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DICTIONNAIRE

HISTORIQUE.

PIA

+ PIA (Philippe-Nicolas), né à Paris le 15 septembre 1721, mort le 4 mai 1799, étudía la chimie avec succès, et remplit pendant long-temps la place de

PIAC

des succès de l'établissement que la ville de Paris a fait en faveur des personnes noyées, 1773, plusieurs volumes in-12.

* PIACENTI (Laurent), né à

pharmacien en chef de Thôpital Bologne le 25 mai 1638

,

professeur public de droit civil, fut successivement cure, chanoine

con

protonotaire apostolique
sulteur du saint-office, etc. On
a de lui un ouvrage intitulé :

Ambarum legum institutiones in

de Strasbourg. I! revint à Paris, et fut nommé échevin en 1770: dès-lors il signala son administration par des établissemens utiles: le principal fut la formation et le dépôt des boîtes fumigatoires, propres à rappeler lib. 7. divisæ, quatuor tribunales noyés à la vie, lorsqu'ils ne sont encore qu'asphixiés par le défaut de respiration. Pia perfectionna les instrumens destinés à faire parvenir l'air dans les poumons, et à introduire de la fumée

dans les intestins. Par ce secours, la première année, vingtquatre noyés retirés de la Seine, furent rendus à l'existence. La révolution détruisit en partie l'établissement de Pia, ruina sa fortune; et c'est dans l'indigence que cet ami des hommes a fini ses jours. Ses écrits ont pour titre: I. Description de la boîte d'entrepôt pour les secours des noyés, 1770, in-8°. II. Détails

T. XIV.

lia continentes, nempè canonicum, morale, civile et criminale, ad

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utrumque bonum temporale, et perpetuum directæ, Bononiæ 1714, in-fol. Piacenti mourut à Bologne le 19 août 1731.

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et de tusculano Ciceronis, etc., Romæ, 1757, in-4°.

* PIACENTINO, célèbre jurisconsulte du 12a siècle, professa

le droit à Mantoue et à Bologne, se retira ensuite à Montpellier, où il ouvrit un cours de jurisprudence. Ce fut dans cette ville qu'il écrivit son Introduction à P'étude des lois, et dorna la collection des Institutes de Justinien. Un grand fonds de vanité, desmanières tranchantes lui firent beaucoup d'ennemis,et luiattirèrent de grands désagrémens. Il mourut à Montpellier en 1192. On a de lui, I. Placentini, icti vetutissimi, in summam institutionum, sive elementorum Justiniani, nunc primùm in lucem editi libri IV; de varietate actionum libri VI, Moguntiæ, 1535, in-fol. II. In codicis Justiniani ex repetita lectione libros IX, summa ante 400 fermè annos scripta, et nunc primùm in lucem edita cum indice gemino, Moguntiæ, 1536, in-fol.

core quelques-unes de ses peintures dans l'église de Notre-Dame des Graces, près de Chiavari. Zoagli, sa patrie, conserve encore plusieurs de ses ouvrages; et on voit dans l'église de SaintLaurent de Gènes, un tableau

représentant les principaux évé

nemens de la vie de Saint-JeanBaptiste.

+ PIALES (Jean - Jacques), l'un des plus célèbres jurisconsultes du 18o siècle, né à Rhodez, et mort à Paris vers 1798, se livra exclusivement à l'étude du droit canonique, et devint l'oracle du clergé et de tous ceux qui eurent des questions à décider sur les matières bénéficiales. Ses nombreux traités ont été recueillis, et forment 26 volumes in-12. La plupart, d'après les changemens politiques de la France, sont devenus inutiles; et l'auteur eut le chagrin de survivre à leur usage.

* PIAMONTINI (Joseph), sculpteur florentin, né en 1664, eut d'abord pour maître JeanBaptiste Foggini, puis fut envoyé par le grand-duc à Rome, afin d'y étudier l'antique, dans lequel il fit de très-grands progrès. De retour à Florence, il fut pensionné par le prince et logé dans son palais. Il orna de statues et de bas-reliefs en marbre, plusieurs églises et maisons particulières; il travailla aussi le bronze pour divers souverains de l'Europe. Tous ses ouvrages sont remarquables par un dessin ferme et gracieux. On ignore l'année de sa mort.

* PIAGGIO (Téramo), peintre, né en 1485, dans le territoire de Gènes, apprit les élémens de la peinture dans cette ville sous d'habiles maîtres: il alla ensuite à Milan et à Parme, où il fit un étude particulière des œuvres de Léonard de Vinci Corregio, et de plusieurs autres célèbres artistes. Le séjour de Piaggio à Rome fut consacré à celle des œuvres de Raphaël, et il fut un des premiers qui s'éloigna du style gothique qui régnoit de son temps. Parmi ses ouvrages, on distingue la superbe table qui représente Sainte - Thérèse, presque de grandeur naturelle, avec SaintNicolas de Bari, Saint-Jean-Baptiste, Sainte Claire et un évêque; PIASECKI, (Paul), Piaseelle est en la possession d'un cius, évêque de Prémisli en Pode ses héritiers. On admire en-logue, publia, en 1646, une His

PIANÈZE (le marquis de). Voyez SIMIANE.

toire de tout ce qui s'est passé dans la Pologne, depuis Etienne Battori jusqu'à l'année de l'édition, in-fol. Cette histoire a le seul mérite d'être détaillée; car elle est d'ailleurs pleine d'inexac

II. PIATTI (Jérôme), né d'une illustre famille de Milan en 1547, entra chez les jésuites en 1578, et mourut à Rome, le 14 août 1591. On a de lui, I. De bono status religiosi libri tres,

titudes. On cite encore de lui, un | Romæ, 1590, Venetiis, 1591.

ouvrage moins connu, sous ce titre: Praxis épiscopalis, in-4°.

*

,

,

Cet ouvrage fut traduit en plusieurs langues, et en italien par le P. Benoît Rogacci, sous le titre de l'Ottimo stato di vita, cioè il religioso, etc.; Rome, 1725. II. De cardinalium dignitate et officio tractatus Hieronymi-Piatti, soc. Jesu, additionibus, notis et dissertationibus auctus et illustratus ab. Jos. Andrea Tria, Rome, 1746. Le P. Piatti a aussi écrit un autre livre, intitulé: De bono statús conjugalis. Il est à présumer que ce jésuite traitoit une question qu'il n'entendoit guère.

I. PIATTI (Piattino de), d'une noble famille de Milan passa quinze ans à la cour du jeune Galéas-Marie Sforce, dont il étoit page; mais ayant encouru la disgrace de ce prince, il fut enfermé dans le chateau de Monza, dont il ne sortit qu'au bout de quinze mois; c'est-à-dire en 1470. Il se retira ensuite à Fer rare, où il fut accueilli par le duc Hercule; bientôt après il prit du service dans les troupes du duc Urbain, et passa ensuite à l'armée de Jean-Jacques Trivulce. Le métier des armes ne l'empêcha point de cultiver les muses; etil donna à cette époque quelques essais de poésies latines qui furent imprimées. Il espéroit obtenir par la protection de Trivulce, des honneurs et des ré-ris et excommunicationibus

compenses de Charles VIII, roi de France, à qui il vouloit dédier un recueil de ses poésies; mais la mort de ce monarque détruisit ses espérances. Il voulut faire quelque tentative pour le même objet auprès de Louis XII, mais elle eut si peu de succès, qu'il se vit réduit à se retirer à Garlasco, dans le territoire de Pavie, où il ouvrit une école publique d'éloquence, et prononça, à son ouverture, un discours qui a été imprimé. On ignore l'époque de sa mort; tout ce qu'on sait à cet égard, c'est qu'il vivoit encore en 1508. Il a aussi laissé deuxlivres d'Epigrammes, dédiés à Laurent,de Médicis.

I. PIAZZA (François), de Bologne, célèbre canoniste du 15e siècle, prit l'habit des frères mineurs de l'observance en 1424, et se distingua dans son ordre par ses talens et son érudition. II a écrit, De restitutionibus, usu

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,

Cremone, 1472. Ce même ouvrage fut réimprimé à Padoue, en 1473, in-fol.; et à Venise en 1474, sous le titre: Franciscus de Platea, de restitutionibus, usuris et excommunicationibus. Piazza mourut dans sa patrie, le 17 décembre 1460.

* II. PIAZZA (frère Côme), de Castel-Franco, dans la marche de Trévise; après avoir fait une étude suivie des compositions dcs peintres vénitiens, et peint pour plusieurs églises, il prit l'habit de capucin. Envoyé en Allemagne, il entra au service de l'empereur Rodolphe; mais bientôt il passa à Rome, où il pei

gnit divers tableaux pour le pape Paul V. Pen satisfait de ce pape, qui ne paya point ses travaux à leur prix, il retourna à Venise, où il fut employé dans les décors et les embellissemens de la superbe église du Rédempteur. Piazza termina ses jours dans cette ville, en 1621, âgé de 64

ans.

* III. PIAZZA (Christophe), originaire de Ravenne, né à Modène, en 1630, et chevalier de Saint - Etienne, passa la plus grande partie de sa vie à Ravenne, où il mourut en 1688. On a de lui quelques poésies in

sérées dans le Recueil des poésies des poètes de Ravenne, de l'abbé Ginanni.

* IV. PIAZZA (Pierre), frère puîné du précédent, et comme Jui chevalier de l'ordre de SaintEtienne, né à Modène, en 1638,

résida quelque temps à Ravenne, patrie de ses ancêtres. Il passa fut reçu à Florence, membre des académies des apathistes et de

ensuite à la cour de Toscane,

la Crusca. Il mourut dans cette dernière ville en 1680. On trouve

quelques - unes de ses poésies dans le Recueil choisi des poésies des poètes de Ravenne, de l'abbé Ginanni.

* V. PIAZZA (Jérôme-Barthélemy), né en Italie, prêtre apostat, qui, après avoir été dominicain et reçu les ordres, embrassa la cominunion de l'église anglicane, et se maria en Angleterre pour confirmer la sincérité de sa conversion. Il enseigna, pendant plusieurs années, nées, Pitalien et le français à Cambridge, où il mourut vers 1745, et fut auteur d'un Abrégé de l'histoire de l'Inquisition et de ses procédures, Londres, 1722.

* VI. PIAZZA (le marquis Vincent), né d'une illustre famille, le 1er mars, à Modigliano, terredu domaine florentin en Romagne, sortit du lieu de sa naissance en 1676, et devint page à la cour de Parme. Doué d'une grande facilité, il fit de grands progrès dans l'étude des belles lettres, et cultiva la poésie avec succès. On a de lui, I. Bona Espugnata, poème en 12 chants; Parme 1694, Sorli, 1738 et Parme, 1743. II. Eudamia favola pastorale Rome, 1717, et Parme 1743, à la suite du premier poème. Cette comédie pastorale fut mise en musique par le célèbre Cappelli, et représentée avec le plus grand succès sur les théâtres de Parme et de Modène. Piazza mourut à

Parme le 12 août 1745.

* PIAZZOLI (Louis), citoyen de Côme, vécut à la cour de

Rome dans le 17e siècle. Il fit imprimer, en 1623 un livre de Poésies amoureuses, pleines de fadeurs et de concetti suivant l'usage des poètes italiens.

,

PIAZZETTA (Jean-Baptiste), peintre célèbre de l'école de Venise, né dans cette ville en 1682, où il mourut en 1754, âgé de 72 ans, s'étoit formé un goût singulier de dessin. Il estropioit la plupart de ses figures, en voulant les dessiner d'une manière forte et proportionnée. On a cependant beaucoup gravé d'après lui, parce que ses dessins ont, malgré leurs défauts, un caractère de grandeur qui tient du goût de Michel-Ange. Son talent ne l'enrichit pas : il mourut si pauvre, qu'un de ses amis fut obligé de

le faire enterrer à ses frais.

PIBRAC. Voyez FAUR, no I.
+ I. PIC (Jean), comte de la

,

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