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NOTES DU CHANT XXXI

1 Elle s'était adressée d'abord aux anges, elle lui parle maintenant directement.

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3 L'interpeller par la barbe, c'était lui rappeler que ses fautes étaient d'autant moins excusables qu'il les avait commises à l'àge d'homme.

4 Mathilde.

5 Les quatre Vertus cardinales.

6 Les trois Vertus théologales.

7 Le Griffon, la doppia fiera, c'est Jésus-Christ. Le poëte ne craint pas de représenter l'Homme-Dieu se réfléchissant dans les yeux de la femme qu'il a aimée. La fiction serait osée pour un poëte catholique et orthodoxe, si Béatrice, on l'a vu à son apparition magnifique et à ses reproches où la tendresse de la femme se fond dans une divine austérité, ne se montrait ici tout à fait transfigurée. Jésus-Christ peut se réfléchir en elle, car dans l'apothéose révée pour son amante par le poëte, elle apparait comme la science des vérités divines, comme la théologie elle-mème. Étrange, mais sublime transsubstantiation! Ainsi Dante justifie ces paroles qu'il avait prononcées (Vie nouvelle) sur la tombe de la fille de Folco Portinari: Si Celui par qui toutes choses existent permet que mon séjour se prolonge sur la terre, j'espère dire de cette femme ce qui n'aura jamais été dit d'aucune autre ! »

8 La seconde beauté, c'est-à-dire cette beauté céleste et toute spirituelle que Beatrice n'a pas encore dévoilée.

ARGUMENT DU CHANT XXXII

Après s'être abîmé dans la contemplation de Béatrice, Dante voit les vieillards, le Griffon, le char, tout le cortége qui se met en marche. Il suit la procession avec Mathilde et Stace. Le cortége s'arrête auprès de l'arbre de vie. Le Griffon (l'HommeDieu) attache le char à l'arbre, et l'arbre dépouillé reverdit. Mais bientôt se déroule toute une vision terrible. Un aigle fond sur l'arbre sacré. Le char (symbole de l'Église) est défiguré, dévasté et souillé par des monstres et emporté enfin par un géant.

CANTO TRENTESIMO SECONDO

Tanto eran gli occhi miei fissi ed attenti
A disbramarsi la decenne sete,

Che gli altri sensi m'eran tutti spenti :

Ed essi quinci e quindi avean parete
Di non caler, così lo santo riso
A sè traèli con l'antica rete :

Quando per forza mi fu volto 'l viso
Ver la sinistra mia da quelle Dee,
Perch' io udia da loro un: troppo fiso.

E la disposizion, ch' a veder' ee
Negli occhi, pur testè dal Sol percossi,
Senza la vista alquanto esser mi fee :
Ma poichè al poco il viso riformossi,
Io dico al poco, per rispetto al molto
Sensibile, onde a forza mi rimossi,

Vidi in sul braccio destro esser rivolto
Lo glorioso esercito, e tornarsi

Col Sole e con le sette fiamme al volto.

Come sotto li scudi, per salvarsi,
Volgesi schiera, e sè gira col segno,
Prima che possa tutta in sè mutarsi;

CHANT TRENTE-DEUXIÈME

J'étanchais, l'œil avide et fixé sur ma dame,
Une soif qui depuis dix ans brûlait mon âme 1,
Et tous mes autres sens étaient anéantis.

Indifférents ailleurs, mes yeux, pour ainsi dire,
Restaient comme murés sur le divin sourire
Qui dans ses anciens lacs déjà m'avait repris,

Quand par force je fus tiré de mon extase
Et détournai la tête à gauche, à cette phrase
Des Saintes qui disaient: Trop fixe est ton regard.

Un trouble tout semblable à celui que nous laisse
Dans les yeux le soleil, quand en face il nous blesse,
Sur ma vue un moment jeta comme un brouillard.

Quand, pour un faible jour, je rouvris ma paupière
(Faible en comparaison de l'immense lumière
Dont j'avais, malgré moi, dû m'éloigner un peu),

A ma droite je vis la milice immortelle
Qui s'était retournée alors; et devant elle.
Brillaient les sept flambeaux et le soleil en feu.

Boucliers en avant et bannières en tête,
Ainsi qu'un bataillon qui volte et ne s'arrête
Que quand le changement de front est terminé :

Quella milizia del celeste regno,
Che precedeva, tutta trapassonne,
Pria che piegasse 'l carro il primo legno.

Indi alle ruote si tornâr le donne,
E'l Grifon mosse 'l benedetto carco,
Sì che però nulla penna crollonne.

La bella donna, che mi trasse al varco,
E Stazio, ed io seguitavam la ruota,
Che fe' l' orbita sua con minore arco.

Si passeggiando l' alta selva vota,
Colpa di quella, ch' al serpente crese,
Temprava i passi in angelica nota.

Forse in tre voli tanto spazio prese
Disfrenata saetta, quanto eramo
Rimossi, quando Beatrice scese.

lo senti' mormorare a tutti, Adamo :
Poi cerchiaro una pianta dispogliata
Di fiori, e d'altra fronda in ciascun ramo.

La chioma sua, che tanto si dilata
Più, quanto più è su, fora dagl' Indi
Ne' boschi lor per altezza ammirata.

Beato se', Grifon, che non discindi
Col becco d' esto legno dolce al gusto,
Posciachè mal si torse 'l ventre quindi :

Così d'intorno all' arbore robusto
Gridaron gli altri e l'animal binato :
Sì si conserva il seme d' ogni giusto.

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