TROUBLES PUBLICS, INSURRECTIONS, RÉSISTANCE A L'OPPRESSION, COUPS D'ÉTAT. Voyez PRÊTRES, VENDÉE.

QUATORZE JUILLET. Journée provoquée par le refus du gouvernement de renvoyer les troupes qui inquiétaient la nation, et les ministres qui n'avaient pas sa confiance; la Bastille est prise par les citoyens, I, 35 à 44. Voy. BASTILLE, FÉDÉRATION.

La suppression des droits féodaux excite des troubles dans les provinces, II, 20 et suiv.

De la loi martiale, de la résistance à l'oppression. Quels moyens sont préférables pour apaiser les troubles; si le pouvoir exécutif doit exercer une dictature; que la cause du peuple doit toujours étre protégée ; qu'il est dangereux de flatter le peuple; que dans la servitude l'insurrection est le plus saint des devoirs; quand et comment la loi martiale doit être proclamée, etc.; orateurs : Emmery, Foucault, Lafayette, Barnave, Cazalès, Chapelier, Mirabeau, Duval - d'Eprémesnil, Malouet, Robespierre, Clermont-Tonnerre, Montlausier, 52 à 86. — La première déclaration établit comme un droit imprescriptible la résistance à l'oppression, VI, 287.

Affaire du Champs-de-Mars. Provoquée par la décision de l'assemblée constituante en faveur de l'inviolabilité royale après l'arresde Louis XVI à Varennes; la loi martiale est proclamée; ses effets, IV, 160 à 179; VIII, 12. Voy. Départ, etc.

De l'insurrection quand la loi est muette sur l'exercice appartenant au peuple de modifier ou changer sa constitution, VI, 260 et suiv.j 239 à 283.

Discours d'Isnard sur la nécessité de réunir tous les Français dans un même esprit, VIII, 318.

Troubles intérieurs. Rapports par Français (de Nantes), IX, 2 à 43.Décret qui ordonne la déportation des prêtres non assermentés, rendu sur la proposition de Benoiston, 44.

VINGT JUIN, IX, 47 et suiv., savoir : circonstances qui ont préparé cette journée; Louis xvi et sa cour, Rolland, Lafayette, etc., 47 à 65; l'événement éclate à l'annonce du veto royal sur le décret qui ordonne la déportation des prêtres non assermentés; en même temps la cour est soupçonnée de préparer son évasion, 66; prêt à célébrer l'anniversaire du serment du Jeu de paume, le peuple prend l'attitude de l'insurrection; discours de Roederer, procureur général syndic, 67 et 68; debats à l'assemblée, pétition du peuple (dite des huit mille); marche des pétionnaires armés; de l'assemblée ils se rendent chez le roi; récits divers de la journée, etc., 69 à 91; lettre de Louis XVI à l'assemblée, rapport du ministre de l'intérieur (Terrier) sur l'événement; entretien de Louis xvi avec Pétion; proclamation de la municipalité et du roi, etc., 92 à 99; un comité de douze membres déclare que l'événement du vingt juin a pour cause principale le veto, 100; observations du maire de Paris (Pétion) sur cette journée, 115. Voy. DANGER DE LA PATRIE.

DIX AOUT, 244 et suiv.; savoir: circonstances qui ont précédé cet événement; vœux pour la déchéance du roi; adresses des sections de Paris, qui en font la demande formelle; dernière proclamation de Louis XVI aux Français, etc., 244 à 282; situation de Paris au 7 août, 283; séance permanente, nuit du gau 10, journée

du 10, combat, suspension du pouvoir exécutif entre les mains de Louis xvi, etc., 286 à 304; observations de Roederer sur quelques circonstances de cette journée, 305; motifs qui ont déterminé l'assemblée législative à prononcer la suspension du roi, et à convoquer une convention nationale, rédigés par Condorcet, 312; adresse aux Français (même sujet), présentée par Delaunay (d'Angers), 324; éloge des citoyens morts le 10 août pour la défense de la liberté et de l'égalité, par Chénier, 349; rapport sur les papiers de la liste civile, par Gothier, qui pense qu'on pourrait l'intituler de la nécessité de la journée du dix août, 352.-Dires et révélations sur cette journée; Barbaroux, Panis, Roland, Louvet, Robespierre, Pétion, X, 36, 40, 63, 85 et suiv.; 101 et suiv.; 124 et suiv. -Décret qui ordonne de poursuivre les individus trouvés armés aux Tuileries le 10 août, X, 514.

JOURNÉES DE SEPTEMBRE, massacre des prisons, 376 et 383. - Vergniaud accuse la commune de Paris, 385, 389.. Dires et révélations, 75, 77, 80, 83, 85, 91, 93, 113 et suiv. Discours de Pétion, 124 ct suiv.- La vérité sur les événemens de septembre, par Tallien, 132.-Discours sur les prévenns ou accusés sortis des prisons à la suite de ces journées, par Garat, ministre de la justice, 136.-Décret qui ordonne de poursuivre les auteurs et complices des assassinats, etc., rendu sur la proposition de Gensonné, 513.

TRULLARD, de la Convention.

Déclare Louis coupable, rejette l'appel au peuple, vote la mort sans sursis, X, 449, 463, 491, 505. TURENNE.- Un arrêté des consuls ordonne la translation de son corps au temple de Mars (aux Invalides), XVII, 183.- Discours prononcé par Carnot à l'occasion de cette translation; éloge de ce grand homme, 134 et suiy. —Cité par Lucien Bonaparte, 200. TURREAU, de la Convention. -Cité dans le procès du roi, 232, 350, 354. Déclare Louis coupable, rejette l'appel au peuple, vote la mort sans sursis, X, 464, 467, 486, 511.

U.

UNIVERSITÉ IMPÉRIALE. Projet de loi portant création d'un corps enseignant sous ce titre, présenté au corps législatif par le conseiller d'état Fourcroy, XIX, 267. Rapport du tribunat, et adoption définitive du projet, 280. · · Son adhésion aux actes du sénat qui rappellent les Bourbons, XX, 519.

V.

VADIER, de l'Assemblée constituante. - Paraît pour la première fois à la tribune, et demande la déchéance de Louis xvi (après le retour de Varennes), IV, So. - Discours contre l'établissement de la garde du roi, VI, 180. —De la Convention, déclare Louis coupable, rejette l'appel au peuple, vote la mort sans sursis, X, 457, 463, 488, 504. Accuse Robespierre, dans la séance du 9 thermidor, d'être le seul auteur de la loi du 22 prairial, XIV, 336. --Et d'avoir secrètement protégé Catherine Théos, ibid. Voyez

ce mot.

VALADY (YSARN), de la Convention.-Dans le procès de Louis, refuse de voter sur la première question, et dit pourquoi; vote l'appel au peuple, la détention, le sursis, X, 445, 460, 489, 504.

VALAZÉ. Voyez DUFRICHE.

VALDRUCHE, de la Convention. Déclare Louis coupable, rejette l'appel au peuple, vote la mort sans sursis, X, 452, 465, 476, 508. VALENCIENNES. Siège et prise de cette ville par l'armée républicaine, XIV, 409.

VALLÉE, de la Convention. - Déclare Louis coupable, vote l'appel au peuple, la détention, le sursis, X, 450, 460, 493, 506. VALOGNE (SAINT-MARTIN), membre de la commission des douze, est excepté du décret d'arrestation rendu le 2 juin 1793, sur la proposition de Legendre, XII, 131.

VARDON, de la Convention. Déclare Louis coupable, vote l'appel au peuple, la détention, le sursis, X, 449,460, 489, 504. VARENNES. - Voyez DÉPART DE LA FAMILLE ROYALE.

VARLET, de la Convention.

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Déclare Louis coupable vote l'appel au peuple, la détention, le sursis, X, 453, 462, 480, 509. VAUBLANC (Le comte VIENNOT DE), de l'Assemblée législative. --A l'ouverture de cette assemblée, demande que la réponse au discours du roi ait lieu par une adresse méditéc, VIII, 41.- Propose un message au roi pour l'inviter à se prononcer contre les préparatifs criminels des Français émigrés; ce message est adopté par accla mation; chargé de le présenter au roi, rend compte de sa mission, 293 et suiv. Appuie le décret portant que le président de l'assemblée ne fera plus de réponse immédiate au roi, 270.- Demande, en regrettant de ne l'avoir pas fait plus tôt, que les princes français émigrés soient tenus de sortir des états qui leur donnent un asile, 291. — Elu président, 395. — Opinion contre des mesures extraordinaires proposées pour la sûreté de l'état, IX, 141; traite de factieux un membre qui accuse le roi, la cour, etc., 179.—Présente l'adresse à l'armée sur la déclaration du danger de la patrie, 232.Mention de son discours pour défendre le général Lafayette accusé, 334. Rapports sur les honneurs et récompenses militaires, 414.Du Conseil des cinq-cents soutient la proposition de Jean Debry relative à l'anniversaire du 14 juillet; et cite Lafayette, LatourMaubourg et Bureaux-Puzy, comme devant leur liberté au directoire et aux victoires de Bonaparte, XVI, 7, 8. -Est condamné à la déportation au 18 fructidor, 272. - Et rappelé par arrêté des consuls, XVII, 110.—Il 'fait nommer une commission chargée d'examiner la proposition de Rabaut-Pommier, au sujet du consulat à vie, 229. -Fait un rapport au nom de la commission, 230.-Est l'orateur de la députation chargée de porter au gouvernement l'expression de son vœu, 335. —Questeur du corps législatif, prononce un discours relativement à l'inauguration de la statue de l'empereur dans le lieu des séances, XIX, 80.-Rappelle les principales circonstances de la vie de l'empereur, 82.

VAUDREUIL (Marquis DE), de l'Assemblée constituante. —-Seul, entre tous ses collègues, se déclare content de l'administration des ministres, V, 196.

VENAILLE, de la Convention. — Déclare Louis coupable, vote l'ap2 pel au peuple, la mort sans sursis, X, 451, 465, 473, 507. VÉNALITÉ ET HÉRÉDITÉ DES OFFICES PUBLICS. L'assemblée constituante les supprime, I, 76; VI, 289.

VENDÉE (GUERRE DE LA). Voyez PRÊTRES, TROUBLES PUBLICS. Rapport sur les premiers troubles qui font l'origine de cette guerre, fait à l'assemblée constituante par Cochon de Lapparent, VIII, 42; second rapport, fait à l'assemblée législative par Gallois et Gensonné, commissaires nommés par l'assemblée constituante, 45.- Etat de l'armée républicaine de la Vendée au mois d'avril 1793, XII, 181. Les Vendéens sont Avantages remportés par les Vendéens, 182.favorisés et soutenus par les Anglais, XIII, 10. Mesures prises par la convention contre les Vendéens, 24. Rapport de Barrère sur la situation de la Vendée, dans la séance du 1er octobre, 66 à 81. Voyez BARRERE.-Etat de la Vendée en septembre 1794, 395. Particularités de la guerre de la Vendée, durant le commandement de Kléber, XVII, 208 et suiv.; 237 et suiv.-Notice sur Charrette, Sapinaud et Delbée, 237.

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VENDÉMIAIRE (journées des 11, 12, 13 et 14). —Notice historique de ces journées dirigées contre la convention, contenue dans le rapport de Merlin (de Douai), XV, 63. Rassemblement d'electeurs dans la section du Théâtre-Français, 64.-Les porteurs de la proclamation de la convention y sont insultés, 66. Le comité de salut public fait donner des armes aux citoyens qui accourent pour défendre la convention, 67. — Révolte déclarée de plusieurs sections dans la journée du 12, 68.-Conduite équivoque du général Menou et de son état-major, 70. — Il est destitué et remplacé par Barras, 71. — Danican, commandant des révoltés, veut parlementer, 72. — Les révoltés commencent l'attaque, 73. — Ils sont repoussés, 74.-Détail des diverses opérations militaires faites le 13 et le 14 par l'armée républicaine aux ordres de Barras, 77 et suiv. Relation des événemens de cette journée écrite par Bonaparte, XVIII, 398 à 411. VENDÉMIAIRE (DIX-HUIT) an 9.-Notice historique sur les événemens de cette journée, XVII, 447.- Troubles à l'Opéra, arrestation de plusieurs individus, ibid. Supplice de Chevalier, d'Aréna et autres 348. Voyez 3 NIVOSE, FOUCHÉ, CHEVALIER, ARÉNA. VENGEUR (Le), vaisseau français, qui après un long combat, tout mutilé, faisant eau de toutes parts, refusa de se rendre; l'équipage, monté sur le pont s'abîma dans les flots avec le vaisseau aux cris de vive la république, XIV, 416 à 421.

VENTOSE (TRENTE), jour consacré par résolution des deux conseils, sur la proposition de Jean Debry, à la fête de la souveraineté du peuple, XVI, 15.-Discours à cette occasion de Bordas, président du conseil des anciens, 16 et suiv.

VERCHÈRES DE REFFEY, de l'Assemblée constituante.-Voudrait des mesures rigoureuses contre l'émigration, V, 19.

VERDOLLIN, de la Convention.

Déclare Louis coupable, vote l'appel au peuple, la détention et le sursis, X, 448, 456, 487, 504. VERDURE (La famille ).—Depuis dix ans dans les cachots, est ren

due à l'honneur et à la vie par les premières modifications apportées dans l'ordonnance criminelle, II, 37.

VERGNIAUD, de l'Assemblée législative. -Discours pour soutenir le décret qui supprimait les titres de sire et de majesté, etc., VIII, 31.-Discours contre les émigrans; le projet qu'il présente dispute la priorité, 192 à 207, 218.-Observations qu'il fait, en qualité de président, au ministre Duport-Dutertre, chargé d'apporter un message du roi, 227 et 228.-Projet d'adresse au peuple français sur les préparatils de guerre; ce projet parait trop déclamatoire, 279, 285.-Veut une satisfaction des intrigues de la cour de Vienne, 368. Ela président, 414-Blame la lettre que Lafayette adresse à l'assemblée pour se plaindre des factions et des clubs, IX, 61.—Ses dires sur le mouvement du 20 juin 1792, 69, 73; cst cité pour avoir harangué le peuple dans la même journée, 85.-Opinion et projet sur la situation de la France et sur la conduite du roi; effet de ce discours, 143, 159, 176; insiste pour la déclaration de la patrie en danger, 224; présente l'adresse aux Français qui proclame le danger de la patrie, 230. - Au dix-août, préside l'assembléc nationale lorsque Louis xvi s'y rend, 290; pendant le combat quitte le fauteuil, se rend à la commission extraordinaire, revient, présente et fait adopter le décret qui suspend le roi, convoque la convention, etc,, 296, 298. · - Présente la proclamation décrétée après les événemens de septembre, 378. Harangues pour appeler les citoyens au camp, 383, 385, 387. -Dénonce les excès de la commune de Paris, 389. Membre de la Convention, démontre l'insuffisance des lois contre les agitateurs; dénonce encore la commune de Paris, X, 27, 46 et suiv.-Cité, 233, 233. 293.- Opinion dans le procès du roi, 414; déclare Louis coupable, vote l'appel au peuple, la mort sans sursis, 450, 460, 47, 506; ses dires comme président pendant la délibération sur le jugement, 494, 495, 496, 499, 512.-Improvise un discours éloquent sur la conspiration du 10 mars 1793, XI, 279. Signale l'égarement de l'opinion, et accuse la convention de le favoriser par une politique indulgente, 280.- Reproche à la convention son asservissement, 282. Ses divisions intestines, ibid. Le projet de Danton de choisir dans son sein les membres des ministères 284.-S'élève contre la permanence des sections de Paris, ibid. Dénonce le comité d'insurrection, ou révolutionnaire, 285. Les projets incendiaires ou hostiles des jacobins, 286. Invite la convention, à l'union, à la vigueur, 290. - Demande l'arrestation des membres du comité révolutionnaire, et l'inspection des registres des sections de Paris et du club des cordeliers, 291.-Accusé par Robespierre dans la séancé du 10 avril 1793, d'avoir négocié avec la cour, 360.-Voy. THIERRY. Il explique cette négociation, 361. Robespierre l'accuse encore d'avoir conspiré contre la république avec Brissot, Guadet, Gensonné, 365 et suiv. - Il improvise un éloquent discours pour sa défense, 383.-Détruit l'inculpation de s'être opposé à la déchéance de Louis xvi, 385.-D'avoir voulu nommer un gouverneur au prince royal, 386. D'avoir loué Lafayette, 387. -D'avoir fait déclarer la guerre à l'Autriche, ibid. D'avoir favorisé les projets de Dumouriez, 388, 392.--D'avoir corrompu l'esprit des départemens, 391.-D'avoir intrigué, 395.- De modérantisme, 396.-11 reproche à la convention sa faiblesse après la conjuration du To mars, 399.-Accuse les conspirateurs du 18 mars d'être les véri tables complices de Dumouriez, 401.-Termine sa défense aux accla

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