Valère Maxime, en 1585., in-8°. PIGMALION. Voyez PYG MALION. Principe, Venise, 1561, in-8 * PIGNA (Jean-Baptiste Nicolluci, surnommé), né à Fer- | peu commune. IV. I Romanzi ni , quali della poesia e della vita d'Ariosto si tratta, Venise 1554, in-4°. Son Prince est l'opposé de celui de Machiavel, quoiqu'il porte le même titre. Ses. maximes sont très-saines. Quant à son Histoire de la maison d'Est, on ne peut lui reprocher que quelques fables sur l'origine de cette famille illustre, et de légers ana *I. PIGNATELLI (Fabricius), savant jésuite napolitain, connu par une Dissertation dans, laquelle il essaya de prouver que saint Barthélemi est le même que Nathanael, elle fut publiée sous ce titre: De Apostolatu B. Nathanaelis Bartholomæi, Parigi 1660. vare, en 1530, d'un apothicaire 2. 2. * II. PIGNATELLI (Jacques), qui florissoit dans le 17o siècle a publié, Consultationes canonicæ, in quibus præcipuæ controversiæ ad jus canonicum facientes breviter ac perspicuè dirimuntur; Venetiis, 1687 et 1704, 10 vol. Le même ouvrage augmenté de nouvelles discussions et d'un index très-étendu par Thomas Pascucci, fut réimprimé dans la même ville, en 13 vol. in-fol. , 2 * PIGNATTA (Gaspard), célèbre jurisconsulte de Ravenne, dans le 16o siècle fut chargé par le sénat de cette ville d'achever la correction des Lois municipales, que la mort avoit empéché Jérôme Ruggieri de terminer. Il fut aussi envoyé, en Attidis initia, etc. Amsterdam, 1669, in-4°. C'est l'explication de la célèbre table isiaque. Cette table est en bronze, et a cinq pieds de long sur trois de large; le fonds d'un émail noir, marqueté de plaques d'argent. Elle futachetée au sac de Rome, en 1525, par un serrurier, qui la vendit au cardinal Bembo. A la mort de ce dernier, elle passa dans le cabinet des ducs de Mantoue, et y resta jusqu'en 1630, année où cette ville fut prise par les troupes impériales. Elle a été déposée depuis à Turin et ensuite à Paris au Musée des arts. Elle offre une grande quantité de fi * PIGNONI (Simon), peintre Florentin fut élève de Passignano, né en 1614, a peint à l'huile plusieurs sujets historiques, dans lesquels les femmes jouent le principal rôle. Son ouvrage le plus estimé est un Saint-Michel qui foule le Diable à ses pieds, que l'on voit dans l'église des annonciades de Florence. Dans celle de Sainte-Félicité , on dis-gures et de divinités egyptiennes, tingue un tableau représentant Saint - Louis qui distribue ses charités aux pauvres; sujet traité avec agrément, et où le grand nombre de figures jette beaucoup de variété sans produire de confusion. Ce peintre mourut dans sa patrie, en 1706. + PIGNORIUS OU PIGNORIA (Laurent), né à Padoue en 1571, devint curé de Saint-Laurent de cette ville, directeur des nones, puis chanoine de Tréviso, où il mourut de la peste en 1631. Il avoit formé une belle bibliothèque et un riche cabinet de médailles, qui lui servirent dans la composition de ses savans ouvrages. On a de lui, I. Un traité De servis et corum apud veteres ministeriis, Padoue, 1656, in-4°, mais dont la réimpression d'Amsterdam, 1674, in-12, est seule estimée. II. Characteres Ægyptii, Francfort, 1608, in-4°, avec des gravures de Jean de Bry: cette édition est fort rare; elle a été réimprimée sous ce titre: Mensa isiaca, Amsterdam, 1670, in-4°, et il faut y ajouter, Magnæ Deum Matris Ideæ et و des symboles, des hiéroglyphes. tion avec lui. , * PIGRAI (Pierre) chirurgien ordinaire du roi, élève d'ambroise Paré, né à Paris, mort en 1615, exerça avec la plus grande réputation la chirurgie, à Paris, s, cour, aux armées, sous les règnes d'Henri IV et Louis XIII; il se fit une brillante fortune. On a de Pigrai, I. Chirúrgica cum aliis medicinæ partibus conjuncta, Parisiis, 1609, in-8°. II. Epitome præceptorum medecinæ chirurgicæ cum am 72 tium en lettres, à Salo français, plá singulis morbis convenien- PIGRÈS, poète ancien, de si mauvais goût qu'il entreprit d'ajouter à chaque vers de l'Iliade un vers pentamètre de sa façon. Quelques grammairiens lui attribuent un poème intitulé, Margitès, (voy. l'article CALLIKENE) perdu depuis long-temps. Mais preuve qu qu'il n'étoit point Pigrès, c'est qu'Aristote en dit beaucoup de bien, et le cite comme le premier modèle de la comédie. De plus, le même écrivain ainsi que Platon le donnent incontestablement à Homère. une de PIKARSKI (Michel de), riche seigneur de Pologne, eut l'esprit foible, et le roi Sigismond III lui donna des curateurs; il en fut tellement choqué qu'il résolut de tuer ce prince. Il prit le temps où le roi devoit aller à l'église pour commencer la diète: (c'étoit le 15 novembre 1620). Il se cacha derrière la porte; et quand le roi vint à passer, il lui déchargea sur la tête deux coups de hache d'armes qui firent tomber le prince à terre. On l'appliqua aussitôt à la question pour l'obliger à découvrir ceux qui l'avoient porté à ce forfait; mais il ne nomma personne et dit beaucoup d'extravagances, ne se plaignant que de la foiblesse de son bras. On le tenailla; et après lui avoir coupé toutes les jointures des doigts l'une après l'autre, et ensuite la main droite, on l'écartela. On brûla toutes les pièces de son corps, on en jeta les cendres dans la Vistule, et on rasa son chateau, * I. PILADE (Boccardo), de Brescia, professeur de bellesSalo , flori florissoit dans le 16o siècle. Il a composé une grammaire pour Nestor, son fils, qu'il dédia à Piccinella Dosso, archiprêtre de Salo, sous le nom de Jean-François, ce qui fait présumer à Apostolo Zeno, que ce professeur, par engouement pour le grec, se faisoit appeler Rilade, et que son véritable nom était Jean-François Boccardo. Outre la grammaire ci-dessus énoncée, a encore de lui quelques Opuscules, et un petit Vocabulaire en vers; avec des explications en prose, et des Commentaires sur Plaute. Il cultiva aussi la poésie, et il a publié, en vers élégiaques, la Généalogie des dieux, divisée en cinq livres. II. PILADE. Voy. ORESTE. * PILAJA (Joseph), de Messiue, jurisconsulte, morten1690, a écrit, Institutionum decisiones pontificiæ, ex corpore juris canonici extractæ. Additiones ad tractatum de potestate Hieronymi de Franco. * PILANDER (George), ou THORMAN, médecin du 16o siècle, né à Zwickau au cercle de la Haute-Saxe. Sa réputation s'étendit en Italie où il demeura long-temps: ce fut à Rome où il traduisit Hippocrate en latin. Pilander avoit déjà publié dans cette langue, quelques morceaux des œuvres du prince des médecins, entre autres, Hippocratis de morbis libri quatuor, cum præfatione et argumentis, Paris, 1540, in-4°. Il revenoit dans sa patrie quand il fut atteint, à Milan, de la maladie qui termina ses jours. * PILARINO (Jacques), mé 1 decin, né à Cephalonie, en Grèce, prit le bonnet de docteur à Padoue. Il retournoit dans sa patrie, quand il accepta la proposition que lui fit un marchand de le conduire dans l'île de Candie. A peine arrivé, il y exerça la médecine avec succès; et quand il eut acquis une fortune suffisante, il se livra tout entier à son goût pour les voyages. Il commença par Constantinople, et suivit un bacha en Syrie. Pilarino séjourna quelque temps à Alep, passa ensuite en Égypte qu'il parcourut presqu'en entier, et d'Alexandrie vint à Smyrne, où il s'attacha au consul de la république de Venise. Estimé de tous les habitans de ces diverses contrées, pour le succès des cures difficiles dont il les avoit rendus témoins, il résolut de revenir en Europe, pour l'enrichir des fruits de ses voyages; mais afin de se procurer des connoissances nouvelles, il traversa la Transylvanie, la Valachie, la Moldavie, la Moscovie, et se rendit enfin à Venise, disposé à y jouir, au sein des lettres, des richesses que țalens lui avoient procurées. Il étoit occupé de ce plan agréable, quand il fut attaqué d'une hydropisie qui l'enleva à Padoue, en 1718, âgé de 60 ans, après avoir abjuré les erreurs de Photius, qu'il avoit suivies jusqu'alors. Pilarino a laissé manuscrite une relation de ses voyages en italien; mais il a publié, I. Nova et tuta variolas excitandi pertransplantationem methodus, nuper inventa et in usum tracta, quá ritè peracta, immunia in posterum præservantur ab hujusmodi contagio corpora, Venetiis, 1715, in-12; Norimbergæ, 1717, in-8o; Lugduni Batavorum, 1721, in8°; sous ce titre: Jacobi Pilarini ses de nová variolas excitandi per transplantationem methodo. II. La Medicina difesa, etc., Venise, 1717, in-12. C'est un écrit contre celui de Gazzola, intitulé: Il mondo ingannato da falsi medici. + PILATE (Pontius Pilatus), dont la famille et la patrie sont inconnues, mais qu'on croit Romain, fut nommé gouverneur de la Judée à la place de Gratus, l'an 26 ou 27 de J.-C. Il commanda dans cette province pendant dix ans sous Tibère. Ce fut à lui que les juifs menèrent J. C., pour le prier de le faire mettre à mort. Pilate le trouvant innocent, le renvoya à Hérode, roi de Galililée, et tâcha de profiter de la fête de Pâques pour le délivrer. Ensuite croyant calmer la fureur des juifs par quelquesatisfaction, il fit cruellement fouetter J.-C. Mais ce supplice ne leur parut pas suffisant. Pilate voulut se dipenser de prononcer le dernier jugement contre lui. Lorsqu'il vit néanmoins que les juifs ne se rendoient pas, et qu'ils le menaçoient même de la colère de César, il livra J.-C. aux bourreaux qui le crucifièrent. Il fit mettre sur l'écriteau de la croix : Jésus de Nazareth, roi des juifs. Pilate prit l'argent du trésor sacré, pour faire travailler à un aqueduc. On se souleva contre lui, et il fut obligé d'employer la force pour apaiser la sédition. Il exerça des cruautés contre les habitans de Samarie, qui s'en plaignirent à Tibère. Ce prince l'envoya, l'an 56 de J.-C., en exil près de Vienne en Dauphiné, où il se tua de désespoir deux ans après, du moins à ce que dit Eusèbe. Nous avons, sous son nom une Lettre à Tibère, dans et Emmanuelis Timoni tractatus | laquelle il lui rend compte des miracles et de la résurrection de J.-C.; mais quoiqu'elle soit citée par Tertullien, dans son Apologie pour les chrétiens, on la regarde comme une pieuse imposture. On doit porter le même jugement du Trésor admirable de la Sentence de Ponce-Pilate contre J.-C., trouvée écrite sur parchemin en lettres hébraïques dans la ville d' 'Aquila. Cette pièce supposée, fut traduite de l'italien en français, et imprimée à Paris en 1581, in-8°. 1çois), né à Metz le 30 mars 1756, fut placé d'abord chez un apothicaire, qu'il quitta pour aller chercher des lumières dans la capitale. Il cultiva l'histoire naturelle et la physique. Il avoit établi à Paris un Musée ayant deux objets, le premier d'offrir aux savans des laboratoires propres à essayer leurs découvertes; l'autre, d'enseigner aux étudians en chimie et en pharmacie, l'usage des machines et leur application. Pilatre avoit acquis déjà quelque célébrité, lorsque la découverte de Montgolfier vint étonner les savans. Le 25 du mois d'octobre 1783, il tenta un premier voyage dans les airs avec M. d'Arlande. Le 21 novembre suivant, dans un ballon lancé du château de la Muette, il traversa la Seine, dépassa Paris, et s'abaissa au * PILATI DE TASSULLO (Charles Antoine de), professeur de jurisprudence à Trente, où il naquit le 28 décembre 1733, mort dans sa terre de Tassullo, (au pays Trentin) le 27 octobre 1802, fut, dès l'âge de 19 ans, appelé aux fonctions de judicature, et à 21 ans, professa la ju-delà du nouveau boulevard, vis risprudence dans le lycée de Trente. C'étoit un esprit trèsactif et très - indépendant. Entraîné par son goût pour les voyages, il parcourut toute l'Europe, et publia à La Haye, en 1777, la relation de ses Voyages en 1774, 1775 et 1776, ou Lettres écrites de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Italie, de la Sicile et de Paris, en 2 vol. in-12. Il a fait également imprimer à La Haye deux ouvrages estimés; l'un intitulé: Traité des lois civiles, 2 vol. in-8°, 1774; l'autre, Traité du mariage et de sa légis lation, 1 vol. in-8°, 1776. Lettre sur la Hollande, La Haye, 1780, 2 vol. in-12. Histoire des révolutions, arrivées dans le gouvernement, les lois, et l'esprit humain après la conversion de Constantin, jusqu'à la chute de l'empire d'Occident, La Haye, 1773, in-8°. , PILATRE DU ROSIER (Fran à-vis le moulin de Croullebarbe. Il fit en présence de la famille royale de France, du roi de Suède et du prince Henri de Prusse, différentes autres courses aériennes qui eurent un brillant succès. Après avoir résolu d'aller en Angleterre par la voie des airs, il se rendit à Boulognesur-Mer, d'où il s'éleva à sept heures du matin, le 15 juin 1785; mais, une demi-heure après, le feu prit au ballon, et Pilatre, avec son compagnon Romain, furent fracassés par la chute de cette machine, qui tomba près du village de Vimille. Leur malheur vint de leur imprudence. Ils montoient un ballon rempli de gazinflammable. Celuici étoit accompagné d'une montgolfière ou ballon à réchaud, qui mit le feu au gaz; aussitôt la galerie se détacha et se précipita sur la terre avec une rapidité que l'œil eut peine à suivre; les lainbeaux du ballon ne descendirent |