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TABLEAU des variations principales des fonds publics pendant l'année 1849.

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TABLEAU des variatious des principales valeurs colées à la Bourse de Paris durant

l'année 1849.

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Cours de quelques fonds étrangers à la fin de janvier 1849, comparés à ceux des fonds français.

5 020. 41122010. 4 010. 31112010. 3 010. 21112010.

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ÉTRANGER.

SUITE DES DOCUMENTS HISTORIQUES.

NÉERLANDE.

DISCOURS prononcé par S. M. Guillaume II à l'ouverture de la session ordinaire des états généraux le 13 février 1849.

Messieurs les membres de la première et de la seconde chambre des Etatsgénéraux,

Conformément à ce que prescrit la loi fondamentale, la mission des deux chambres des états généraux qui ont existé jusqu'à ce jour, est accomplie dans

ce moment.

Ces deux chambres, depuis l'adoption de la loi fondamentale modifiée, m'ont assisté avec un soin consciencieux, et elles méritent notre reconnaissance pour le concours qu'elles nous ont prêté jusqu'à la nouvelle période dans laquelle nous entrons aujourd'hui. C'est avec plaisir que je vous vois, Messieurs, réunis autour de moi.

Je me réjouis de pouvoir vous annoncer que la bonne intelligence a été maintenue avec les autres Etats, malgré les révolutions et la guerre qui ont bouleversé une grande partie de l'Europe. Les relations du duché de Limbourg

avec la Confédération germanique ont fait naître quelques difficultés que j'ai l'espoir, en m'appuyant sur les traités, de pouvoir écarter. Toutefois la tranquillité et l'ordre public ont été maintenus dans ce duché. L'armée a concouru d'une manière digue d'éloges à obtenir ce résultat, et je ne puis m'abstenir de reconnaître les services qu'elle a rendus là et ailleurs.

Lorsque l'année dernière, de graves événements en eurent rendu l'augmentation nécessaire, cette augmentation, comme aussi la diminution qui plus tard fut graduellement opérée, ont prouvé que la Néerlande peut, sans difficulté et avec promptitude, développer et restreindre ses forces.

Par suite des mesures qui ont été prises il a été possible de laisser intacte une partie considérable des sommes dont avait été augmenté pour 1848 le budget de la guerre. Dejà cette année la diminution que subira ce budget sera assez importante. Un système limité de défense produira et consolidera de nouvelles économies.

En reportant nos regards sur la situation intérieure du royaume, nous y trouvons à plus d'un égard des motifs de satisfaction.

Nos bien-aimés compatriotes conti

nuent à se distinguer par leur attachement aux principes d'ordre, par leur respect pour la loi et l'autorité.

Les commotions qui ont agité l'Europe ont, il est vrai, exercé aussi chez nous une influence défavorable sur le commerce et l'industrie; mais à peine la tranquillité semblait-elle se rétablir, que le mouvement commercial et industriel se ranimait aussitôt, Le moment actuel promet un meilleur avenir.

Depuis la révision de la loi fondamentale, j'ai fixé mon attention sur les dépenses de l'Etat, sur la manière d'après laquelle, sans chocs violents et sans porter atteinte à la régularité de l'administration, elles pourraient être diminuées, et sur les lois exigées pour la complète exécution de la loi fondamentale.

Des mesures calculées de manière à épargner autant que possible les classes industrieuses de la nation, vous seront proposées pour couvrir les déficits existants.

L'intérêt et le crédit de l'État exigent que les charges du moment ne soient pas de nouveau reportées sur l'avenir, afin que dans des temps meilleurs, en présence de résultats favorables, tout ne soit pas paralysé et rendu ainsi infructueux par le fardeau des charges antérieures.

Continuons, Messieurs, avec cette union d'où naît la force, et avec un zèle constant, à travailler au bien-être de la patrie, et le Tout-Puissant bénira nos efforts.

Je déclare ouverte la présente session des états généraux.

PROCLAMATION ministérielle annonçant la mort du roi Guillaume II et l'avènement au trône du roi Guillaume III.

Au peuple néerlandais,

Il a plu au Très-Haut de rappeler à lui notre roi bien-aimé, Guillaume II. Après un éclair qui a donné lieu à un espoir trompeur, S. M. a succombé ce matin à deux heures et demie. Un deuil profond couvre la patrie par la mort d'un prince qui aimait sou peuple pardessus tout!

Son bien-aimé fils, Guillaume-Alexandre-Paul-Frédéric-Louis, monte sur le trône, conformément à l'art. 13 de la loi fondamentale.

Guillaume III est roi des Pays-Bas. Toute la nation lui doit fidélité. Restons tous en sou nom zélés pour le maintien de la loi, de l'ordre et du calme. Les ordres sont déjà donnés pour porter au roi Guillaume III la triste nouvelle qui l'appelle à la tâche laborieuse à laquelle sa naissance et la loi fondamentale lui donnent un droit incontestable. Nous espérons que chacun dans sa sphère, poussé par l'amour de la maison bienaimée d'Orange, concourra avec chaleureux patriotisme à assurer par le calme, et avec la grâce de Dieu, le bien-être de la patrie. En attendant l'arrivée du roi, nous ferons tous nos efforts pour atteindre ce but.

La Haye, le 17 mars.

un

Le ministre de la marine, J. C. le ministre de la justice, RIK; D. DUNKER CURTIUS; le ministre de l'intérieur, J. M. DE KEMPENAER; le ministre de la guerre, VOET; le ministre des finances, VAN BOSSE; le ministre des affaires du culte réformé et des autres cultes, s. S. VAN HEEMSTRA; le ministre des colonies, G. L. BAUD; le ministre des affaires du culte catholique romain, J. A. MUTSAERS.

DISCOURS prononcé par S. M. Guillaume III.

Messieurs,

Je me réjouis de vous voir de nouveau réunis autour de moi, cette fois, pour, de la place qu'a occupée si diguement mon auguste père, dont la mémoire restera impérissable, ouvrir à vos travaux une nouvelle session dans laquelle vous serez appelés à vouer avec moi votre scrupuleuse attention aux intérêts les plus chers de la patrie, et à poursuivre l'exécution de la loi fondamentale que, dans notre précédente réunion, nous avons réciproquement jurée.

Hy a lieu de nous réjouir de la situa

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tion favorable de nos affaires intérieures et extérieures, laquelle n'a fait que s'améliorer depuis le moment où j'ai pris les rênes du gouvernement,

Nous sommes en paix et en bonne intelligence avec toutes les puissances. Les troubles qui bouleversent les autres pays n'ont point franchi notre frontière, et les divisions qui éloignent en quelque sorte les autres Etats les uns des autres, nous sont restées étrangères. Nous entretenous avec tous des relations parfaitement amicales. Les embarras dans lesquels nous craignions précédemment de devoir ou de pouvoir être engagés, en ce qui concerne le Limbourg ont été heureusement détournés sous la protec tion des traités. Nous avons l'espoir fondé que cette situation, basée sur le droit, ne recevra qu'une consolidation ou solution également équitable.

La victoire remportée par la bravoure de nos troupes de terre et de mer à Bali, nous a coûté plusieurs combattants distingués, et nous avons surtout à déplorer la perte d'un excellent général; mais, au prix de ce sacrifice, le respect de notre domination, la tranquillité et l'ordre sont assurés dans l'archipel indien.

La marine a rendu d'inappréciables services qui doivent également profiter à nos possessions des Indes occidentales.

L'armée m'a donné de grands sujets de satisfaction.

Mes compatriotes bien-aimés jouissent de toute la prospérité désirable. La récolte a été abondante. Le commerce a repris son activité. Les fabriques ont fourni, surtout dans l'exposition qui a eu lieu récemment, des preuves remarquables de leurs heureux développemens. La vente de notre production coloniale a donné des bénéfices qui, joints aux résultats assez satisfaisants des impôts, et aux réductions considérables introduites dans les dépenses publiques, ont fortement contribué à améliorer la situation des finances du pays. Cependant, la non réussite partielle d'une seule branche de la production agricole, et les nombreuses victimes enlevées par une épidémie dangereuse, ont été pour nous un sujet de chagrin et de douleur. L'une et l'autre cependant paraissent dimi

nuer.

Dans ces circonstances favorables, vous vous êtes, Messieurs, rendus ici pour vouer de nouveau votre sollicitude aux affaires du pays. De nombreux, d'importants travaux, prescrits par la constitution elle-même, et réclamés par les circonstances, vous attendent.

Ces travaux ne seront pas restreints à l'examen et à l'appréciation des projets de loi que la loi fondamentale modifiée exige. Vous devrez également vous occuper de la création d'un nouveau budget des dépenses et des recettes du royaume; de questions importantes touchant aux intérêts matériels de la nation; vous aurez également à examiner les mesures qui, en présence du développement actuel de la politique commerciale de l'Europe, seront jugées convenables et utiles en vue d'encourager la navigation et le commerce, de retablir on d'améliorer les sources principales de la prospérité nationale, et, si cela se peut, d'en ouvrir de nouvelles.

Dans ce but, je désire que vous procédiez avec sagesse et fermeté ; dans ce but, j'invoque votre coopération, votre union, votre sollicitude impartiale.

Le bonheur et la prospérité de ce peuple estimable dont nous devons encourager le bien-être, dépendent pour un grand nombre d'années, des actes que, dans les circonstances importantes du moment nous poserons dans ce sens d'un commun accord.

Que la patrie recueille les fruits bienfaisants de nos travaux.

Qe le Tout-Puissant, qui dispose de nos destinées, nous couvre de sa bénédiction.

C'est avec ces sentiments et ces vœux dans le cœur, que je déclare ouverte la session des états généraux.

CONFEDERATION GERMANIQUE.

DOCUMENTS RELATIFS AU GOUVERNEMENT CENTRAL.

NOTE du ministère autrichien.

Vienne, le 28 décembre 1848.

Sans entrer dans une discussion approfondie du programme présenté par

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