A quella foce, ov' egli ha dritta l' ala : : Ed io Se nuova legge non ti toglie Di ciò ti piaccia consolare alquanto Amor, che nella mente mi ragiona, Lo mio Maestro, ed io, e quella gente, `Noi eravam tutti fissi e attenti Alle sue note: ed eccol' veglio onesto, Gridando Che è ciò, spiriti lenti ? Qual negligenzia, quale stare è questo? Correte al monte, a spogliarvi lo scoglio, Ch' esser non lascia a voi Dio manifesto. Come quando, cogliendo biada, o loglio, Se cosa appare, ond' egli abbian paura, -Près des bouches du fleuve où retournent ses ailes, Je dis : « Si quelque loi sur ce nouveau rivage De ce chant amoureux qui calmait tous mes maux, Donne à mon cœur, de grâce, un peu de ton doux baume. Ce voyage accompli par le sombre royaume Avec mon corps vivant m'a brisé de douleur. »> « Amour qui parle au fond de ma pauvre âme esclave, » Mon maître auprès de moi, les ombres réunies, Nous marchions suspendus à cette voix chérie. « Qu'est-ce donc qui vous tient, esprits trop indolents? Pourquoi marcher ainsi sans courage et sans force? Qui vous empêche encor de voir Dieu tout entier! » Comme on voit dans un champ, par bandes rassemblées, Paraisse quelque objet dont l'aspect les effraie, Così vid' io quella masnada fresca Lasciare 'l canto, e gire 'nver la costa, Com' uom, che va, nè sa dove riesca : Nè la nostra partita fu men tosta. Les nouveaux débarqués, avertis de leur faute, Laissent là le doux chant et courent vers la côte Comme un homme qui va sans savoir jusqu'où fuir: Et nous ne fûmes pas moins vites à partir. NOTES DU CHANT II 1 Oubliant d'aller se faire belles, c'est-à-dire d'aller se purifier. 2 Emprunt à Virgile: Ter conatus ibi collo dare bracchia circum Ter frustrà comprensa manus effugit imago. 3 Le pardon était descendu sur un plus grand nombre de fidèles depuis le premier jubilé institué par Boniface VIII au mois de décembre 1300. |