Le sentiment de la nature chez les romantiques françaisFontemoing et Cie, 1912 - Broj stranica: 419 |
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Stranica 301 - Ou l'écho réveillé des débris d'alentour ! Ainsi tout change, ainsi tout passe; Ainsi nous-mêmes nous passons, Hélas ! sans laisser plus de trace ' Que cette barque où nous glissons /Sur cette mer où tout s'efface.
Stranica 138 - Qu'elle est belle, cette nature cultivée ! que par les soins de l'homme elle est brillante et pompeusement parée ! Il en fait luimême le principal ornement ; il en est la production la plus noble ; en se multipliant, il en multiplie le germe le plus précieux : elle-même aussi semble se multiplier avec lui ; il met au jour par son art tout ce qu'elle...
Stranica 80 - Comme il n'ya pas sur ces heureux bords de grandes routes commodes pour les voitures, le pays est peu fréquenté par les Voyageurs; mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s'enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles , le ramage entrecoupé de quelques oiseaux, et le roulement des torrents qui tombent de la montagne.
Stranica 179 - J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des Paladins antiques. O montagnes d'azur ! ô pays adoré ! Rocs de la Frazona, cirque du Marboré, Cascades qui tombez des neiges entraînées, Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ; Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons, Dont le front est de glace et le pied de gazons ! C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre Les airs lointains...
Stranica 59 - Seigneur, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s'avançait, et son approche se faisait connaître par une céleste blancheur qui se répandait de tous côtés : les étoiles étaient disparues, et la lune s'était levée avec son croissant d'un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés.
Stranica 69 - ... faire admirer les riches et charmantes rives du pays de Vaud, où la quantité des villes, l'innombrable foule du peuple, les coteaux verdoyants et parés de toutes parts, forment un tableau ravissant; où la terre, partout cultivée et partout féconde, offre au laboureur, au pâtre, au vigneron, le fruit assuré de leurs peines, que ne dévore point l'avide publicain.
Stranica 80 - Il faut que le cœur soit en paix, et qu'aucune passion n'en vienne troubler le calme. Il y faut des dispositions de la part de celui qui les éprouve ; il en faut dans le concours des objets environnants.
Stranica 224 - La lune brillait au milieu d'un azur sans tache , et sa lumière gris de perle descendait sur la cime indéterminée des forêts.
Stranica 219 - Elle se leva au milieu de la nuit, comme une blanche vestale qui vient pleurer sur le cercueil d'une compagne. Bientôt elle répandit dans les bois ce grand secret de mélancolie qu'elle aime à raconter aux vieux chênes et aux rivages antiques des mers.
Stranica 60 - A mesure qu'il approchait, je la voyais disparaître, le faible croissant diminuait peu à peu; et quand le soleil se fut montré tout entier, sa pâle et débile lumière s'évanouissant, se perdit dans celle du grand astre qui paraissait, dans laquelle elle fut comme absorbée. On voyait bien qu'elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l'approche du soleil qui...