Histoire physique: civile et morale de Paris, depuis les premiers temps historiques, Opseg 1Krabbe, 1854 |
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Histoire physique, civile et morale de Paris, Svesci 1-10 Jacques-Antoine Dulaure Potpun prikaz - 1839 |
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Stranica 64 - Sans aïeux, sans fortune, sans appui, orphelin dès l'enfance, il entra au service à l'âge de onze ans ; il s'éleva, malgré ternie, à force de mérite, et chaque grade fut le prix d'une action d'éclat.
Stranica 346 - Mémoires pour servir à l'histoire de France et de Bourgogne, contenant un Journal de Paris, sous les Règnes de Charles VI et de Charles VII.
Stranica 185 - Suivant cette tradition, cette « princesse recevait dans sa couche quelques écpliers , et pour ne laisser « aucune trace de sa débauche , elle les faisait jeter de la fenêtre de sa « chambre dans la rivière. Un seul de ces écoliers, Jean Buridan, eut le « bonheur d'échapper au supplice qu'il avait encouru ; c'est pourquoi il « publia ce sophisme : Ne craignez pas de tuer une reine si cela est néces« «tire (Reginaminterficere noliie timere bonwti esse), a (Coni[,endium Roberti Gaguini,...
Stranica 352 - montrer qu'ils fussent larges par les » épaules , qui sont choses vaines et par » aventures fort haineuses à Dieu. Et qui » estoit hui (aujourd'hui) court vestu, il » estoit le lendemain long vestu jusqu'à » terre. Et si estoit ceste manière si com...
Stranica 123 - Passant , penses-tu pas passer par ce passage , Où , pensant , j'ai passé ? Si tu n'y penses pas , passant , tu n'es pas sage ; Car , en n'y pensant pas , tu te verras passé.
Stranica 25 - S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté ; Sans sortir de leurs lits, plus doux que leurs hermines, Ces pieux fainéants faisaient chanter matines, Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu A des chantres gagés le soin de louer Dieu...
Stranica 372 - horreur que je 'me détermine à le dire... des hommes assouvissaient leur « faim avec la chair des hommes. On arrêtait les voyageurs sur les routes, « on les égorgeait ; on se partageait leurs membres que l'on faisait cuire, « et on assouvissait sa faim par ces affreux repas. Les personnes qui, pour « fuir la famine, s'expatriaient, étaient, pendant la nuit, par ceux môme a qui leur donnaient l'hospitalité, poignardées et dévorées. Plusieurs atti...
Stranica 290 - AB (2) Charles V paroît avoir été vivement tourmenté au moment de sa mort par le souvenir de tout le bien qu'il auroit pu faire et qu il n'avoit pas fait Le jour même de sa mort, il fit une ordonnance pour abolir tous les impôts qu'il avoit établis sans le consentement des états.
Stranica 227 - La mauvaise nourriture que prenaient les peuples pendant ces disettes eugendra cette cruelle maladie, inconnue dans les temps civilisés, et appelée le feu sacré, la maladie des ardents, le mal d'enfer. Le territoire des Parisiens fut , en l'an 945 , désolé par cet horrible fléau : les malheureux qui en étaient frappés sentaient leurs membres dévorés par un feu intérieur, supplice qui se terminait par la mort. Quelques-uns de ces malades, pour être soulagés, allaient dans l'église de...
Stranica 201 - Toutes ces cérémonies terminées, la figure de cire, ou le volt, se trouvant, suivant l'opinion des fabricateurs , en quelque sorte identifiée avec la personne dont elle avait la ressemblance et le nom, était à leur gré torturée, mutilée, ou bien ils lui enfonçaient un stylet à l'endroit du cœur. On était persuadé que tous les outrages faits, tous les coups portés -à cette figure, étaient ressentis par la personne dont elle portait le nom.