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CORRESPONDANCE.

A M. ***.

Aux Délices, 5 de janvier.

Il n'est pas moins nécessaire, mon très cher anni, de prêcher la tolérance chez vous que parmi nous. Vous ne sauriez justifier, ne vous en déplaise, les lois exclusives ou pénales des Anglais, des Danois, de la Suède, contre nous, sans autoriser nos lois contre vous. Elles sont toutes, je vous l'avoue, également absurdes, inhumaines, contraires à la bonne politique ; mais nous n'avons fait que vous imiter. Je n'ai pu, par vos lois, acheter un tombeau en Sichem. Si un des vôtres croit devoir préférer, pour le salut de son âme, la messe au prêche, il cesse aussitôt d'être citoyen, il perd tout, jusqu'à sa patrie. Vous ne souffririez pas qu'aucun prêtre dît sa messe à voix basse, dans une chambre close, dans aucune de nos villes. Navez-vous pas chassé des ministres qui ne croyaient pas pouvoir signer je ne sais quel formulaire de doctrine? n'avez-vous pas exilé, pour un oui et un non, de pauvres memnonistes pacifiques, malgré les sages représentations des Liats-généraux qui les ont accueillis? n'y a-t-il pas encore un nombre de ces exilés, tranquilles dus les montagnes de l'évêché de Bâle, que vous ne rappelez point? n'a-t-on pas déposé un pasLeur, parce qu'il ne voulait pas que ses ouailles fussent damnées éternellement? Vous n'êtes pas plus sages que nous, convenez-en, mon cher philosophe, et avouez en même temps que les opinions ont plus causé de maux sur ce petit globe, que la peste ou les tremblements de terre. Et vous ne Voulez pas qu'on attaque, à forces réunies, ces opinions! N'est-ce pas faire un bien au monde que de renverser le trône de la superstition, qui arma dans tous les temps des hommes furieux les uns contre les autres? Adorer Dieu; laisser à chacun la liberté de le servir selon ses idées; aimer ses semblables, les éclairer si l'on peut, les plaindre s'ils sont dans l'erreur; ne prêter aucune im

portance à des questions qui n'auraient jamais. causé de troubles si l'on n'y avait attaché aucune gravité voilà ma religion, qui vaut mieux que tous vos systèmes et tous vos symboles.

Je n'ai lu aucun des livres dont vous me parlez, mon cher philosophe; je m'en tiens aux anciens ouvrages qui m'instruisent; les modernes m'apprennent peu de chose. J'avoue que Montesquieu manque souvent d'ordre, malgré ses divisions en livres et en chapitres; que quelquefois il donne une épigramme pour une définition, et une antithèse pour une pensée nouvelle ; qu'il n'est pas toujours exact dans ses citations; mais ce sera à jamais un génie heureux et profond, qui pense et fait penser. Son livre devrait être le bréviaire de ceux qui sont appelés à gouverner les autres. Il restera, et les folliculaires seront oubliés.

Quant à tous vos écrits sur l'agriculture, je crois qu'un paysan de bon sens en sait plus que vos écrivains qui, du fond de leur cabinet, veulent apprendre à labourer les terres. Je laboure, et n'écris pas sur le labourage. Chaque siècle a eu sa marotte. Au renouvellement des lettres, on a commencé par se disputer pour des dogmes et pour des règles de syntaxe; au goût pour la rouille des vieilles monnaies ont succédé les recherches sur la métaphysique, que personne ne comprend. On a abandonné ces questions inintelligibles pour la machine pneumatique et pour les machines électriques, qui apprennent quelque chose : puis tout le monde a voulu amasser des coquilles et des pétrifications. Après cela on a essayé modestement d'arranger l'univers, tandis que d'autres, aussi modestes, voulaient réformer les empires par de nouvelles lois. Enfin, descendant du sceptre à la charrue, de nouveaux Triptolèmes veulent enseigner aux hommes ce que tout le monde sait et pratique mieux qu'ils ne disent. Telle est la succession des modes qui changent; mais mon amitié pour vous ne changera jamais.

A M. BERTRAND.

Aux Délices, 9 janvier 1759. Mon cher ami, dites-moi, je vous prie, en confidence, et au nom de l'amitié, quel est l'auteur de ce libelle inséré dans le Mercure suisse. On m'assure que c'est un bourgeois de Lausanne, et, d'un autre côté, on me certifie que c'est un prêtre de Vévai. Je suspends mon jugement, ainsi qu'il le faut quand on nous assure quelque chose. J'ai écrit au sieur Bontemps de vous faire tenir le montant de la friperie italienne. En vérité, je n'ai guère le temps de lire les extraits de livres inconnus. Quand on bâtit deux châteaux, et que ce n'est pas en Espagne, on ne lit guère que des mémoires d'ouvriers. Cela n'est pas extrêmement philosophique, mais c'est un amusement ; c'est le hochet de mon âge. J'ai beaucoup lu, je n'ai trouvé qu'incertitude, mensonge, fanatisme. Je suis à peu près aussi savant sur ce qui regarde notre être que je l'étais en nourrice. J'aime mieux planter, semer, bâtir, meubler, et surtout être libre. Je vous souhaite, pour 1759 et pour 1859, repos et santé. Ce sont les vœux que je fais pour monsieur et madame de Freudenreich; présentezleur, je vous en supplie, mes tendres respects. V.

A M. DE CIDEVILLE.

Aux Délices, 12 janvier.

des grands seigneurs, et je vous remercie de la vôtre. Si le marquis savait que j'ai acheté une belle comté, il redouterait ma puissance, et traiterait avec moi de couronne à couronne.

Bonsoir, mon ancien ami. On dit que le cardinal de Bernis a la jaunisse; vous êtes plus heureux que tous ces messieurs-là. V.

A M. LE COMTE DE TRESSAN.

Aux Délices, 12 janvier.

Oui, il y a bien quarante ans, mon charmant gouverneur, que je vis cet enfant pour la première fois, je l'avoue; mais avouez aussi que je prédis dès lors que cet enfant serait un des plus aimables hommes de France. Si on peut être quelque chose de plus, vous l'êtes encore. Vous cultivez les lettres et les sciences, vous les encouragez. Vous voilà parvenu au comble des honneurs, vous êtes à la tête de l'académie de Nanci.

Franchement, vous pourriez vous passer d'académies, mais elles ne peuvent se passer de vous. Je regrette Formont, tout indifférent qu'était ce sage; il était très bon homme, mais il n'aimait pas assez. Madame de Graffigni avait, je crois, le cœur plus sensible; du moins les apparences étaient

en sa faveur. Les voilà tous deux arrachés à la société dont ils fesaient les agréments. Madame du Deffand, devenue aveugle, n'est plus qu'une ombre. Le président Hénault n'est plus qu'à la reine ; et vous, qui soutenez encore ce pauvre siècle, vous avez renoncé à Paris. S'il est ainsi, que fe

Mon cher ami, je suis malade de bonne chère, de deux terres que je bâtis, de cent ouvriers que je dirige, du cultivateur et du semoir, et de nombre de mauvais livres qui pleuvent. Pardonnez-rais-je dans ce pays-là ? J'aurais voulu m'enterrer moi si je ne vous écris pas de ma main: Spiritus quidem promptus est, manus autem infirma.

Je soupçonne que vous êtes actuellement dans cette grande villace de Paris, où tout le monde craint, le matin, pour ses rentes, pour ses billets de loterie, pour ses billets sur la Compagnie, et où l'on va le soir battre des mains à de mauvaises pièces, et souper avec des gens qu'on fait semblant d'aimer.

J'ai appris avec douleur la perte de notre ami Formont ; c'était le plus indifférent des sages. Vous avez le cœur plus chaud, avec autant de sagesse, pour le moins. Je le regrette beaucoup plus qu'il ne m'aurait regretté, et je suis étonné de lui survivre. Vivez long-temps, mon ancien ami, et conservez-moi des sentiments qui me consolent de

l'absence.

Notre odoriférant marquis a fait un effort qui a dû lui coûter des convulsions; il m'a payé mille écus par les mains de son receveur des finances. Il faudra que je présente quelquefois des requêtes à son conseil. Le bon droit a besoin d'aide auprès

en Lorraine, puisque vous y êtes, et y arriver comme Triptolème, avec le semoir de M. de Châteauvieux. Il m'a paru que je ferais mieux de rester où je suis. J'ai combattu les sentiments de mon cœur ; mais, quand on jouit de la liberté, il ne faut pas hasarder de la perdre. J'ai augmenté cette liberté avec mes petits domaines; j'ai acheté le comté de Tournai, pays charmant qui est entre Genève et la France, qui ne paie rien au roi, et qui ne doit rien à Genève. J'ai trouvé le secret, que j'ai toujours cherché, d'être indépendant. Il n'y a au-dessus que le plaisir de vivre avec vous.

Les vers dont vous me parlez m'ont paru bien durs et bien faibles à la fois, et prodigieusement remplis d'amour-propre. Cela n'est ni utile ni agréable. Des phrases, de l'esprit, voilà tout ce qu'on y trouve. Oh! qui est-ce qui n'a pas d'esprit dans ce siècle! Mais du talent, du génie, où en trouvet-on? Quand on n'a que de l'esprit, avec l'envie de paraître, on fait à coup sûr un mauvais livre. que vous êtes supérieur à tous ces messieurs-là,

et que je suis fâché contre les montagnes qui nous | possessions que je cultive. Je fais plus de cas de séparent ! votre appartement que de mes blés et de mes pâturages; mais ma destinée était de finir entre un semoir, des vaches, et des Genevois.

Mettez-moi, je vous en prie, aux pieds du roi de Pologne ; il fait du bien aux hommes tant qu'il peut. Le roi de Prusse fait plus de vers, et plus de mal au genre humain. Il me mandait l'autre jour que j'étais plus heureux que lui; vraiment je le crois bien; mais vous manquez à mon bonheur. Mille tendres respects.

A MADAME LA MARQUISE DU DEFFAND.

Aux Délices, 12 janvier.

Libre d'ambition, de soins, et d'esclavage,

Des sottises du monde éclairé spectateur,
Il se garda bien d'être acteur,

Et fut heureux autant que sage.
Il fuyait le vain nom d'auteur;

Il dédaigna de vivre au temple de Mémoire,
Mais il vivra dans votre cœur :

C'est sans doute assez pour sa gloire.

Les fleurs que je jette, madame, sur le tombeau de notre ami Formont, sont sèches et fanées comme moi. Le talent s'en va; l'âge détruit tout. Que pouvez-vous attendre d'un campagnard qui ne sait plus que planter et semer dans la saison ? J'ai conservé de la sensibilité, c'est tout ce qui me reste, et ce reste est pour vous; mais je n'écris guère que dans les occasions.

Que vous dirais-je du fond de ma retraite? Vous ne me manderiez aucune nouvelle de la roue de fortune sur laquelle tournent nos ministres du haut en bas, ni des sottises publiques et particulières. Les lettres, qui étaient autrefois la peinture du cœur, la consolation de l'absence, et le langage de la vérité, ne sont plus à présent que de tristes et vains témoignages de la crainte d'en trop dire, et de la contrainte de l'esprit. On tremble de laisser échapper un mot qui peut être mal interprété. On ne peut plus penser par la poste.

Je n'écris point au président Hénault, mais je lui souhaite, comme à vous, une vie longue et saine. Je dois la mienne au parti que j'ai pris. Si j'osais, je me croirais sage, tant je suis heureux. Je n'ai vécu que du jour où j'ai choisi ma retraite ; tout autre genre de vie me serait insupportable. Paris vous est nécessaire ; il me serait mortel; il faut que chacun reste dans son élément. Je suis très fâché que le mien soit incompatible avec le vôtre, et c'est assurément ma seule affliction.

Vous avez voulu aussi essayer de la campagne ; mais, madame, elle ne vous convient pas. Il vous faut une société de gens aimables, comme il fallait à Rameau des connaisseurs en musique. Le goût de la propriété et du travail est d'ailleurs absolument nécessaire dans des terres. J'ai de très vastes

Ces Genevois ont tous une raison cultivée. Ils sont si raisonnables, qu'ils viennent chez moi, et qu'ils trouvent bon que je n'aille jamais chez eux. On ne peut, à moins d'être madame de Pompadour, vivre plus commodément.

Voilà ma vie, madame, telle que vous l'avez devinée, tranquille et occupée, opulente et philosophique, et surtout entièrement libre. Elle vous est absolument consacrée dans le fond de mon cœur, avec le respect le plus tendre et l'attachement le plus inviolable.

A M. LE COMTE ALGAROTTI.

Aux Délices, 27 janvier.

Tout le peuple commentateur
Va fixer ses regards avides
Sur le grave compilateur
De l'Histoire des Néréides;
Mais si notre excellent auteur
Voulait publier sur nos belles
Des mémoires un peu fidèles,
Il plairait plus à son lecteur.
Près d'elles il est en faveur,
Et magna pars de leur histoire;
Mais c'est un modeste vainqueur
Qui ne parle point de sa gloire.

Il Pascali è un traditore come tutti i libraj; ho niente ricevuto da sua parte. Mi accorgo bene che un furbo catolico libraio non ha la minima corrispondenza coi furbi libraj calvinisti; però i fratelli Cramer di Ginevra sono uomini onesti e di garbo; ma il vostro Pascali è un briccone, ed io sono arrabbiato contro di lui.

Si jamais, dans vos goguettes, vous vous remettez à voyager, n'oubliez pas de passer par les confins de Genève, où j'ai acquis de belles terres que je ne dois pas à Argaléon. Vive memor nostri, and let a free man visit a free man. A jamais votre très humble, etc.

A M. BERTRAND.

Aux Délices, 30 janvier.

Il faut vous mettre au fait, mon cher ami, d'une friponnerie typographique qu'on fait à Lausanne. Il y a déjà onze feuilles d'imprimées d'un libelle intitulé la Guerre de M. de V.....; il contient des lettres supposées sur quelques pairs auglais, sur le roi de Prusse, sur Calvin, sur plusieurs particuliers. On soupçonne un nommé Grasset d'être l'imprimeur. Ce Grasset est un fripon chassé de Genève. On dit qu'un M. d'Arnai, fils du profes

seur, ci-devant associé de Bousquet, a les les volumes dont on nous accable. On croit être feuilles chez lui. En tout cas, Berne a de bonnes | solide, on n'est que lourd et lourdement chimélois. J'en écris à leurs excellences, et surtout à rique. M. de Freudenreich. Je n'ai que le temps de vous en faire part, et de vous demander assistance in hoc genere pravitatis. Je vous embrasse de tout

mon cœur. V.

P. S. Le catéchiste Chavanes, de Vévai, n'est point, à ce qu'on m'assure avec serment, l'auteur du libelle. Allaman est homme à être informé de cette intrigue; mais je ne veux pas lui écrire.

A MADAME DU BOCCAGE.

Aux Délices, 2 février.

Qui les a faits, ces vers doux et coulants,
Qui comme vous ont le talent de plaire?
Pour moi, j'ai dit en voyant ces enfants :
A leurs attraits je reconnais leur mère.
Quoi! vous louez ma retraite, mes goûts,
Les agréments de mon séjour champêtre!
Vous prétendez que, même loin de vous,
Je suis heureux et sage aussi peut-être.
Il est bien vrai que la félicité

Devrait loger sous l'humble toit du sage.
Je la cherchai dans mon doux ermitage;
Elle
y passa; mais vous l'avez quitté.

Ou les vers en té et en age, que j'ai reçus de Paris, sont de vous, madame, ou il y a quelqu'un qui vous ressemble et qui vous vaut bien. Pardonnez-moi si je vous ai soupçonnée sans hésiter. J'ai cru reconnaître votre écriture, et j'ai la vanité de croire que je ne me méprends pas à votre style; ce n'est point un jugement téméraire d'accuser les gens des actions qu'ils sont accoutumés

de commettre.

Je ne trouve rien à dire contre ma retraite, sinon que vous habitez Paris. Je suis comme le renard sans queue qui voulait ôter la queue à ses camarades.

Je voudrais que les personnes à grands talents me justifiassent, moi qui ai pris le parti de me retirer parce que je n'en ai que de petits. Je vois qu'en général petits et grands ne trouvent guère que des jaloux et de très mauvais juges. Il me paraît que les grâces et le bon goût sont bannis de France, et ont cédé la place à la métaphysique embrouillée, à la politique des cerveaux creux, des discussions énormes sur les finances, sur le commerce, sur la population, qui ne mettront jamais dans l'état ni un écu ni un homme de plus. Le génie français est perdu; il veut devenir anglais, hollandais, et allemand. Nous sommes des singes qui avons renoncé à nos jolies gambades, pour imiter mal les bœufs et les ours. La Tocane et la Goutte de Chaulieu, qui ne contiennent que deux pages, valaient cent fois mieux que tous

Est-il vrai, madame, que le parlement fait brûler le livre de l'Esprit? Passe encore pour des mandements d'évêque; mais de gros in-4° scientifiques! sont-ce là des procès à juger dans la cour des pairs?

M. de Cideville est-il à Paris? Je lui ai écrit dans sa rue de Saint-Pierre; peut-être n'y est-il plus. Voyez-vous souvent le grand abbé du Resnel? Ces deux messieurs me paraissent à moitié sages; ils passent six mois au moins hors de Paris.

Pardon, madame; non, ils ne sont point sages du tout, ni moi non plus; ils vous quittent six mois, et moi pour toujours! Daignez m'écrire, si vous voulez que je ne sois pas à plaindre.

Pardonnez, madame, à un malingre, s'il n'a pas l'honneur de vous écrire de sa main; son corps est faible, mais son cœur est rempli pour vous des sentiments les plus vifs d'estime et d'attachement. Il en dit autant à M. du Boccage.

A M. COLINI.

Aux Délices, 2 février.

de la restitution de vos effets, mon cher Colini, Si vous voulez entreprendre et suivre l'affaire il faut courage et patience, et vous en viendrez à bout. Il est nécessaire que vous alliez à Francfort, dussiez-vous y aller en pèlerin. M. de Sauer doit vous aider; je vous ferai toucher quelque argent dation pour Vienne, et madame de Bentinck pourra à Francfort; vous aurez des lettres de recommanvous y être utile. Il n'est point étonnant que vous ayez attendu le moment favorable qui se présente. Vos anciennes protestations subsistent. Votre petite cassette, où étaient vos effets, était dans une des malles dont on s'empara. Vous pouvez me citer, l'agirai en temps et lieu. Il est certain qu'un homme qui s'est emparé des malles et effets d'un voyageur, sans faire d'inventaire et sans forme redemande. Il n'est question que d'aller secrètejuridique, est tenu de rendre tout ce qu'on lui

tion, et de bien songer que, quand on a fortement discrétion, protection, courage, patience, et vous résolu de réussir, il est rare qu'on échoue. Il faut

ment à Francfort avec des lettres de recommanda

avez tout cela.

A MADAME LA COMTESSE DE LUTZELBOURG.

Aux Délices, 2 février, Comment va votre santé, madame? comment vous trouvez-vous du plus doux des hivers? Con

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