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113. Dante La Comédie (trad. en vers et com- 2 voll. in-8, pag. 819

mentée par T. Aroux).

Renouard, Paris, 1856

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LA

4928

DIVINE COMÉDIE.

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Avec le texte en regard, accompagnée de Notes
et éclaircissements,

PAR E. AROUX,

Ancien Député.

TOME PREMIER.

PARIS,

BLANC-MONTANIER, LIBRAIRE,

Rue de Savoie, 12-14;

MICHAUD, LIBRAIRE, RUE DU HASARD,

13.

1842.

Cette traduction de la Divine Comédie est la première qui ait été publiée complète, en vers français, depuis celle de Grangier, qui remonte à 1596. Des essais partiels, plus ou moins heureux, ont été faits à diverses époques sans qu'il y fût donné suite. Peu de traducteurs ont poussé leur travail au-delà de la première Cantica: tous ont reculé devant la tâche difficile que leur offraient les deux autres, moins connues, moins admirées que l'ENFER, bien qu'elles renferment des beautés d'un ordre supérieur, parce qu'elles sont moins généralement comprises. On jugera s'il n'y a eu que de la témérité à entreprendre et à terminer un labour qui avait fait perdre courage à tant d'autres.

Quant aux traductions en prose, ce n'est pas le courage qui a manqué à leurs auteurs: s'il en était une seule pouvant suffire à donner à ceux qui ne connaissent pas la langue italienne une idée exacte de la Divine Comédie, celle-ci serait restée manuscrite. Elle a été commencée et poursuivie avec constance dans l'opinion, justifiée par trop d'exemples, que la prose était impuissante à reproduire fidèlement une composition poétique quelconque ; qu'elle le devenait surtout en s'attaquant à la création de Dante, à ce monument gigantesque qui résume tout l'art du moyen-âge, et s'élève isolé, dominateur, au milieu des débris des siècles, avec son architecture propre, son caractère religieux, ses proportions grandioses et sévères.

La prose, dans les copies qu'elle a données jusqu'à présent de ce chef-d'œuvre pour lequel l'attention s'est réveillée depuis quelque temps parmi nous plus vive et plus curieuse que jamais, la prose a complétement échoué, tout le monde en convient. Soit qu'elle ait procédé avec la timidité et la circonspection de l'écolier, avec l'allure dégagée du docteur, ou le travail pesant et inintelligent du manœuvre; soit qu'elle ait arrondi laborieusement ses périodes, ou voulu corriger, adoucir d'un soin minutieux ce qui lui a paru négligence ou aspérité; soit, enfin,

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