Discours parlementaires, publ. par m. Calmon, Opseg 5

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Stranica 400 - Ces deux grandes villes avaient jadis été fortifiées, comme toutes les grandes capitales de l'Europe, et, comme elles, elles avaient depuis cessé de l'être. Napoléon avait souvent eu la pensée, notamment au retour de la campagne d'Austerlitz, de fortifier les hauteurs de Paris ; la crainte d'inquiéter les habitants, les événements qui se succédèrent avec une incroyable rapidité, l'empêchèrent de donner suite à ce projet. Il pensait qu'une grande capitale est la patrie de l'élite...
Stranica 331 - Eckmuhl et obligé de faire sa retraite par la rive gauche du Danube, aurait eu le temps d'arriver à Vienne et de s'y réunir avec le corps du général Hiller et l'armée de l'archiduc Jean.
Stranica 152 - J'ai la dignité de notre patrie à cœur, autant que sa sûreté et son repos. En persévérant dans cette politique modérée et conciliatrice dont nous recueillons depuis dix ans les fruits, j'ai mis la France en état de faire face aux chances que le cours des événemens en Orient pouvait amener.
Stranica 152 - Messieurs les pairs, messieurs les députés, j'ai éprouvé le besoin de vous réunir autour de moi avant l'époque ordinaire de la convocation des chambres. Les mesures que l'empereur d'Atriche, la reine de la Grande-Bretagne, le roi de Prusse et l'empereur de Russie ont prises de concert, pour régler les rapports du sultan et du pacha d'Egypte, m'ont imposé de graves devoirs.
Stranica 152 - Les crédits extraordinaires qui ont été ouverts dans ce dessein vous seront incessamment soumis ; vous en apprécierez les motifs. Je continue d'espérer que la paix générale ne sera point troublée. Elle est nécessaire à l'intérêt commun de l'Europe, au bonheur de tous les peuples et au progrès de la civilisation. Je compte sur vous pour m'aider à la maintenir , comme j'y compterais si l'honneur de la France etle rang qu'elle occupe parmi les nations nous commandaient de nouveaux efforts.
Stranica 216 - Français le devait, j'ai voulu suivre jusqu'au bout, entendez-moi bien, la conduite que de tels sentiments doivent inspirer Cependant plus je m'examinais, plus je rentrais en moi-même ; je ne puis pas songer à ces jours terribles sans en être profondément ému ; plus je rentrais en moi-même, plus je me disais que si la France reculait cette fois, elle perdrait son rang dans le monde. Je savais bien que j'allais peut-être faire couler le sang de dix générations ; mais je me disais: Si la...
Stranica 26 - rendrait possible des entreprises à tous les gens incapables d'en faire, à des hommes qui n'ont ni habileté, ni argent. Ils filent du coton, ils tissent de la toile aveuglément, sans mesure. Ils chargent les marchés d'une masse de produits, et viennent faire concurrence à de vieux commerçants ; et ces hommes de quelques jours ruinent des hommes établis depuis quarante ou cinquante ans... Permettre à des individus, non seulement de se ruiner, mais de ruiner leurs voisins, c'est une chose...
Stranica 399 - Si les hostilités, comme il était à craindre, commençaient avec l'automne, les armées de l'Europe conjurées seraient beaucoup plus nombreuses que les armées françaises, et ce serait alors sous Paris et sous Lyon, que se déciderait le destin de l'Empire. Ces deux grandes villes avaient été jadis fortifiées ainsi que toutes les capitales de l'Europe , et, comme elles, elles avaient depuis cessé de l'être. Cependant, si en...
Stranica 330 - France à l'autre; grâce à des moyens administratifs qui portent en quelques minutes un ordre aux extrémités du sol, ce grand tout pense et se meut comme un seul homme. Il doit à cet ensemble une force que n'ont pas des empires beaucoup plus considérables, mais qui sont privés de cette prodigieuse simultanéité d'action; mais il n'a ces avantages qu'à la condition d'un centre unique, d'où part l'impulsion commune, et qui meut tout l'ensemble. C'est Paris qui parle par la presse, qui commande...
Stranica 63 - ... capital, puisque le créancier serait le maître de garder sa rente ou de recevoir son remboursement ; au lieu que si on inscrivait le capital , cette opération serait impossible, ou aurait l'air d'une banqueroute partielle.

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