabinet, M. Odilon Barrot. - Premier engagement, interpellations, double commandement de M. Changarnier, M. Ledru-Rollin, Modification ministérielle, retraite de MM. de Maleville et Bixio, dossiers de Strasbourg et de Boulogne, M. Germain Sarrut et ses cent quatorze conspirations, avances faites au président par l'extrême gauche. Vice-présidence, candidatures, traitement du vice-président, M. Boulay (de la Meurthe).

Cette année, qui avait soumis la France à tant d'épreuves, la laissait, er finissant, en présence de difficultés encore redoutables. Le Pouvoir exécutif puisait sans doute une grande force dans la majorité immense d'où il était sorti. Mais il était placé sur le terrain nouveau pour lui, nouveau pour tous, d'une constitution imparfaite dans quelques-unes de ses parties, et dont l'application rigoureuse était temporairement suspendue, préci

sément dans celles de ses dispositions qui réglaient les relations du Pouvoir législatif avec le Pouvoir exécutif.

La nouvelle administration constituée, la France se trouvait en face de cette question terrible: La société française est-elle encore capable d'enfanter et de supporter un gouvernement? Déjà trois pouvoirs avaient été élevés et renversés en dix mois. Aujourd'hui commençait une nouvelle épreuve, et celle-là durerait quatre ans à peine. Le pays pourrait-il souffrir cette instabilité normale? Ses forces vives ne se perdraient-elles pas dans ces agitations maladives, dans ces convulsions répétées?

Puisque la nation avait dû être consultée pour le choix d'un chef temporaire, c'était au moins un symptôme rassurant que de la voir se prononcer d'une manière aussi claire et presque unanime. Si ce n'était pas une solution de l'avenir, au moins c'en était une du présent. L'entraînement, et en quelque sorte l'enthousiasme de la France pour un nom, constituait, au profit du pouvoir nouveau, une force morale incontestable.

Ce qu'il était encore impossible de ne pas voir dans le scrutin du 10 décembre, c'était un jugement porté par le pays sur l'œuvre de dix mois. Gouvernée depuis lors comme au hasard, menacée, par l'anarchie et par des théories désorganisatrices, dans sa fortune et même dans sa vie, la société française manifestait ses rancunes. Les auteurs de la Révolution de Février, ceux-là même qui avaient le plus énergiquement combattu la démagogie, étaient repoussés par elle avec colère, et M. de Lamartine, pesé dans sa balance, était trouvé plus léger même que M. LedruRollin. Malgré d'incontestables services, malgré une modération qui l'avait, dans une certaine mesure, rapproché du parti de l'ordre, M. Cavaignac avait été également écarté. C'est que par ses autécédents, par ses doctrines, par ses amitiés, il appartenait à la fraction militante de parti révolutionnaire.

Sans doute il fallait avouer que l'union qui s'était manifestée pour le vote dans la nation, n'existait pas au même degré dans. la représentation nationale. Ce vote, qui, aux yeux de beaucoup, signifiait le rétablissement de l'ordre et la condamnation d'une anarchie de dix mois, appliqué cependant à un nom, se prêtait aux plus dangereux commentaires des partis.

L'Assemblée, après avoir terminé l'œuvre de la Constitution, s'était néanmoins réservé tous les droits d'un pouvoir constituant, situation exceptionnelle, anomale, qui pouvait faire craindre de graves conflits d'attributions entre elle et le Pouvoir exécutif, si une grande modération, une grande sagesse ne réglaient pas des deux côtés l'exercice de deux prérogatives parallèles, sinon rivales.

Malgré ces germes de désordre, le pays se rassurait, Sollicitée par d'inexorables besoins, la consommation semblait vouloir reprendre son cours régulier et rendre au travail national une activité depuis longtemps perdue. Les entrepôts, surchargés jusqu'alors, commençaient à écouler le trop plein de leurs marchandises; dans la plupart des centres industriels, les métiers se remontaient, les usines se rallumaient, les commandes arrivaient, l'ouvrier reprenait le chemin de l'atelier. Tout, enfin, autorisait à espérer une reprise sérieuse de travail et d'affaires, si quelque nouvel incident politique ne venait entraver ce premier essor, encore faible et incertain.

Les premiers choix du Pouvoir présidentiel furent à la fois un gage de conciliation et l'indice d'une heureuse fermeté. Le ministère une fois constitué (1), il fallut songer aux autres parties de l'administration publique. M. le maréchal Bugeaud fut nommé au commandement en chef de l'armée des Alpes. La création de cette armée remontait aux premiers jours de mars 1848. Elle ne devait d'abord être composée que de trois divisions d'infanterie et d'une division de cavalerie. L'effectif était fixé à 30,000 hommes et à 4,000 chevaux. Elle avait été successivement portée, par l'accroissement des cadres et par l'adjonction de deux divisions d'infanterie, dites de réserve, à 72,000 hommes et à 6,000 chevaux. Cette belle armée, admirablement organisée par le général Oudinot, avait rendu dans plusieurs circonstances graves d'éminents services au pays. C'est à elle qu'il fallait attribuer le maintien de l'ordre à Lyon; une de ses divisions était arrivée de Mâcon, à marches forcées, sur Paris, à la première nouvelle des événements de juin. C'est elle enfin qui, par son attitude

(1) Voyez l'Annuaire précédent, page 344.

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