Les Orientales: Les feuilles d'automne, Opseg 1Hachette et cie, 1879 - Broj stranica: 508 |
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Adieu ailes airain Allez ALPHONSE RABBE âme Astorga aube Austerlitz Azraël beau beau plaisir blanche brise bruit brume Canaris chante CHANTS DU CRÉPUSCULE charmant cheval chose ciel cieux cimeterre cloche cœur contemple couronne d'airain d'or Dieu Djinns dorés doux écume encensoirs enfants esprit Etna étoiles femme feuille FEUILLES D'AUTOMNE feux du ciel fille flamme fleurs flots flotte foule front fumée géant gloire Hélas homme Idos j'ai jette jeune joie jour joyeux klephte l'âme l'amour l'homme l'horizon l'œil l'ombre l'onde loin LOUIS B main mêlée mère mille Missolonghi monde monts mort murmure noir nuage nuit oiseau ombre parfum passe penche pensée père peuple pieds plein pleurs poésie poëte profonde qu'un rayon regard rêve rien rois rose ruisselle saint sang Seigneur sereine seul soir soleil sombre souffle sourire Sparte sublime sultan terre tête toit tombe tombeau tour tremble triste vent vert Vésuve vieux voile voix yeux
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Stranica 392 - Tous deux sont morts. — Seigneur, votre droite est terrible! Vous avez commencé par le maître invincible, Par l'homme triomphant, Puis vous avez enfin complété l'ossuaire. Dix ans vous ont suffi pour filer le suaire Du père et de l'enfant...
Stranica 288 - Amis, ne creusez pas vos chères rêveries; Ne fouillez pas le sol de vos plaines fleuries ; Et quand s'offre à vos yeux un océan qui dort , Nagez à la surface ou jouez sur le bord ; Car la pensée est sombre ! Une pente insensible Va du monde réel à la sphère invisible ; La spirale est profonde, et quand on y descend Sans cesse se prolonge et va s'élargissant , Et pour avoir touché quelque énigme fatale. De ce voyage obscur souvent on revient pâle!
Stranica 267 - La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure, L'onde entre les roseaux, Si l'aube, tout à coup, là-bas luit comme un phare, Sa clarté dans les champs éveille une fanfare De cloches et d'oiseaux ! Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine LES ENFANTS.
Stranica 391 - Le soir, quand son regard se perdait dans l'alcôve, Ce qui se remuait dans cette tête chauve, Ce que son œil cherchait dans le passé profond...
Stranica 163 - Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, En proie aux geôliers vils comme un vil criminel, Vaincu, chauve, courbant son front noir de nuages, Promenant sur un roc où passent les orages Sa pensée, orage éternel.
Stranica 303 - Afin que l'indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel; Donnez!
Stranica 223 - Et je me demandai pourquoi l'on est ici, Quel peut être après tout le but de tout ceci, Que fait l'âme, lequel vaut mieux d'être ou de vivre, Et pourquoi le Seigneur, qui seul lit à son livre, Mêle éternellement dans un fatal hymen Le chant de la nature au cri du genre humain?
Stranica 303 - Ia face du Seigneur se détourne de vous. Donnez ! afin que Dieu, qui dote les familles , Donne à vos fils la force et la grâce à vos filles...
Stranica 479 - Elle était triste et calme à la chute du jour, L'église où nous entrâmes ; L'autel sans serviteur, comme un cœur sans amour, Avait éteint ses flammes. A peine on entendait flotter quelque soupir, Quelque basse parole, Comme en une forêt qui vient de s'assoupir, Un dernier oiseau vole.
Stranica 320 - Ma fille, va prier. — Vois, la nuit est venue. *' Une planète d'or là-bas perce la nue ; La brume des coteaux fait trembler le contour; A peine un char lointain glisse dans l'ombre... Écoute! Tout rentre et se repose ; et l'arbre de la route Secoue au vent du soir la poussière du jour.