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que sorte réunies par une inscription qui leur est commune, et qui fut donnée par Wieland lui-même; la voici :

Liebe und Freundschaft umschlang die verwandten Seelen im Leben;

Und ihr Sterbliches deckt dieser gemeinsame Stein. <<< L'amour et l'amitié unirent dans la vie trois «ames qui furent faites l'une pour l'autre (parentes). » « Cette même pierre couvre leur dépouille mor<< telle. »

AUTRICHE.

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Notre gouvernement a donné de nouvelles preuves du zèle avec lequel il s'occupe des progrès de l'instruction publique dans la Hongrie. Comme les habitans de ce royaume se composent de quatre ou cinq nations différentes, dont les langues, les religions et les mœurs diffèrent considérablement, il y aura désormais trois nouvelles écoles normales destinées à former des instituteurs pour les Slavo. Serviens ou Illyriens, les Valaques et les Grecs, parmi lesquels, jusqu'à présent, les moyens d'instruction n'étoient pas proportionnés au désir qu'ils témoignent de s'en procurer. Ces écoles seront placées à Saint-André, à Pesth et à Arad. Le conseiller royal et surintendant des écoles grecques, M. Nestorowicz, est chargé de l'exécution de cette mesure. Dans ces écoles, il y aura des chaires pour toutes les branches d'études que réclament l'état actuel de la civilisation européenne, et les besoins particuliers des églises grecques, valaques et illyriennes du rit

non uni.

L'Université de Pesth fleurit aujourd'hui à l'égal des meilleures de l'Allemagne; dans la dernière année académique, on y a complé 761 étudians; le plus grand nombre se livroit à l'étude de la médecine. Les ouvrages en langue hongroise et slave (les deux langues vraiment nationales en Hongrie) se multiplient de plus en plús; et, parmi. ceux qui ont paru dernièrement, on remarque un grand nomdre d'ouvrages de géographie,et d'histoire, écrits avec beaucoup de franchise. Toutes les entraves qui autrefois s'opposoient à l'activité littéraire des écrivains hongrois et slaves ont disparu; et la Hongrie, livrée à son libre essor, n'en reconnoît qu'avec plus d'ardeur tout ce qu'elle doit aux lumières, de l'Allemagne.

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L'archiduc Jean a proposé un prix de 60 ducats, et un accessit de 10, pour la question suivante: « Donner la Géographie de l'Autriche intérieure, de« puis 800 jusqu'à la cession de la Styrie à Léopold, « duc d'Autriche. On aura égard à l'extension suc <cessive des pays, et à la généalogie des Ottocars. » Les Mémoires devront être adressés directement à l'archiduc Jean avant le premier novembre 1813, Dans le cas où aucun Mémoire ne seroit jugé digne du prix, on accordera à chacun des deux meilleurs 30 ducats, et le concours sera de nouveau prorogé.

On trouve, dans l'un des derniers cahiers des Mines de l'Orient, publiés à Vienne par M. de Hammer, l'extrait d'une lettre curieuse sur les Chevaux arabes, adressée à M. de Hammer par le Docteur Seetzen, et datée de Moka le 14 novembre 1810. L'auteur y prétend que ces animaux sont beaucoup moins nombreux qu'on ne le croit communément,

et il n'évalue qu'à cinq mille cinq cents la totalité des chevaux que possède l'Arabie. Il y combat aussi l'opinion que l'on a en Europe sur la beauté et la bonté des chevaux arabes.

BAVIÈRE.

La Classe philologique et philosophique de l'Académie des sciences de cette ville a proposé, pour le prix de 1815, la question suivante : « Les écrits et la doctrine de Platon étant devenus, dans ces derniers temps, l'objet des recherches philologiques et philosophiques, et le succès de ces recherches - dépendant en partie des connoissances certaines que l'on peut avoir sur l'authenticité et l'ordre chronologique des écrits de ce philosophe, l'Académie croit que le besoin des sciences, dont elle doit favoriser l'avancement, demande que l'attention des savans soit dirigée sur les objets ci-dessus, et elle invite en conséquence les savans versés dans les ouvrages de Platon, à faire connoître quels sont ceux dont l'authenticité est suspecte, ou que l'on peut regarder comme apogryphes, et dans quel ordre ceux qui sont vraiment authentiques ont été composés. » La Classe n'ignore pas ce qu'on a déja écrit, avec autant de sagacité que d'érudition, sur ce sujet; mais comme on n'a touché que quelques points particuliers, et qu'on est loin d'avoir épuisé la matière, elle pense que ces travaux ne peuvent que servir de préparation à la solution des questions proposées; mais qu'étant continués, ils peuvent conduire au résultat désiré.

Les écrits qui doivent concourir pour les prix seront envoyés, suivant les formes accoutumées, au

Secrétaire de la Classe de philologie et de philosophie, avant le 28 mars 1815, jour de la fête de S. Maximilien. Le prix est de 50 ducats. L'ouvrage couronné sera gardé par l'Académie, qui en aura la propriété, et le fera imprimer par un éditeur, qui l'achètera et en remettra le prix à l'auteur. Tous les autres Mémoires qui auront concouru seront aussi conservés dans les archives de l'Académie, après que les billets cachetés, contenant les noms des auteurs, auront été détruits dans une assemblée, sans qu'on les ait ouverts. Les auteurs qui n'auroient pas gardé copie de leur manuscrit pourront en réclamer une auprès du Secrétaire de l'Académie.

- Il a paru, en une petite brochure in-8.°, un Fragment des Mémoires politiques et militaires de M. le major de Gugomos. C'est un voyage depuis Bucharest jusqu'aux confins de la Romélie par Giurgewo, Rustzchuk, et la Bulgarie Supérieure, et le retour par la Bulgarie Inférieure et Silistria. Ce petit ouvrage est accompagné d'une planche et de deux plans de bataille. M. de Gugomos est déja connu par plusieurs ouvrages. Il fut au service de Russie, dans la guerre qu'elle eut en 1789, conjointement avec l'Autriche, contre les Turcs. Il se propose de publier une histoire de cette campagne, et d'y joindre des observations sur la manière de faire la guerre contre les Turcs, sur leur politique, leurs moeurs, leur caractère. Il donnera en même temps des notices qui serviront à faire connoître les princes de Cobourg et d'Hohenlohe qui, au sentiment de l'auteur, méritent d'être rangés parmi les premiers capitaines de l'Allemagne.

M. de Gugomos paroît très animé contre les

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Turcs. Sa prévention le rend souvent injuste. Un éloge néanmoins qu'on lui doit, c'est d'avoir publié son ouvrage au profit des militaires blessés du royaume de Bavière.

WIRTEMBERG.

Il a paru une nouvelle édition corrigée et aug mentée d'un ouvrage de M. F. A. Heyne, conseiller de la Cour de Saxe, qui a pour titre : Pflanzenkalender, etc., Calendrier des Plantes, ou Essai d'une indication des Plantes qu'on trouve chaque mois en fleur, et des lieux où elles croissent. On doit cette édition d'un ouvrage très-bien accueilli à un jeune botaniste de Tubingue, M. A. Reuss. Il y a ajouté plusieurs observations importantes, et en a beaucoup facilité l'usage aux botanistes.

M. J. Voigt, docteur en philosophie, a publié une Dissertation qui a pour titre: De Gregorio septimo. L'auteur a fait paroître ce petit ouvrage comme l'essai d'un plus grand travail qu'il se propose de donner sur Grégoire VII et son siécle. Les lettres de ce Pontife célèbre serviront de base à cette histoire. M. Voigt se montre le défenseur de cet artisan zélé de la puissance papale, qui a été tour-à-tour l'objet d'injures outrées et d'éloges exagérés.

GRAND DUCHÉ DE FRANCFORT.

M. P. A. Winkopp a publié l'ouvrage suivant : Versuch einer topographisch-statistischen Beschreibung des Grossherzogthums Frankfurt; Essai d'une Des

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