Il y a trois ans (1), un de vos distingués collègues rappelait ici même que, depuis un siècle et demi, l'Académie de Stanislas représente la Lorraine, avec ce qu'il y a de plus intime dans son âme, avec ses forces vives et ses espoirs. Pour rester fidèles à cette mission traditionnelle, vous auriez pu, Messieurs, vous auriez dû peut-être, réserver la consécration si enviée de vos suffrages, à tant de travailleurs éminents qui, dans tous les domaines de l'art et de la pensée, incarnent en réalités vivantes les espoirs que nos pères n'ont caressés qu'en rêve. (1) M. A. S., 1910. Discours de M. Dessez. SERIE VI, t. x, 1912 A |