connu son mouvement; et bientôt après, en suivant cet astre avec soin on s'est assuré que c'est une vraie planète qui a le même mouvement que les précédentes. Si l'on juge de la distance d'Uranos par la lenteur de son mouvement, il doit être aux confins du systême planétaire. Son diamètre apparent est très-petit et s'élève à peine à douze secondes. Suivant Herschel, six satellites se meuvent autour de cette planète : il faut pour les apercevoir de très-forts télescopes: deux seuls de ces satellites ont été reconnus par d'autres observateurs : les observatious que Herschel a publiées sur les quatre autres sont trop peu nombreuses pour déterminer les élémeus de leurs êtres, et même pour assurer incontestablement leur existence. Les planètes télescopiques Cérès, Pallas, Junon et Vesta sont si petites qu'on ne peut les voir qu'avec de fortes lunettes. Le premier jour de ce siècle, en Piazzi découvrit Cérès. Pallas fut reconDue en 1802 par Olbers. Junon, 1803 par Harding. Vesta, en 1807, par Olbers encore. Les mouvemens de ces astres ont lieu, comme ceux des autres planètes, d'Occident en Orient. Le peu de temps écoulé depuis la découverte de ces nouvelles planètes ne permet pas de reconnaître avec précision les durées de leurs révolutions et les lois de leurs mouvemens. Nous renvoyons au prochain cahier l'aperçu de la suite du premier livre de l'exposition du systême du monde. Traité complet et élémentaire de physique, etc., par A. Libes, etc. (Voyez pour le développement du titre et l'adresse, le précédent cahier de ce Journal. ) Ce Traité est divisé en douze livres dont l'étendue est fort inégale, parce qu'elle est déterminée par le plus ou moins d'importance des matières qui comportent plus ou moins de dévelop pemens. Dans un premier article, nous allons indiquer celles qui sont l'objet du premier et du second livre. Article premier. Le premier livre est composé de quatre chapitres. Le premier renferme le plan de l'ouvrage et des notions préliminaires; dans le second, l'auteur traite de l'étendue et de la divisibilité; dans le troisième, de la figurabilité et de l'impénétrabilité ; dans le quatrième, de la mobilité de la masse, de l'espace, du temps, de la vitesse, de la force. Le second livre est consacré tout eutier aux phénomênes de l'inertie : il est divisé en deux parties, dont le dévelopnaires sur l'inertie, et des lois de l'ipement est précédé de notions préliminertie. les phénomènes qui appartiennent à l'iLa première partie où l'on considèro nertie des solides, est divisée en cinq chapitres. Le premier traite du choc des corps. Du choc direct des corps non élastiques et de ses lois; le second, du mouvement composé et de ses lois; le troisième, du choc oblique; le quatriède l'équilibre dans les machines : ce derme, du choc curviligne; le cinquième, nier chapitre se subdivise en onze paragraphes: 1) de la résistance. De la puissance. Du point d'appui. Du centre de gravité; 2) du levier et de la loi de l'équilibre; 3) de la balance; 4) de la poulie; 5) du tour; 6) du plan in cliué; 7) du coin; 8) de la vis; 9) des machines composées et de la loi d'équi libre par ces machines; 10) de la résis11) des résistances qui résultent de la tance que font naître les frottemens; roideur des cordes destinées à transmettre le mouvement. A la suite de ces paragraphes sont un premier tableau des résultats obtenus par Amontons, en employant dans ses expériences des cylin-. dres et des cordes de différens diamètres qu'on a chargés de poids différens; et un second tableau des résultats obtenus par Desaguilliers, sur des expériences analogues. La seconde partie où l'on traite des phénomènes qui appartiennent à la théorie des finides est divisée en six chapitres: 1) des différentes lois que les fluides observent dans leur pression; 2) de P'équilibre des corps flottans et des corps plongés; 3) de la manière de déterminer les pesanteurs spécifiques, avec un tableau de ces pesanteurs; 4) des circons tances qui accompaguent l'écoulement d'un vase entretenu ou non entretenu coustamment plein; 5) des fluides jail lissans ; 6) de la résistance que les fluides opposent au mouvement des corps. A la suite de ce chapitre est une table comparative des résistances sous une même vitesse, pour une suite d'angles depuis 180 degrés jusqu'à 12 deg1és. notes par le docteur J. J. Balter, médecin ordinaire de la grande armée. Un vol. in-8". Gabon. 5 fr. Traité des fièvres adynamiques, par G. Leroux. (Voyez pour le développement du titre et l'adresse, le précédent cahier de ce Journal.) Ce Traité renferme sept chapitres. Le premier offre l'histoire des fièvres adynamiques qui sont continues, réruittentes et intermittentes; le second présente le tableau des complications; le troisième, le diagnostique; le quatrième, le pronostic; le cinquième, la classification des fièvres adynamiques par leurs différens caractères; le sixième, la thérapeutique, ou le traitement de ces fièvres lorsqu'elles sont déclarées, et celui qu'il faut emFHYSIOLOGIE. MÉDECINE. CHI- ployer pour s'en préserver; le septième RURGIE. Systême physique et moral de la fem- Recherches de physiologie et de chi- Principes de médecine légale ou judi ́ciaire, traduits de l'allemand du docteur Metzger, et augmentés de présente des observations particulières ; l'ouvrage est terminé par des notes. Lettres du docteur Ossemani, arménien, sur divers sujets de physique, de médecine et de géologie, à M. le docteur Usca, arménien, Un vol. in-8°, Toulouse. Bellegarigue, 2 fr. Réflexions et observations médicochirurgicales sur l'anévrisme, par A. Scarpa, traduites de l'italien et augmentée de deux mémoires, par J. Delpech, docteur en chirurgie. Un vol, in 8o., avec un atlas de 18 planches. Méquignon-Marvis. 21 fr. 25 fr. cien officier de cavalerie, et artiste vétérinaire. Un vol. in-12. Pillet. 2 fr. 50 c. - 3 fr. TRIELS. Traité de la manière de planter, d'élever et de cultiver la vigne, par ARTS MÉCANIQUES ET INDUSM. Pelleport-Jaune, membre de la société d'agriculture de Toulouse. Un vol. in-8°. Toulouse. Manavit. Essai sur les engrais, par M. Philip- Nous reviendrons sur cet ouvrage. Traité complet sur les chevaux, ou l'Art de les connaître, de les élever, d'en améliorer la race, etc. orné de figures, par M. M***, an Rapport sur la machine à fabriquer le papier, inventé par le sieur Ferdinand Leistenschneider, fabricant de formes à papier, fait à l'académie des sciences de Dijon, par M. Leschevin. Brochure in-4°. Dijon, Frontin. Application du calorique qui se perd dans les cheminées des Tissards des chaudières d'usines à un ventilateur et à une étuve, propres aux fabri servir à l'intelligence des rapports offi ciels : les marches des troupes sont indiquées à l'aide de filets coloriés; et l'on y trouve en même temps ce qui est relatif aux dates, au lieu des combats, ainsi qu'aux quartiers généraux. Cet ouvrage contient : 1) les lois, réglemens, arrêtés et circulaires relatifs aux masses d'habillement et de harna chement et ferrage; 2) les tarifs en deniers de ces masses, avec indication des cas qui douuent lieu à leur accroissement et à leur diminution; 3) les tableaux de dépense de toute nature qui sont à leur change; 4) les tarifs des étoffes et autres fournitures qui entrent dans la - composition et la réparation de l'habillement, équippement, harnachement et arinement; 5) enfin les devis des matières nécessaires aux confections et réparations des différens effets d'habillement des troupes de toutes armes : suivi d'une table alphabétique et analytique de tous les objets traités dans l'ouvrage. Réglement concernant l'exercice et les manœuvres de l'infanterie, du premier août 1792. Ecole du soldat et du peloton. Broch. in-8°. Besançon, Chalandre, 1 fr. TROISIÈME CLASSE. De toute la chaîne des Pyrénées, te Mont-Perdu est un des sommets le plus élevé sa cime glacée a une hauteur absolue de 1745 toises au- dessus du niveau de la mer. D'autres parties de la chaîne atteignent presque à cette hau teur. Cependant les monts Pyrénées re s'élèvent guères qu'au niveau des montagnes moyennes du Pérou et du Chili, puisque le Chimboraço dont la hauteur absolue est de 3350 toises excède le Mont-Perdu de 1605 toises. Ce géant des Pyrénées s'abaisse aussi de 701 toi ses au-dessous du Mont-Blanc, de 159 toises au-dessous du pic de Ténériffe, et même de 44 toises au-dessous du Mulachaun, dans le royaume de Gremade. Les roches feld-spathiques avec quartz et mica (granit ), l'argile schisteuse (schiste), et la chaux carbonatée grossière (pierre calcaire) sont les principales matières qui constituent la masse des Pyrénées. Les débris des corps orga niques si répandus dans les Alpes et dans d'autres chaînes de montagnes sont moins communs dans les Pyrénées: on a longtemps ignoré qu'il y en existât sur les hautes sommités. D'après des recherches assez récentes, il est constant aujour d'hui que le calcaire forme le revêtement des montagues les plus élevées des Pyrénées, comme il en constitue les gradins les plus rabaissés; que là comme ici son origine est démontrée par corps organiques qu'ont déposé les eaux. La masse principale des Pyrénées a pour noyau un granit dont la composition est absolument pareille à celle du granit fondamental des Alpes. Des bandes calcaires et des bandes argilleuses s'ap puient sur le grauit et se succèdent al ternativement. les Quoique les granits, les schistes et les pierres calcaires soient les matériaux es sentiels des Pyrénées, ils s'associent d'au tres minéraux, tels que les trapps, les cornéennes, les grenats, l'asbest, le feld-spath nacré, les schorls, le cristal de roche. Des mines de diverses espèces se rencontrent à travers de ces minéraux, et semblent y avoir été déposées par les eaux dans des fissures produites sans doute par l'effet d'une grande et antique commotion. L'existence de l'or dans les Pyrénées ne se manifeste guères que par les paillettes d'or que charrient plusieurs ruisseaux. L'argent ne s'y rencontre qu'allié au plomb et au cuivre, quelquefois avec du zinc et du cobalt. Le fer est répandu partout, notainment aux ext:émités orientales et occidentales. L'exis |
