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et cet autre vers:

Boyer est à Pinchesne égal pour le lecteur..

PINCIANUS. Voyez I. NUNEZ.

* PINCIER (Jean), né en 1556, à Sauten, en Westphalie, après avoir voyagé pendant quatre ans, en Pologne et en Italie, viat à Bâle, où il prit le bonnet de docteur. Devenu médecin du prince de Nassau-Dillembourg, il obtint par sa protection la chaire de physique dans l'université d'Herborn. La faculté de Marpurg lui proposa la chaire d'anatomie; mais il préfera celle de physique, qu'il remplit jusqu'en 1624, époque de sa mort. On a de lui, I. Melitationum variarum liber quartus, Francofurti, 1601, in-8°. Il en avoit composé trois autres qu'il ne voulut pas publier. II. Otium marpurgense in sex libros digestum, in quibus fabrica corporis humani perspicuo carmine describitur. Herbornæ, 1614, in-8°.

*PINCIO (Paul), de Mantoue, qui vivoit dans le 16 siècle, a écrit sur l'origine de l'ancien Timave, un ouvrage intitulé: Pro vetustorum de Timavo flumine,

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| Venetiis, 1566, in-8°. Jean (ou Jean-Pierre) PINCIO, de la même famille, florissoit dans le même siècle, et a publié en latin les Vies des évéques et des princes de Trente.

*PINCUS LEVI HARWITZ

premier rabin de la synagogue, de 74 ans, étoit le juif le plus mort à Francfort en 1805, à l'âge savant de son temps. Il avoit été rabbin dans deux villes de Pologue. Deux écrits qu'il a publiés, et un troisième qu'il étoit sur le point de mettre au jour, le font regarder comme un des plus savans interprètes du Talmud.

+I. PINDARE, le prince des Poetes lyriques, naquit à Thèbes, dans la Béotie, vers l'an 500 avant J. C. Sa naissance, dit Plutarque, concourt avec la célébration des jeux pythiens; et celte rencontre, ajouta-t-il, fut comme un présage de la gloire que Pindare devoit acquérir par ses hymnes en l'honneur d'Apollon. II apprit l'art de faire des vers de Lasus, de Simonide et de Myrthis, femme distinguée par son talent pour la poésie lyrique. Il étoit au plus haut point de sa réputation dans le temps que Xercès voulut envahir la Grèce. On croit qu'il mourut au théâtre vers l'an 436 avant J.-C. Il avoit composé un très-grand nombre de poésies; mais il ne nous reste que ses Odes, dans lesquelles ilcélèbre ceux qui de son temps avoient remporté le prix aux quatre jeux solemnels des Grecs : aux jeux olympiques, isthmiques, pythiques et néméens. Álexandre eut tant de vénération pour la mémoire de ce grand poète, qu'à la destruction de Thèbes, il conserva sa maison et sa famille. Long-temps auparavant, les La

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cédémoniens, ravageant la Béotie, l'avoient également respectée, avertis par cette inscription: C'est ici la maison de Pindare; ne la brúlez pas. Pindare n'avoit pas reçu de moindres marques de considération pendant sa vie, que celles dont il fut honoré après sa mort. Thèbes l'ayant condamné une amende pour avoir donné trop d'éloges à Athènes, cette ville fit payer cette somme des deniers publics. On sent, en lisant les ouvrages de Pindare, cette impétuosité de génie, ces violens transports, cette impulsion divine qui caractérisent le véritable poète lyrique. La véhémence des figures, la hardiesse des images, la vivacité des expressions, l'audace des metaphores, l'harmonie des tours nombreux, la majestueuse précipitation du style, tout concourt chez lui à en faire le plus grand poète qui ait encore paru dans le genre de l'Ode. Horace a consacré l'une des siennes à l'éloge de son maître :

Monte decurrens velut amnis, imbres
Quem super notas aluere ripas
Fervet, immensusque ruit profundo

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gente. Voy. aussi I. HIERON.) Marmontel, en Marmontel, en rendant justice aux grands talens de Pindare, lui reproche non moins justement de négliger trop l'unité, l'ensemble et les liaisons. La meilleure édition de ce poete est celle d'Oxford, in-folio, 1597. Elle est peu commune. On estime encore celle d'Erasme Schmidt 1616, in 4o, et celle d'Henri Étienne, 1566, in-24. L'edition de Londres, 1755, petit in-8° accompagnée de la version latine, est élégante et correcte. Celle de Heyne, in-8°, 1773, est justement estimée, mais il y manque les scholies. Le célèbre Beck en a publié une édition plus com plète avec des notes sur le texte et les scholies, Leipsick, 1792, 1795. L'abbé Massien a traduit en français une partie de ses Odes ainsi que M. Gin, 2 vol. in-8°. La Mothe Houdard en a voulu imiter quatre en vers francais; cet essai ne lui a point réussi.

* II. PINDARE DE THEBES, pseudonyme, a laissé un poème latin intitulé : Abrégé de l'Iliade d'Homère. On ignore également et le véritable nom de l'auteur, et l'âge précis où il a vécu. On le rapporte communément au 5a ou 6e siècle. L'édition qu'en donna à Fano, en 1505, Laurent Abstème, réunit le mérite de la bonté à celui de la rareté. Wernsdorf l'a inséré dans le 4 vol. de ses Poeta minores. M. Henri Weytingh vient d'en publier, en Hollande, une nouvelle édition entreprise, mais non conduite à sa fin, par M. Théod. Van Kooten, Leyde et Amsterdain, 1809, I vol. in-8°.

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Pindare n'a pas moins de grace et de douceur que d'enthousiasme; témoin le riant tableau qu'il nous offre des champs- élysées, * I. PINDEMONTE (Le mar dans la seconde Ode olympique, quis Marc-Antoine ), gentil adressée à Théron, roi d'Agri-homme de Vérone, né en 1694,

T. XIV.

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cultiva les belles lettres, les sciences, l'histoire, et surtout la poésie; il savoit aussi les langues grecque et latine. Sa mémoire étoit prodigieuse. Lorsqu'il avoit lu une histoire quelconque, il rendoit compte non-seulement des anecdotes particulières qu'elle contenoit, mais il citoit encore la page et la ligne du passage qu'il avoit lu. Il mourut vers l'an 1774, après avoir rempli dans sa patrie les emplois les plus honorables. On a de lui un grand nombre de discours en italien sur les règles de l'art dramatique et de la poésie épique, et une traduction des Argonautes de Valerius Flaccus. Un Choix de ses poésies latines et italiennes parut à Venise, 1776, en 2 vol.

in-8°.

* II. PINDEMONTE ( le mar( quis Charles), neveu du précédent, a donné une bonne Traduction en vers libres, du poème des échecs de Vida. Il n'avoit alors que 18 ans. Cette traduction fut imprimée et publiée à Venise, en 1753.

* Į. PINEAU ( Séverin ), chirurgien, né à Chartres, mort à Paris en 1619, fut un homme très-lettré; dans ses cours, il ne s'exprimoit qu'en latin. Pineau fut chirurgien du roi, et se rendit célèbre par l'opération de la taille, au grand appareil. Il a donné à ce sujet, un Discours touchant l'invention et instruction pour l'opération et extraction du calcul de la vessie, imprimé à Paris, en 1610, in-8°. On a encore de lui un Traité sur la virginité, d'abord écrit en français, mais que des motifs de décence l'engagèrent à traduire en latin | sous ce titre: Opusculum physiologicum, verè admirandum, li

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bris duobus distinctum, tractars analiticè, primò notas integritatis et corruptionis virginum deindè gravitatem et partum naturalem mulierum, in quo ossa pubis et ilium distrahi dilucidè docetur, Parisiis, 1598, in-8°; Francofurti, 1599, in-8°; Francofurti et Lipsiæ, 1650, in-12; Lugduni Batavorum,1610, 1639, 1641, in-12. Amstelodami, 1663, in-12; à Erfort en allemand,1724. in-8°.

II. PINEAU (Gabriel du), né à Angers en 1573, suivit le barreau dans sa patrie où il acquit de la réputation. Il vint ensuite à Paris, et plaida avec éclat au parlement et au grand conseil. De retour dans sa patrie, il devint conseiller au présidial. Il fut consulté de toutes les provinces voisines, et participa à toutes les grandes affaires de son temps. Marie de Médicis le créa maître des requêtes de son hôtel. Elle chercha,dans ses disgraces, à s'appuyer de son crédit et de ses conseils ; du Pineau, toujours attentif à ce qu'il devoit d'un côté à la mère de son roi, et de l'autre à son souverain, ne cessa d'inspirer à cette princesse des sentimens de paix. Louis XIII, par reconnoissance " le nomma, en 1632, maire et capitaine général de la ville d'Angers, place où il mérita le titre de père du peuple. Il ne faisoit acception de personne. Les pauvres, à son audience, alloient de pair avec les grands, auxquels il savoit faire agréer cette conduite par sa politesse. Il mourut le 15 octobre 1644. Sa maison étoit une espèce d'académie ; il tenoit chez lui des conférences réglées, où assistoient les jeunes officiers, les avocats et les savans. Chacun y proposoit librement ses difficultés sur les matières les plus épineuses

du droit, de l'histoire; et, quand né à Angers, se fit connoître par du Pineau avoit parlé, tout étoit une Tragédie d'Hyppolite, imitée éclairci; mais il ne prenoit la pa- de Sénèque avec un prologue en role que le dernier, parce qu'il vers libres, une Préface du seis'étoit aperçu qu'on déféroit trop gneur de Haut-Galion et un Avis à son sentiment. Ses écrits sont, au lecteur, Paris, 1635., in-8°. 1. Notes latines opposées à celles Par les éloges que l'on trouve en de du Moulin sur le droit ca- tête de cette tragédie, on peut non, imprimées avec les OEuvres justement conjecturer que, dans de ce jurisconsulte par les soins son temps, elle eut le plus de François Pinsson. II. Com- grand succès. Elle est écrite mentaires, Observations et Con- avec chaleur, et l'on y trouve des sultations sur plusieurs questions scènes copiées d'après Sophocle importantes, tant de la coutume et Euripide. C'est absolument la d'Anjou que du droit français, même coupe et la même intrigue avec des Dissertations sur diffé- que la tragédie de Phèdre de rens sujets, etc. réimprimés Racine. La seule différence qu'il en 1725 en 2 vol. in-fol,, par y ait entre ces deux pièces, c'est les soins de Livonière, qui les a qu'on ne trouve point dans la preenrichies de remarques très-uti-mière l'épisode d'Aricie, que Ra

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les. Ménage fit sur sa mort ces
deux vers:

Pinellus periit, Themidis pius ille sacerdos,
In proprio judex limine perpetuus.

Il est éteint ce flambeau de la France,
Ce prêtre zélé de Thémis;

Pineau, qui sous ses toits, ainsi que sur
les lis,

Toujours d'une main sûre a tenu la balance.

+ PINEDA (Jean), né à Séville d'une famille noble, entra dans la société des jésuites en 1572. Il y enseigna la philosophie et la théologie dans plusieurs colléges, et se consacra spécialement à l'étude de l'Ecriture-sainte.

Pour y mieux vaquer, il apprit les langues orientales. Nous avons de lui, I. Deux vol. de Commentaires sur Job, in-fol. II. Deux sur l'Ecclésiaste. III. De rebus Salomonis, in - folio, curieux et savant, mais peu exact. IV. Une Histoire universelle de l'église en espagnol, 4 vol. in-fol. V.Une Histoire de Ferdinand III, dans la même langue, in-fol. Il mourut en 1637.

* PINELIÈRE (Antoine de la), poète dramatique du 17 siècle,

cine a si heureusement employé; et que, pour inspirer plus de ter reur dans le dénouement, la Pinelière établit que Phèdre, au désespoir de la mort d'Hippolyte, fait rassembler devant elle les membres épars de ce malheureux prince; et, sans avoir égard à la présence de Thésée, à qui même elle reproche sa folle crédulité, elle avoue sa honteuse passion pour le jeune héros, et se précipite sur son cadavre, en s'enfonçant un poignard dans le cœur.

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Sa riche bibliothèque, augmen-, tée considérablement par ses descendans, a été achetée, en 1790, en entier, par un libraire anglais qui l'a fait vendre à Londres à l'encan ainsi a disparu et s'est dissipée en peu de jours une collection précieuse, dont la formation avoit coûté le travail de deux siècles.

* PINELLI (Flaminio ), de Montalcino, dans le territoire de Sienne, étudia la médecine pendant dix ans dans l'université de cette ville, et y devint professeur public d'anatomie. La mort l'’enleva vers 1730. On a de lui, Lettera de Bagni de Petrivolo, scritta al signor Antonio Francesco Bertini, Rome, 1716, in-4°. On cite encore de lui deux Óbservations, l'une sur une grossesse de deux ans, et l'autre sur un foetus monstrueux.

chargés de visiter, au moins tous | les mois, les boutiques des ouvriers qui emploient beaucoup de vieux parchemins, tels que les luthiers, les faiseurs de cribles et autres, et il lui arriva plus d'une fois par ce moyen de préserver de la destruction, des morceaux précieux. Sa passion de savoir embrassoit toutes les sciences: mais l'histoire, les médailles, les antiquités, l'histoire naturelle, et particulièrement la botanique, étoient les objets de sa prédilection. Il étoit consulté de toutes parts; l'étendne de ses relations avec les savans étoit | immense, et tous ont célébré son érudition. Insensible à tous les plaisirs ordinaires, il ne goûtoit que ceux de l'esprit. Dans l'espace de quarante - trois ans qu'il vécut à Padoue, on ne le vit que deux fois sortir de la ville. Pinelli étoit généreux, sur-tout envers les gens de lettres, dont il prévenoit souvent les besoins. Il mourut en 1601, âgé de 68 ans, sans avoir publié aucun ouvrage. Paul Gualdo, qui a écrit sa vie ne spécifie point le nombre des volumes qui composoient sa riche bibliothèque; il nous apprend sculement que pour la transporter par mer à Naples, elle fut distribuée en cent trente caisses, dont quatorze contenoient les manuscrits ; mais elle ne parvint pas entière à ses héritiers. Le sénat de Venise fit apposer le scellé sur les manuscrits, et enlever tout ce qui concernoit les affaires de la république, au nombre de deux cents pièces. « Je compare, dit le président de Thou, Pinelli à Ti- + I. PINET (Antoine du), seitus Pomponius; car, de même gneur de Noroy, né à Besançon, que cet illustre romain fut appelé vivoit au 16° siècle. Il fut attaché à Aitique, Pinelli porta aussi le la religion protestante. Il a publié, nom de Vénitien, à cause de Conformité des églises réforl'extrême affection que la répu-mées de France et de l'église priblique de Venise avoit pour lui. mitive, Lyon, 1564, in-8°

* III. PINELLI (Jean-Baptiste), poète latin, dédià, en 1594, ses poésies à l'académie della Crusca. On a encore de lui, In nuptias serenissimorum Etruriæ principum, Medicis et Mariæ Magdalene Austriaca, Ode III; Florentiæ, 1608, in-4°.

* IV. PINELLI (Nicolas), prêtre florentin, docteur en droit et professeur à l'académie des nobles vénitiens, à Padoue, vivoit dans le dix-septième siècle, et traduisit du grec, l'ouvrage du rhéteur Denis Longin, sur l'Eloquence: Cette traduction fut imprimée et publiée à Padoue en 1639, in-4°.

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