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AVIS

Les pages 7, 8 et 9 de mon rapport, en date du 25 février 1919, indiquent où trouver les rapports antérieurs à ceux parus depuis janvier 1913. Renseignements y sont aussi donnés sur les catalogues publiés par mes prédécesseurs, MM. Léon-Pamphile LeMay et Narcisse-Eutrope Dionne.

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Pages 19, 20 and 21 of my report, dated 25th February 1919, show where the reports, previous to those which have come out since January 1913, are to be found. Information is likewise given, there regarding the catalogues published by my predecessors, Messrs. Léon Pamphile Lemay and Narcisse Eutrope Dionne.

ERNEST MYRAND,

Librarian.

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Le Bibliothécaire a l'honneur de vous soumettre son rapport pour les dix mois écoulés (janvier-octobre 1913) depuis la dernière session de la Législature. M. le docteur N.-E. Dionne, M. S. R. C., ayant pris sa retraite comme conservateur de la bibliothèque, je fus nommé à cette position le 31 décembre 1912 et entrai en charge le 3 janvier 1913.

Antérieurement, à la date du 16 septembre 1912, le ministre des Travaux Publics et du Travail, l'honorable Alexandre Taschereau, confiait à M. JeanBaptiste Caouette le soin de préparer un inventaire des livres et des brochures composant alors la bibliothèque de la Législature de Québec.'

Le 5 décembre suivant, M. Caouette transmettait au ministre des Travaux Publics et du Travail la statistique que voici :

94,925 volumes.

25.000 brochures.

Plus tard, en janvier 1913, le Secrétaire de la Province, l'honorable Jérémie-L. Décarie, ayant, à ma demande, autorisé le transport des livres de la bibliothèque du département de l'Instruction Publique à la bibliothèque de la Législature, j'ai prié monsieur Caouette d'en faire aussi l'inventaire. Non seulement M. Caouette s'y prêta de bonne grâce, mais il eut le soin de préparer, en même temps que progressait ce dénombrement, une liste de tous les ouvrages de cette bibliothèque qui n'avait pas de catalogue. Cette liste est à ce point détaillée qu'elle permet de préparer déjà les cartes qui serviront au grand catalogue qu'un autre employé temporaire est à préparer sur le modèle de celui de la bibliothèque du Congrès, à Washington.

Le nombre des volumes ainsi transportés de l'ancienne bibliothèque du département de l'Instruction Publique à la bibliothèque de la Législature est de 6,522. (1) Cette addition élevait déjà à plus de cent mille volumes-exactement

(1) A la date du 10 mars 1893 cette bibliothèque comptait "à peu près 10,000 volumes (Cf. Rapport du Surintendant de l'Instruction Pubtique, pour l'année fiscale 1892-93, page XVID). Il ne faudrait pas en conclure que près de 4,000 volumes afent disparu depuis cette date. L'honorable Secrétaire de la Province en consentant au versement des livres de la bibliothèque de l'Instruction Publique dans celle de la Législature s'était, au préalable, réservé les ouvrages constituant, au grand complet, les sections d'éducation et de pédagogie de ce département, plus un choix de livres particuliers mis au service du Surintendant alors M. de la Bruère -livres qui deviennent la propriété personnelle de ce haut fonctionnaire aussi longtemps qu'il demeure en exercice.

101,447-le chiffre-statistique des volumes de la bibliothèque. Mais, pour être complet, il convient d'ajouter à ce total le nombre des livres que j'ai achetés, échangés ou reçus en cadeau dans l'intervalle de temps écoulé entre le 1er janvier et le 11 novembre 1913, date de l'ouverture de la présente session. Ce nombre est de 1890 pour les livres, et de plus de 100 pour les brochures. A la date du 11 novembre 1913, l'inventaire de la bibliothèque de la Législature accusait donc 103,337 volumes et 25,100 brochures. Dans cet état ne sont point compris les journaux et les revues reçus et conservés à la bibliothèque.

Et, à ce propos, je vous transmets la liste des revues nouvelles auxquelles j'ai abonné la bibliothèque de la Législature, au 1er janvier 1913:

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J'ai aussi complété et remis à date la collection de deux autres revues auxquelles la bibliothèque était abonnée depuis longtemps en achetant quatorze années (de 1894 à 1904), soit 142 volumes de la "Revue Hebdomadaire" de Paris, et 38 volumes de "l'International Library of Technology ". Scranton, Pennsylvania, E. U. A.

Je fais accompagner le présent rapport d'une liste complète de ces ouvrages achetés, échangés, ou gracieusement offerts par leurs auteurs ou leurs éditeurs, à la bibliothèque. La raison de cette pièce justificative repose moins dans l'obligation d'établir la valeur des commandes fermes que j'ai données aux libraires européens ou américains que dans l'avantage procuré au public qui fréquente la bibliothèque de la Législature de connaître quels sont les livres nouveaux dont elle s'enrichit chaque année.

Mon prédécesseur, M. le Dr N.-E. Dionne, avait déjà publié en 1903 un Catalogue (746 pages). Quatre ans plus tard, 1907, parut un premier Supplément (188 pages) qui n'a pas été suivi d'autres, de sorte que, depuis six ans, (décembre 1907 à décembre 1912 inclusivement) les livres n'ont été catalogués que sur cartes. Aussi, ai-je cru devoir, dans l'intérêt des personnes admises à la bibliothèque, publier la liste des ouvrages acquis durant l'année 1913. Ces livres, nécessairement, sont, au fur et à mesure qu'ils entrent à la maison, catalogués sur cartes, mais ces cartes, mêlées à celles du Catalogue de 1903 et du Supplément de 1907, n'apprendraient rien à ceux-là qui les consulteraient

sur les nouveaux livres achetés depuis janvier 1913, puisqu'ils ignorent au préalable les noms de leurs auteurs, leurs titres et leurs sujets.

Je me permets, dès maintenant, de signaler tout spécialement à votre attention une acquisition qui ne saurait, à mon avis, laisser indifférent le public lettré qui fréquente assidûment la bibliothèque de la Législature : l'achat de la collection complète de la Revue des Deux-Mondes depuis sa fondation, 1830 à 1913 inclusivement: 83 années. Soit 498 volumes reliés, au prix de 2,000 francs ($400.00). Ce qui semblera aux gens de lettres comme aux gens d'affaires une belle et bonne transaction, étant donné la valeur, la rareté de l'article très haut coté sur les marchés du livre, et qu'un jeune libraire parisien, Monsieur Edouard Champion, a eu l'adresse et le mérite de nous procurer. Je lui suis très reconnaissant de ce trait d'habileté.

En plus des services rendus à la Bibliothèque par M. Caouette, services que le ministre des Travaux Publics et du Travail me permettra sans doute d'utiliser le plus longtemps possible, je me suis également assuré ceux de M. l'abbé Albert Dion, ancien professeur du Séminaire de Québec, et auteur d'un livre très estimé Théorie et pratique de l'art d'écrire.

Je l'ai recommandé aux faveurs de M. le Président de l'Assemblée Législative en qualité d'officier spécial attaché au service du catalogue actuellement en préparation et dont le projet des cadres de classement, avec subdivisions, sera soumis à l'approbation de MM. les membres de la Commission de la Bibliothèque.

C'est après avoir considéré l'inventaire des livres que nous possédons, en vue du déménagement prochain de la bibliothèque dans le vaste local qui lui est actuellement préparé, que je me suis convaincu de la nécessité de classifier scientifiquement ces ouvrages, préalablement, si possible, à leur transport et à leur placement sur les rayons de la nouvelle bibliothèque. Il faudrait, ou plutôt il aurait fallu-car le temps va nous manquer en dépit des délais multipliés que nous accordent les retards inévitables apportés au parachèvement de l'édifice-il aurait fallu, dis-je, tracer immédiatement, et avec la plus grande sûreté possible, les grandes lignes d'un catalogue raisonné par ordre de matières, d'époques et de pays, partant déterminer d'avance et à peu près exactement la place qu'occupera chaque section ou catégorie. Quant au catalogue, nous pourrions alors l'entreprendre aussitôt la réinstallation terminée.

Pareil travail demande beaucoup de réflexion, de science et de savoir-faire ; il exige surtout l'expérience et la pratique du livre. Aussi puis-je compter sur l'intelligence et le zèle éprouvé des fonctionnaires actuels de la Bibliothèque : de l'assistant-bibliothécaire, M. Joseph Desjardins, par exemple, ayant

déjà à son crédit vingt-huit ans de bons services et connaissant par le menu, presque par cœur, la bibliothèque dite parlementaire et légale. Sans doute, MM. Lucien Lemieux, Henri Morissette, Cyrille Pettigrew, Victor Patenaude partagent avec lui la besogne quotidienne, mais enfin cette tâche est telle qu'elle absorbe presque tout leur temps. Et voilà que cette classification de plus de 103,000 volumes, forcément urgente, amènera un surcroît de labeur qui comportera, conséquemment, un surcroît d'ouvriers. C'est pourquoi, sur ma recommandation, M. l'abbé Albert Dion a été attaché temporairement au service de la bibliothèque. Et j'estime que sa collaboration, dans les circonstances actuelles, ne saurait manquer d'être fort utile.

Quant à ce qui a trait aux subdivisions du catalogue projeté, je crois devoir rappeler tout de suite que le catalogue de la bibliothèque de la Législature de Québec, une classification de 100,000 volumes-ne devrait pas nécessiter autant de subdivisions que les catalogues des bibliothèques colossales de New-York et de Washington lesquelles comptent, pour la première, un million et demi de volumes, et, pous la seconde, plus de deux millions; ce serait se créer à plaisir des difficultés bien inutiles. Il en existe suffisamment à l'heure actuelle au sujet de ce travail.

D'ailleurs, ce projet de catalogue-comme aussi les subdivisions qu'il comporte, sera soumis à l'étude de la Commission de la Bibliothèque, à sa prochaine réunion. Un seul homme ne pourrait équitablement assumer la responsabilité du parfait fonctionnement d'un mécanisme aussi compliqué, non plus que se porter le seul garant du succès dans l'application d'un aussi nouveau service. En l'autorisant, la Commission partagera la responsabilité encourue par le bibliothécaire et les officiers de son département. Et cela ne sera que justice.

Egalement aussi, je soumettrai à l'examen de cette même Commission mes observations personnelles sur l'aménagement et le service des grandes bibliothèques de Providence, Boston, New-York et Washington, comparés au fonctionnement actuel de notre propre bibliothèque, car il convient de rappeler ici qu'au mois de mai dernier, l'honorable Alexandre Taschereau me commanda un voyage d'études aux Etats-Unis,-sachant tout le bénéfice qu'en pourrait tirer la future administration de la bibliothèque quand elle sera définitivement installée dans la nouvelle annexe de l'Hôtel du Gouvernement.

Je suis heureux de terminer mon rapport sur une parole de remerciement à l'adresse de M. le Ministre du Département des Travaux Publics.

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